Étiquette : Mémoire

  • « Migrants » / « Réfugiés »

    « Migrants » / « Réfugiés »

    Bonjour à toutes et à tous.

    En cette rentrée, j’ai souhaité rendre public une lettre, que j’ai fait parvenir durant l’été à plusieurs rédactions (télévision, radios, presse).

    J’ai, en effet, été très surpris de la manière dont ces dernières traitaient les informations en lien avec ces drames humanitaires terribles.

    Systématiquement, j’entendais qualifier de « Migrants » des « Réfugiés ». Cela est réellement insupportable, car les mots ont un sens.

    Voici la lettre que j’envoyais (et que j’envoie toujours, dès qu’une distorsion syntaxique de ce type se présente).

    (suite…)
  • We’re on a mission for God

    We’re on a mission for God

    Ah, ce film ! Culte ! Enfin, pour moi. Il y a des années, j’avais acquis le DVD de ce film incontournable. Il doit être passablement usé… Plus tard, je me suis procuré une version qui incluait quelques scènes supplémentaires.

    Mais la révélation fut l’édition du 25ème anniversaire ! Deux DVDs. Le film « classique » dans le premier support. Et le second DVD propose la version longue ! Incroyable ! Quand on connaît le film par coeur (ou presque) il s’agit d’une véritable redécouverte. Un régal !…

    Je me suis amusé à répertorier chaque morceau (et quelle bande originale, les amis !) La plupart des morceaux sont issus de l’album « The Blues Brothers » qui rassemble nombre de titres de ce film. Alors, commençons.

    Attachez votre ceinture !


    « Soothe Me » – Sam & Dave (The Platinum Album Collection) :

    « Peter Gun Theme » – The Blues Brothers (Original Soundtrack Recording) :

    « Let The Good Times Roll » – Louis Jordan (The Johnny & Shuggle Otis Sessions) :

    « Quando, quando, quando » – Murph & the Magic Tones :

    « Joliet’s Interlude » – Revenge Of The Truence :

    « Tin Roof Blues » – Tiger Dixie Band (Just Here, Right Here) :

    « Boom, boom » – John Lee Hoocker (Burnin’) :

    « Think » – Aretha Franklin (Aretha Now) :

    « Shake a Tail Feather (with The Blues Brothers) – Ray Charles :

    Your Cheatin’ Heart (Kitty’s Choice) – Kitty Wells (Five Classic Albums Plus) :

    « Gimme Some Lovin’ » – The Blues Brothers (Original Soundtrack Recording) :

    « Theme from Rawhide » – The Blues Brothers (Original Soundtrack Recording) :

    « Stand By Your Man » – The Blues Brothers (Original Soundtrack Recording) :

    « It’s The Talk Of The Town » – Fats Domino (A Lot Of Dominos) :

    « Minnie The Mootcher » – Cab Calloway (Minnie The Mootcher) :

    « Everybody Needs Somebody To Love » – The Blues Brothers (Original Soundtrack Recording) :

    « Sweet Home Chicago » – The Blues Brothers (Original Soundtrack Recording) :

    « Jailhouse Rock » – The Blues Brothers (Original Soundtrack Recording) :

    Ainsi s’achève ce tour de chant particulier, mais ô combien passionnant.

    Et vous, que pensez-vous des Blues Brothers ? Comment les avez-vous connus ? Faites-nous part de vos impressions !

  • Enivrez-Vous

    Enivrez-Vous

    Il faut être toujours ivre, tout est là ; c’est l’unique question.

    Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.

    Mais de quoi ?

    De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!

    Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront :

    « Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse !

    De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »

    Charles Baudelaire


    Enivrez-Vous est un poème de Charles Baudelaire, publié le 7 février 1864 dans Le Figaro n°937 puis repris dans le recueil posthume Le Spleen de Paris, également connu sous le titre Petits poèmes en prose.

    Sans oublier la magnifique interprétation due à Serge REGGIANI :

  • La plus belle des créations de l’Homme

    La plus belle des créations de l’Homme

    Tant de choses ont été dites ou écrites à propos de cet acte barbare innommable – encore un ! – qui a frappé aveuglément un grand de la littérature, Salman Rushdie. Nul besoin de revenir sur les circonstances de cette agression horrible. Ni sur les multiples analyses qui en ont découlé. Le dégoût en est à son comble.

    Notre intention est de vous faire découvrir ces magnifiques mots d’une réalisatrice d’origine iranienne : Abnousse Shalmani. Mais d’abord, une petite présentation s’impose.

    Abnousse Shalmani en 2018 (Wikipedia) CC BY 3.0

    « Née à Téhéran en 1977, Abnousse Shalmani s’exile à Paris avec sa famille en 1985. Après des études d’histoire, elle emprunte la voie du journalisme puis de la production et de la réalisation de courts-métrages avant de revenir à sa première passion, la littérature ». (Radio France)

    « En 2014, elle publie, sous le titre « Khomeyni, Sade et Moi », un livre où elle évoque sa petite enfance sous la férule des femmes-corbeaux (les gardiennes de la morale, toutes de noir vêtues), du chef en noir et blanc (surnom qu’elle donne à Khomeini) et dit sa colère lorsqu’elle découvre en France des femmes enfoulardées, portant le voile islamique contre lequel elle luttait dans son pays qu’elle a dû fuir ». (Wikipedia)

    Revenons à présent à ce qui nous préoccupe ; la réalisatrice Abnousse Shalmani a écrit ces lignes, alors que Salman Rushdie venait d’être poignardé :

    « À l’heure où j’écris ces lignes, Salman Rushdie, a été poignardé au cou, sur scène, alors qu’il s’apprêtait à tenir une conférence LITTÉRAIRE. L’aveuglement et la surdité intellectuelle vis-à-vis de l’islamisme s’étant répandus, j’use, comme les petits fascistes des réseaux sociaux, de majuscules pour bien me faire comprendre. Pour annoncer ce qui est déjà une tragédie, la majorité des journaux ont tenu a rappeler doctement que le plus grand écrivain du réalisme magique avec Gabriel Garcia Marquez était sous le coup d’une fatwa depuis 1989, édictée par l’ayatollah Khomeiny, en précisant que c’était à cause du blasphème qu’il avait commis avec le chef d’oeuvre intitulé « Les Versets Sataniques » (qualifié d’ouvrage « controversé » dans une dépêche AFP).
    Alors que Salman Rushdie est encore entre la vie et la mort, on prépare déjà le terrain aux excuses islamistes, en faisant sonner la petite musique devenue si familière : il l’a quand même un peu cherchée à la pointe d’une plume, cette condamnation à mort. (…)
    Ce qu’a accompli Salman Rushdie avec « Les Versets Sataniques », est un retour aux sources de la tradition islamique, que les islamistes s’évertuent à détruire depuis le XIe siècle. (…)
    « La disparition progressive de la tradition islamique de l’ijtihad ou d’interprétation personnelle a été un des désastres culturels majeurs de notre époque, qui a entraîné la disparition de toute pensée critique et de toute confrontation individuelle avec les questions posées par le monde contemporain », nous apprend Edward W. Saïd dans sa préface de « L’Orientalisme ». Ce que Rushdie a transgressé, c’est cet interdit : la fin de l’interprétation personnelle. (…)
    La transgression de Rushdie l’écrivain est en fait un retour à la loi originelle, un acte d’amour et un gage d’avenir.

    C’est avec une émotion qui me serre la gorge, que je lève mon verre alcoolisé en guise de soutien, en espérant que Salman Rushdie échappe à la mort qui est soudain apparue sur scène alors qu’il s’apprêtait à grandir un peu plus les Hommes avec la plus belle de ses créations : la LITTÉRATURE. »

    Chère Abnousse Shalmani, merci.

    Bibliographie de Salman Rushdie

    ROMANS

    • « Grimus », J.C. Lattès, 1977 (en) « Grimus », 1975, science-fiction
    • « Les Enfants de Minuit » (en) « Midnight’s Children », 1981, Prix Booker
    • « La Honte » (en) « Shame », 1983
    • « Les Versets Sataniques » (en) « The Satanic Verses », 1988
    • « Le Dernier Soupir du Maure » (en) « The Moor’s Last Sigh », 1995
    • « La Terre Sous Ses Pieds », Plon, 1999 (en) « The Ground Beneath Her Feet », 1999
    • « Furie » (en) « Fury », 2001
    • « Shalimar le Clown » (en) « Shalimar the Clown », 2005
    • « L’Enchanteresse de Florence », Plon (en) « The Enchantress of Florence », 2008
    • « Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits », Actes Sud, 2016 (en) « Two Years Eight Months and Twenty-Eight Nights », 2015
    • « La Maison Golden », Actes Sud, 2018 (en) « The Golden House », Random House, 2017
    • « Quichotte », Actes Sud, 2020 (en) « Quichotte », Random House, 2019, trad. Gérard Meudal
    Essais
    • « Le Sourire du Jaguar » (en) « The Jaguar Smile : A Nicaraguan Journey », 1987
    • « Patries Imaginaires » (en) « Imaginary Homelands : Essays and Criticism », 1981-1991, 1992
    • « Franchissez la Ligne » (en) « Step Across This Line : Collected Nonfiction » 1992-2002, 2002)
    Littérature d’enfance et de jeunesse
    • « Haroun et la Mer des Histoires » (en) Haroun and the Sea of Stories, 1991
    • « Lukas et le Feu de la Vie », Plon (en) Luka and the Fire of Life, 2010

    Bibliographie et productions d’Abnousse Shalmani

    Essais
    • « Khomeiny, Sade et Moi », Grasset, 2014, 336 p.
    • « Éloge du Métèque », Grasset, 2019, 198 p.
    Romans
    • « Les Exilés Meurent Aussi d’Amour », Grasset, 2018, 400 p.
    Films
    • 2007 : « La Dictionnaire » (réalisatrice), court métrage
    • 2005 : « Paris, la métisse » (co-réalisatrice), long métrage
  • Les moines de Tibhirine

    Les moines de Tibhirine

    Souvenons-nous. Il y a 25 ans, les moines de Tibhirine étaient assassinés.

    « Le 21 mai 1996, sept moines trappistes étaient assassinés en Algérie. Leur mort a soulevé l’émotion de la communauté internationale. Le testament spirituel de frère Christian de Chergé résonne aujourd’hui comme l’un des grands textes du XXème siècle. Cette petite communauté de l’Atlas vivant en proximité avec ses voisins algériens est allée jusqu’au bout de l’amitié et de la fidélité à une vie monastique plantée en terre d’Islam. Ce qui a fait vivre cette communauté continue d’inspirer bien des hommes et des femmes aujourd’hui, de tous horizons, aspirant à vivre cette fraternité qu’ils ont signée de leurs vies ». (Texte tiré du site : https://www.moines-tibhirine.org/)


    – Frère Christophe, le travailleur priant
    – Frère Paul, se donner dans le détail des journées
    – Frère Célestin, le choix de la constance
    – Frère Bruno, l’ouverture à l’Inattendu
    – Frère Michel, la fidélité aux Ecritures
    – Frère Luc, l’art de la rencontre
    – Frère Christian, de naissance en naissance


    Quelques livres :

    – « Luc, mon Frère », LONSDALE Michael, Edition Philippe REY, 2018, 176 p.- « Secret des hommes, secret des dieux » – L’aventure humaine et spirituelle du film « Des hommes et des dieux », QUINSON Henry, Presse de la Renaissance, 2011, 296 p.- « Christian de Chergé, moine de Tibhirine », HENNING Christophe, Médiaspaul Paris, 2014, 126 p.

    Un film :

    « Des Hommes et des Dieux »
    Film du réalisateur Xavier BEAUVOIS,
    Prix du jury à Cannes 2010 et César du Meilleur Film 2011Février 2011, Paris, durée 122 mn.
    Existe en DVD et Blu-Ray.

    Un site :

    https://www.moines-tibhirine.org/

    Un article de 2013 :

    https://www.laurentkarouby.com/ils-etaient-sept-moines/
  • Voyages sur les Ondes…

    Voyages sur les Ondes…

    Tout le monde écoute la radio. Mais ne vous êtes-vous jamais demandé comment opère cette magie que l’on appelle « transmission sans fil » capable de véhiculer sons, images et autres données encore ?

    Ce virus m’a gagné dans mes très jeunes années, alors que mon regretté père, radio-télégraphiste dans l’Armée de l’Air, faisait souvent de l’écoute sur un récepteur ondes-courtes à lampes (un BC-342, pour les connaisseuses et connaisseurs) que je possède toujours et qui démarre parfaitement, après l’habituel temps de « chauffe » et le ronronnement caractéristique qui l’accompagne. ;o)

    bc342

    Dans ma jeunesse, j’avais un petit poste radio et, plutôt que de m’attarder sur la bande FM, j’allais explorer les grandes ondes, à la rencontre de stations étrangères, ou les ondes courtes (le simple fait d’entendre d’autres langues me passionnait)…

    A vingt ans, je me rapprochais d’un « Radio-Club » non loin de mon domicile (le Radio-Club F6KQV de Strasbourg) et je découvrais l’univers du « radioamateurisme ». Des Radioamateurs chevronnés me permirent de faire mes premiers pas dans ce qui allait devenir une réelle passion par la suite. Une fois par semaine, je m’y rendais et je suivais des cours de règlementation radioamateur, de technique également (électronique, montages, émission, réception, antennes, etc.) et enfin de télégraphie (le fameux code « Morse »).

    Le jour de l’examen, en 1986 à la DTRE de Nancy, sur Minitel (eh oui !), il fallait répondre à des séries de questions (pour les licences F1 et F6) puis en plus – si l’on passait la licence F6 : examen de télégraphie.

    Chaque radioamateur possède en effet un indicatif personnel et unique dans le monde, composé en France de la lettre F, puis, à l’époque, d’une lettre (A, B, C, D ou E) précisant la classe d’émission. Il existait alors pas moins de cinq licences différentes, FA1/FB1/FC1/FD1 et FE6 (cette dernière catégorie concernant les FD1 avec trois ans ou plus d’exercice).

    Je reçus, une fois l’examen passé avec succès, mon certificat officiel délivré par l’administration (PTT Télécommunications – DTRE) daté du 10 mars 1986 et je découvris enfin mon indicatif : FC1LOC ! J’avais 21 ans.

    Je n’avais pas passé la télégraphie et obtenais donc la Classe 2 d’émission (le fameux « C ») avec un accès aux bandes de fréquences supérieures aux 30 MHz uniquement (les bandes inférieures, dites « décamétriques », étaient réservées aux radioamateurs de Classe 1).

    Je fis donc mes premiers pas sur la bande des « 2 mètres » : sur 144 MHz avec un petit émetteur-récepteur (que je possède toujours) et au sein du Radio-club, lorsque nous montions par exemple sur les points-hauts (au Champ du Feu en l’occurence) à l’occasion de concours (contests) type « Championnats de France » par exemple (il fallait dans un temps délimité – 24 heures, en général – cumuler le maximum de contacts dont la distance délivrait des points, ce qui permettait un classement final). Mais au-delà de cet esprit de compétition, il fallait voir l’ambiance, avec le montage de l’antenne, le démarrage du groupe électrogène, les premiers appels, les rares heures de sommeil, le froid du petit matin, bref : des moment toujours inoubliables.

    Puis, après ces premiers instants, les aléas de la vie m’ont éloigné de l’activité radioamateur. Dix ans, vingt ans… (suite…)

  • Ce 19 décembre 1964

    Ce 19 décembre 1964

     Il n’y a pas un 19 décembre ou un 21 juin qui puisse passer sans que le souvenir de ce moment unique ne me revienne en mémoire. Je parle bien sûr du grand, du puissant, du terrible discours qu’André MALRAUX prononça ce 19 décembre 1964 devant le Panthéon, célébrant l’entrée de Jean MOULIN en ces lieux que la Patrie reconnaissante dédie aux Grands Hommes. Jean MOULIN, trahi, fut arrêté à Caluire, ce funeste jour du 21 juin 1943, avant d’être conduit au siège de la Gestapo. Il trouvera la mort en gare de Metz, dans le train qui le transportait en Allemagne, le 8 juillet 1943.

    « (…) Aujourd’hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n’avaient pas parlé ; ce jour-là, elle était le visage de la France… »

    (suite…)

  • Une pure horreur

    1942 – 2012 : 70 ans.

    1942 : une année noire pour l’extermination des Juifs d’Europe.

    Quelle cérémonie poignante, aujourd’hui, à la synagogue de la Victoire, à Paris. Les mots avaient une telle puissance. Les larmes versées une telle force.

    Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a dit : « 70 ans après la Shoah (…), l’antisémitisme renaît un peu partout de ses cendres »…

    « Le premier meurtre d’enfants juifs depuis la Shoah a été perpétré cette année à Toulouse. Nous venons de vivre un tournant grave » a rappelé le Président du Consistoire central israélite de France, Joël Mergui.

    Cérémonie particulière, aussi, car, fin juillet 1942 – soit une quinzaine de jours après l’effroyable événement de la rafle du Vélodrome d’Hiver – cette synagogue de la Victoire avait été vandalisée et profanée par des membres du « parti populaire français »…

    (suite…)

  • La vie gagnera toujours…

    http://www.youtube.com/watch?v=nCHMCvjvT3U

  • Ce que nous avons vu…

    Il est des moments où nous comprenons sans effort ce que représente le terme humilité. Cette visite, résolument, en fait partie.

    Ô temps, suspend ton vol, écrivait le poète. Comme il avait vu juste. Le temps était suspendu. Nous étions là, seuls, face à ce que l’Histoire pouvait avoir de plus fort, de plus majestueux à nous livrer. Minuscules devant l’immensité. Conscients que cet instant  restera à jamais gravé dans nos mémoires. Cette escapade à Paris nous avait conduit devant le Panthéon.

    Imposante bâtisse dont l’origine remonte à Louis XV qui avait projeté de construire une église gigantesque à la gloire de Sainte Geneviève. Dans un style néo-classique, la construction sera menée par Soufflot puis, après sa mort, par son plus proche élève. Car il en aura fallu des années pour qu’une telle entreprise soit terminée… Puis les aléas des périodes traversées ont régulièrement modifié la destination de ce monument : entre religieux et républicain. Il faudra attendre le XIXe siècle, en 1885 exactement, avec l’inhumation de Victor Hugo, pour que le Panthéon devienne définitivement ce lieu où la Patrie reconnaissante accueille ces grands Hommes.

    Quelle visite passionnante, livrant les détails étonnants de ces décors peints et sculptés du XIXe siècle, la reconstitution de l’expérience du pendule de Foucault de 1851… (suite…)

  • Je sais, je sais…

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=YDuld41PCV8

  • We Want Sex Equality : What a film !

    Au printemps 68 en Angleterre, une ouvrière découvre que, dans son usine, les hommes sont mieux payés que les femmes. En se battant pour elle et ses copines, elle va tout simplement changer le monde…

    Quelle lutte !…

    Avec l’actrice Sally Hawkins ; vous savez : l’institutrice pétillante dans « Be Happy » !

  • Non, vraiment…

    Selon le contexte, online ça ne fonctionne vraiment pas…

  • L’Alsace dans le Sud

    Lorsque la ville de La Seyne sur Mer accueille pour quelque jours l’Alsace, la magie opère ! Il faut dire que les stands alsaciens sont arrivés mercredi dernier, dernier jour d’un déluge qui, depuis plusieurs semaines, a fait tant de dégâts dans la région. L’installation, mercredi, ne fut pas des plus simples – c’est un euphémisme ! – tant la pluie était diluvienne (ce qui a fait perdre une demi-journée en moyenne à tous les commerçants venus de si loin)… Mais quelle joie de retrouver dans le Parc de La Navale, à La Seyne, donc, ces stands hauts en couleurs, présentant tous les produits qui font la richesse de cette belle région de l’est. Et la culture aussi, avec, sur cette musique si typique, ces danses folkloriques commentées au micro par un spécialiste de la chose, devant un public nombreux dont l’intérêt se mélangeait à l’étonnement. Ah ! Les bretzels, ces confitures, et autres bredele (littéralement « petits gâteaux »). Et cette bière d’Alsace à la pression, cette choucroute, ces spaetzle (variété de pâtes alsaciennes) ! Sans oublier les kougelhopfs, les célèbres vins des vignobles alsaciens et l’eau de vie locale… (suite…)
  • Victor Hugo disait…

    Ce qu’écrivait le grand Victor Hugo à l’occasion de la parution de son oeuvre magistrale « Les Misérables », en 1862…