Étiquette : Mémoire

  • Les Deux Chevaux de Gengis Khan

    Chers amis,

    Ce fut un très beau film ! Vraiment.

    « Les Deux Chevaux de Gengis Khan » nous plongent dans les vertigineux paysages de Mongolie, dans cette langue aux doux accents, dans cette écriture aux formes inconnues et surprenantes…

    Une oeuvre magnifique de la réalisatrice Byambasuren Davaa qui avait déjà réalisé « L’Histoire du Chameau qui Pleure » et « Le Chien Jaune de Mongolie ». (suite…)

  • Culture Interceltique

    La fête de la fraternitéC’est ce que nous pouvions nous dire après un tel moment que fut Le grand spectacle de la Fest Noz, donné dans le cadre du Festival Interceltique de Lorient, 41e du nom, début août 2011 et rediffusé sur France 3 (présentation Tania Young et Christophe Guyomard). (suite…)

  • Fort fort lointain…

    Objets inanimés, avez-vous une âme ?…

    Certains lieux n’en sont pas dépourvus. Tels ceux qui ont été vus et parcourus dans les premières années d’une vie. Ce fut le cas de cette ville d’Alsace : Mutzig, d’où rejaillirent certains de nos plus anciens souvenirs… (suite…)

  • Nounours, Nicolas et Pimprenelle sont tristes.

    Le « marchand de sable » a emmené le père de Nounours, Pimprenelle et Nicolas. C’est ainsi que Sandra Lacut annonçait pour l’AFP la disparition du créateur de Nounours, Pimprenelle et Nicolas.

    Né le 10 mars 1927 à Bruxelles, Claude Laydu est mort vendredi en région parisienne, à l’âge de 84 ans. (suite…)

  • Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu

    En fin de sa rubrique publiée dans le Nouvel Observateur de cette semaine, Delfeil De Ton mentionnait ces quelques lignes :

    « L’ancien déporté Sam Braun vient de mourir. A la sortie de son livre « Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu », je lui rendais hommage avec les gestes (Dailymotion, taper Delfei Sam Braun).
    C’était un homme »(suite…)

  • Tahar Ben Jelloun et le « Printemps arabe »

    Idée lecture ! Tahar Ben Jelloun va publier, le 16 juin prochain, deux ouvrages consacrés aux révoltes arabes de ce printemps. « L’Etincelle » et « Par le Feu ».

    Qui a oublié ce vent de liberté soufflant sur ces pays arabes… A commencer par le martyr tunisien Mohamed Bouazizi qui s’immola par le feu, le 17 décembre 2010 ; geste qui initia ce que l’on appellera la Révolution du Jasmin dans ce pays. C’est son histoire que met en scène Tahar Ben Jelloun, dans « Par le Feu », un récit romancé.

    L’autre ouvrage analyse l’événement que représente la Révolte des pays arabes, « cet immense mur de Berlin qui tombe et a eu un effet libérateur un peu partout dans le monde (…) » a précisé l’auteur qui s’est « mis dans la tête » d’Hosni Moubarak ou Ben Ali. Dans ce récit, « L’Etincelle », il s’intéresse aussi aux révoltes qui se déroulent actuellement en Lybie et en Syrie.

    L’ETINCELLE
    ISBN / EAN : 9782070134717
    Prix indicatif : 11 €

     

     

     

    PAR LE FEU
    ISBN / EAN : 9782070134885
    Prix indicatif : 12 €

     

     

     

  • Shahbaz Bhatti

    C’est dans un silence assourdissant que Shahbaz Bhatti, le ministre pakistanais des minorités religieuses, vient d’être abattu sauvagement à Islamabad (Pakistan). La ville était pourtant placée sous haute surveillance…

    Il était Pakistanais et Chrétien. Précisons qu’il était le seul chrétien du gouvernement pakistanais. C’est parce qu’il défendait la minorité chrétienne et qu’il militait pour la suppression de la peine de mort en cas de blasphème que Shahbaz Bhatti est mort, sa voiture ayant été criblée de balles par de sombres inconnus.

    Et les minorités souffrent. Il est bien connu, par exemple, qu’à chaque fête de Noël des chrétiens sont assassinés et des églises sont brûlées. Combattre les violences qui frappent les minorités religieuses de ce pays relève déjà d’un engagement et d’une foi hors du commun. Shahbaz Bhatti était de cette dimension. Conscient du danger permanent qui menaçait sa vie, il avait enregistré un message : « Je suis prêt à mourir pour une cause. Je vis pour ma communauté et pour les personnes qui souffrent, et je vais mourir pour défendre leurs droits, car ces menaces et avertissements ne sauront changer mes opinions et mes principes. »

    Léon Mercadet a abordé ce sujet ce matin dans l’émission « La Matinale » de Canal + (rubrique « Cool/Pas cool ») : « Pourquoi a-t-on tué Shahbaz Bhatti ? Eh bien parce qu’il était chrétien et parce qu’en temps que ministre des minorités religieuses, il demandait l’abolition de la loi sur le blasphème »…

    Or, ce drame cache une situation plus complexe. Nous avons retranscrit les propos de M.  Mercadet que nous vous livrons ci-dessous :

    « Je vais vous parler d’un super mec, mais il a été assassiné avant hier.

    Il s’appelait Shahbaz Bhatti et était ministre au Pakistan, ministre des minorités religieuses. Il avait 42 ans. Il était chrétien et avant-hier, à Islamabad, un commando a mitraillé sa voiture. Bhatti avait congédié ses gardes du corps pour rendre visite à sa mère, et là, il a reçu huit balles. Il est mort à l’hôpital. L’assassinat a été revendiqué par un mouvement de talibans pakistanais.

    Il y a trois millions de chrétiens au Pakistan. Cela ne représente que deux pour cent de la population mais ça représente tout de même trois millions de personnes.

    Alors pourquoi a-t-on tué Shahbaz Bhatti ? Eh bien parce qu’il était chrétien et parce qu’en temps que ministre des minorités religieuses, il demandait l’abolition de la loi sur le blasphème. Dans cette loi pakistanaise, n’importe quoi peut être blasphème. N’importe quoi qui déplaît aux fanatique et ça peut mener  jusqu’à la peine de mort. (suite…)

  • Un petit coin de La Ciotat

    Chers amis,

    Notre belle ville de La Ciotat, depuis quelques années, a bien perdu de son cachet d’antan. Le bétonnage tous azimuts est devenu la règle. Plus un mètre carré de terre, bientôt, ne sera épargné sur l’autel du développement immobilier…

    Il est un coin en particulier, un petit coin de La Ciotat, qui pourrait bientôt changer de forme. Bienvenue dans un petit voyage que l’on peut encore appeler « fiction ». Pourvu que ça dure…

    Alors voilà. Il y a quelques temps – pas si lointains – il fut question de fermer une école. L’école Louis Marin pour être précis. Curieux pour un établissement dont les effectifs sont loin, très loin d’être déficitaires ! Déjà à l’époque on entendait certaines voix exprimer combien le rouleau-compresseur des intérêts financiers n’allait pas s’émouvoir d’une école de centre-ville qui a le malheur d’être orientée vers la mer… Ah ! Cette « vue mer » !… (Enfin, il faut tout de même pour voir la mer sortir dans la rue et tordre son cou vers la droite)…

    Mais s’il n’y avait que l’école… Un peu plus bas, dans la continuité de l’école, se trouve le Théâtre du Golfe à côté duquel se tenait une caserne de pompiers à présent désaffectée (le pompiers ayant depuis rejoint une caserne flambant-neuf). Il en est de même pour une caserne de gendarmerie nautique dont il était fortement question qu’elle ne soit supprimée (si ce n’est déjà fait) au nom de la « révision générale des politiques publiques ».

    Revenons un instant au Théâtre du Golfe. Lors du dernier Conseil municipal, la décision fut prise d’aménager une ancienne halle à bois, plus longue que large, en salle de concert et spectacles. On y verra sûrement les mêmes spectacles qui ont lieu dans le Théâtre du Golfe… Si cela s’avère vrai, pourquoi ne pas fermer ce dernier ? Et du coup, la Ville disposerait d’un sacré petit coin face à la mer qui en ferait pâlir plus d’un…

    Allez zou ! Avec l’aide de Google Maps et d’un peu d’imagination, voici une espèce de bande dessinée aux accents lugubres. Pour l’instant on peut préciser, en la paraphrasant, la célèbre formule : « Toute ressemblance avec des lieux existants ou ayant existé est purement fortuite« . Pour l’instant…

    (suite…)

  • Zahor, souviens-toi…

    Le dernier dimanche d’avril est consacré à la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation

    Je ne puis oublier cette visite effectuée l’été 2007 au seul camp de concentration implanté en terre française, je veux parler du sinistre camp de Natzweiller-Struthof. Nous étions en plein milieu de l’été et pourtant, arrivés sur les lieux, le ciel était couvert, sombre, l’air humide. Les éléments nous avaient livré ce camp dans une ambiance indescriptible. Seul le silence avait sa place en ces lieux de mémoire…

    Cette visite nous permit de découvrir sans détour ce que des hommes, en d’autres temps, avaient pu faire à d’autres hommes rétrogradés au rang de « sous-hommes ». Quelle cruauté… Il y aurait tant à dire sur ce moment vécu là où tant d’autres perdirent leur vie dans de telles conditions…

    Arrivés dans une pièce, nous découvrîment un sinistre dispositif : une table de dissection… (suite…)

  • Mémoire

    J’avais trouvé ce dessin je ne sais plus où. Il m’avait bien fait sourire à l’époque sans perdre sa dimension émouvante. Je partage… 🙂

     

     

     

  • La Rafle

    Le film qui fera date

    Sortie le 10 mars

    Avec Jean Reno, Gad Elmaleh, Mélanie Laurent, Anne Brochet, Sylvie Testud…

    Un film de Roselyne Bosch

    1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de Juin, il doit aller à l’école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine… Il reçoit les encouragements d’un voisin brocanteur. Les railleries d’une boulangère.

    Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.

    Du moins le croient-ils, jusqu’à ce matin de 16 Juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule…

    Du Vélodrome d’Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.

    De ceux qui ont orchestré, de ceux qui ont eu confiance, de ceux qui ont fui, de ceux qui se sont opposés.

    Tous les personnages du film ont existé. Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.

    Un film dur, qui laissera des traces dans la conscience française. (suite…)

  • Souviens-toi…

    À Marseille, le 20 octobre 1943, 30 enfants juifs furent arrêtés par la Gestapo avec six de leurs mamans et leur directrice, Alice SALOMON. Tous furent assassinés à Auschwitz.

    Mme Denise TOROS-MARTER,

    Présidente de l’Amicale des Déportés d’Auschwitz.

     

    Mme Sylvie ANDRIEUX,

    Députée des Bouches du Rhône,

    Conseillère Municipale.

     

    M. Garo HOVSEPIAN,

    Maire des 13ème et 14ème arrondissements,

    Conseiller Régional.

     

    M. Isidore ARAGONES,

    Président du Crif Marseille Provence.

     

    M. Jean -Jacques ZENOU,

    Président du Comité des Enfants de la Verdière,


    vous convient à une Cérémonie Commémorative
    le Dimanche 25 Octobre 2009 à 10 heures
    40, avenue de la Rose, 13013 Marseille.

    (suite…)

  • Marek Edelman

    Marek Edelman vient de nous quitter à l’âge de 90 ans (environ : sa date de naissance n’étant pas certaine).

    Marek Edelman fut en 1943, en pleine insurrection du ghetto de Varsovie, l’un des héroïques commandants d’un soulèvement face aux nazis. En 1939, il y avait 1.300.000 habitants à Varsovie dont 380.000 Juifs. Ils n’étaient plus que 60.000 en 1943, après la liquidation programmée par les Allemands. La plupart des victimes termina à Treblinka… Plusieurs organisations juives créèrent une unité de défense armée. A la fin de ce combat pour l’honneur, inégal et désespéré, les Juifs – 200 personnes au total – sont pris ou se suicident. Bien peu réussiront à quitter le ghetto par les égouts. Marek Edelman fut de ceux-là le 10 mai. Il rejoignit ensuite la Résistance polonaise. (suite…)