Étiquette : télévision

  • And now, un peu de publicité !

    And now, un peu de publicité !

    Bien le bonjour ! J’espère que tout le monde se porte bien.

    Au cours de cet été, de passage dans la famille, j’ai redécouvert à la télévision, des émissions, des séries et des journaux d’information. Mais pas seulement.

    Cela fait des années que je n’avais plus revu de journaux télévisés (je me porte très bien, rassurez-vous !). Et j’ai été subjugué par une gangrène intellectuellement invasive que l’on appelle plus communément : « la publicité ». Cela méritait bien que l’on s’y attarde un instant…

    J’entends déjà des voix me rétorquer : « Mais enfin, ça dépend des chaînes, moi j’en connais qui ne diffusent pas tant de pubs que ça ! ». Oui, j’entends bien. Or, il se trouve que pour mon étude, il me fallait dégoter justement une chaîne qui offre à la publicité un champ d’action hors du commun. Soudain, elle était là. Devant mes yeux incrédules.

    Au cours de l’été, une série était attendue chaque jour, peu après le journal télévisé de treize heures. Nous pouvions raisonnablement penser qu’entre la fin du journal et le début de la série, il n’y avait que cinq minutes de publicité. La réalité est tout autre.

    Accrochez-vous : je vous propose un voyage dans les arcanes télévisuels dont la programmation fait la part belle aux annonces publicitaires. Tout commence à la fin du journal télévisé. Top départ !

    00m00s           Fin du journal de 13h00 ; annonce : « A suivre, la météo » ;

    00m04s           Pub interne de la chaîne ;

    00m13s           Annonce : « Tout de suite, la série… » ;

    00m20 s          Enchaînement intense de publicités ;

    05m58s           Publicité : annonce programme court (recette de cuisine) ;

    06m19s           Le programme court (recette de cuisine) + Pub interne ;

    08m25s           2 pubs de fin de séquence ;

    08m35 s          Enchaînement intense de publicités ;

    14m29s           Annonce pour une ONG humanitaire ;

    15m00s           2 annonces émissions du soir + 1 pub à la fin de chaque annonce ;

    16m40s           Annonce pour une ONG humanitaire française ;

    17m50s           Annonce événement sport à venir + 2 pubs ;

    18m50s           La Météo (enfin !) + 1 pub ;

    21m22s           1 pub introductive, puis Météo des plages + 2 pubs ;

    23m15s           Annonce d’un film à venir + 2 pubs ;

    24m09s           1 pub intro., séquence courte (recette de cuisine) + 1 pub ;

    26m13s           Enchaînement intense de publicités ;

    30m32s           Annonce pour une Fondation en lien avec la santé ;           

    30m57s           1 pub ;

    31m11s           La Série !!!

    31 minutes (31m11s exactement, en temps brut). A cela, nous pouvons raisonnablement, élan humanitaire, quand tu nous tiens ! retrancher les annonces pour ONG ou Fondation : 1m10s + 31s + 25s = 2m06s. 31m11s – 2m06s = 29m05s.

    29m05 de publicités (ou de séquences courtes ou autres annonces internes de la chaîne), entre la fin du journal télévisé et la série de l’après-midi : c’est énorme ! Quand on pense, de surcroît, que les séquences courtes sont encadrées par deux pubs : l’une à l’entrée et l’autre à la sortie.

    29m05 d’abrutissement en règle…

    Et bien, dites donc ! Quelle expérience !… Soit dit en passant : à part cette étude particulière, dans le but d’y voir plus clair, l’on ne m’y reprendra plus ! Et puis, je n’f’rai pas ça tous les jours !

    « Un peu parti un peu naze
    Je sors de ces pubs sans emphase
    Histoire de reprendre un peu le cours de ma vie… » (1)


    Note :

    (1) Adaptation de la fin de la fabuleuse chanson de Michel Jonasz « La Boîte de Jazz » (date de sortie : 1985 – Album : « Unis vers l’Uni », qui fait partie de ma liste de vinyles de l’époque).

  • Le premier JT…

    Un 29 juin – il y a 64 ans – naissait le premier Journal Télévisé présenté par Pierre Sabbagh,le 29 juin 1949 à 21h00. Il n’y avait que des images. Durée 15 minutes. A l’époque environ 3000 récepteurs de télévision étaient installés en France et très peu fonctionnaient, en raison d’un manque de programmes (qui la télévision intéressait-elle donc, à ce moment-là ?)…

    Le reportage du premier journal télévisé a été fait depuis la nacelle d’un dirigeable. Sur la nacelle se trouvent Pierre Sabbagh, Audoin Dolfus, astronome qui conduit le dirigeable et Michel Wakhevitch à la caméra.

    A cette époque, il y avait également, qui débutaient, Gilbert Larriaga, Pierre Dumayet, Pierre Tchernia, Jean-Marie Coldefy, Georges de Caunes, Denise Glaser, Jacques Sallebert, ou encore Claude Darget.

    Quand on pense au chemin parcouru en un peu plus de soixante ans… Pour le meilleur et pour le pire…

  • Ah non ! TARATATA ne peut pas s’arrêter !

    Cette émission fait partie de notre culture, de notre vie, de notre patrimoine !

    taratata1

    Elle fait partie de l’histoire de la chaîne, cette chaîne publique qui a tant à gagner à ne pas supprimer Taratata ! Pour une fois que je me dis que ma redevance sert à quelque chose ! Pourquoi, à chaque fois qu’il s’agit de réduire les budgets, c’est toujours la culture qui en souffre ? Il y a des soucis d’audience ? Allons donc ! A l’heure où est diffusée l’émission est-ce étonnant ? Et pourquoi ne pas imaginer une fois par mois (pour commencer) un Taratata en « Prime-Time » ? Soyons fous !

    Unknown

    Quelqu’un peut me dire s’il existe sur le Service public une autre émission de ce genre qui diffuse des artistes en Live aussi bien que Taratata ? Ne cherchez pas : ce n’est que dans Taratata ! Un bel exemple signé Téléphone :

    Monsieur Rémy Pflimlin Président du Groupe France Télévisions, Madame Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture, épargnez Taratata. Soutenez notre émission.

    Décidément. Il est simplement impossible que Taratata s’arrête. Vite ! Signez la Pétition !

    Et puissions-nous encore entendre, durant des générations, ce fabuleux générique à nul autre pareil :

  • Un petit film visionnaire…

    Troublant… Un film des années 1947 qui anticipe à merveille la télévision de demain. Demain, c’est aujourd’hui : 64 ans plus tard, force est de constater la justesse de l’imagination d’alors. Le tout bercé d’un commentaire au ton désuet. Un petit bijou…