Étiquette : Marseille

  • Shahnourh Varinag Aznavourian, tel était son nom.

    Shahnourh Varinag Aznavourian, tel était son nom.

    Il fallait s’y attendre, bien sûr. On s’y attendait, évidemment. Mais nous avons été saisis par la nouvelle de la disparition de Charles Aznavour comme jamais un tel événement nous aurait marqué : choc immense, profonde tristesse, vive émotion. 

    Les hommages ne tarissent pas depuis hier. Quoi de plus normal. De la part d’amis proches jusqu’à des messages du monde entier. Car cet artiste dépassait largement le public français. Le 19 septembre dernier il était encore au Japon pour son « Japan Tour 2018 ». Et le projets ne manquaient pas. Charles Aznavour se projetait dans l’avenir, avec la volonté de ceux qui ont vingt ans.

    © Erik Berchot (https://www.facebook.com/erik.berchot)

    Ce monument de la chanson semblait à ce point éternel : le temps semblait ne pas avoir de prise sur lui… Très récemment, nous avions appris qu’il passerait en concert à Marseille : il fallait voir et entendre Monsieur Charles Aznavour ! C’est ainsi que le 23 janvier 2018 au Dôme, oui, nous y étions. Et quel spectacle ! 

    (suite…)
  • If

    If

    Partir.

    Partir loin, pour espérer voir du beau, de l’étonnant, du dépaysant, voilà le sens de bien des voyages. Partir loin pour s’évader. Partir loin pour mieux revenir.

    Et puis, un jour, au lieu d’aller chercher si l’eau est plus bleue dans la mer d’à côté, ou encore plus loin, notre choix fut de rester tout simplement là. Après un moment maritime aux airs de croisière, impression que ce soleil estival renforçait, nous accostâmes aux abords d’une forteresse voisine.

    Une véritable île forteresse, liée éternellement à une oeuvre littéraire devenue mythe. Première forteresse royale de Marseille, François Ier en fut à l’origine. Plusieurs siècles passeront, qui contribuèrent à son développement. J’ai nommé le Château d’If. Bâtisse aux trois destinées : protéger les côtes d’une invasion, couvrir les sorties et le mouillage de la toute nouvelle flotte de galères royales, et surveiller Marseille, rattachée au Royaume de France en 1480. (1)

    Nos yeux découvraient un si bel édifice aux lumières imposantes, contrastant fortement avec les obscurités visibles de certains intérieurs. Le soleil n’avait pas faibli, bien au contraire. Devant nous, une vaste cour, des escaliers vers l’étage et, tout autour, trois tours : « la tour Saint Christophe au nord-ouest – qui permet de surveiller la mer, à vingt-deux mètres de hauteur. Puis les tours Saint Jaume et Maugovert au nord-est et au sud-est ». (2)

    Sur deux niveaux, de lugubres cellules et cachots.

    Cellule du compte de Mirabeau. Cachot dit des « condamnés à morts ».

    [Public domain] Wikimedia Commons

    Cellule où reposa la dépouille du général Jean-Baptiste Kléber, natif de Strasbourg, dont il lui resta, pour dernier souvenir, ces images du Caire, où il fut assassiné. Là, dans cette cellule, les illustres restes furent même oubliés de la Nation. Quarante années plus tard, on s’en souvint enfin et les honneurs nationaux lui furent rendus, dans sa ville natale. Une réalité qui aurait pu être fiction.

    Au rez-de-chaussée, le mythe commence. Ici, la cellule dite « d’Edmond Dantès ». Là, le cachot de « l’abbé Faria ». Par les ouvertures, la mer, d’un bleu profond. Au loin, imposante, blanche de lumière, majestueuse, Marseille. Voici l’épicentre de l’oeuvre magistrale de Dumas. Une fiction qui s’est si bien mêlée à la réalité.

    Puis nos pas nous menèrent à un endroit intéressant : le restaurant « Marseille en face ». Marseille était bien en face et la cuisine fort succulente. Avec une découverte : les kaaek libanais : de délicieux biscuits fourrés à la datte, avec de la farine à la place de la semoule (à la mode égyptienne). Bravo, le chef Bruno ! Enfin, on dit que les Marseillaises et Marseillais ne connaissent pas cet endroit. Alors, sachons rester discrets.

    (Vous n’avez rien vu.)

    L’îlot d’If fait partie de l’archipel du Frioul. Une nouvelle petite croisière nous conduisit vers les îles Ratonneau et Pomègues. Randonnées agréables, cheminements entre ciel et terre, avec la mer comme luxueux écrin.

    Une journée idéale, exceptionnelle, à bien des égards. Véritable évasion. Réel dépaysement. Nous avons vu du beau, croisé de l’étonnant. Célébration parfaite d’un printemps enfin là, qu’il nous tardait tellement de retrouver.

    En deux mots comme en cent : Molto Bene !

    Notes :

    1.- Mots tirés du site « http://www.chateau-if.fr »

    2. – Précisions du site « https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d%27If »

  • Connaissez-vous NoNo ?…

    Connaissez-vous NoNo ?…

    Oui ! NoNo, comme le Théâtre NoNo !

    Quelle découverte, le Théâtre NoNo !

    Quel moment incroyable vécu samedi dernier à l’occasion de la soirée de présentation de la saison 2016-2017 !

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    Photo : Théâtre NoNo

    En associant la scène et des projections sur grand écran, cet inventaire des futurs spectacles laisse présager une saison passionnante autant que colorée. Dans le décalage permanent, mais sans jamais sombrer dans la vulgarité, toujours dans le respect de l’autre, avec cette ambiance surréaliste, festive et joyeuse. Et cette générosité de tous les instants… (suite…)

  • Un samedi soir marseillais

    Un samedi soir marseillais

    Belle soirée… Sans que rien n’ait été réellement prévu, la douce température de cette fin d’après-midi engageait à la flânerie. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés sur ce Vieux Port métamorphosé. Une douce lumière flottait délicatement, quelques enfants qui avaient participé au carnaval de la ville jouaient aux alentours, dans leurs déguisements colorés.

    Plus surprenant encore, cette structure semblable à un plafond recouvert d’un gigantesque miroir, sur toute sa surface. Il s’agit  de L’ombrière, une structure métallique de 6 mètres de haut permettant de faire un peu d’ombre aux passants et aux marchands de poissons, mais surtout de refléter le plan d’eau du Vieux Port grâce à ce plafond-miroir que l’on doit à Norman Foster, l’un des plus célèbres architectes au monde. (suite…)

  • Opérette marseillaise

    VENDREDI 9 décembre 2011,dans la salle Paul Eluard, à La Ciotat, fut interprétée une opérette marseillaise en 2 actes, 10 scènes et 24 chansons :

    A MARSEILLE, UN SOIR
    De Georges Crescenzo

    Dans le cadre de la programmation de l’association « Passion’ARTS »

    « Aux quatre coins du monde, indiscutablement
    On aime sa faconde et ses mille défauts charmants
    Elle a la grâce brune des filles du midi
    Il n’en existe qu’une, voilà pourquoi chez nous l’on dit :
    (suite…)