Encore un grand, que dis-je, un immense artiste, qui nous quitte.
Suzanne takes you down to her place near the river
You can hear the boats go by
You can spend the night beside her (1)
Léonard COHEN, c’est cette voix, ces textes, ces mélodies.
It’s true that all the men you knew were dealers
who said they were through with dealing
Every time you gave them shelter (2)
Fin octobre, l’annonce de la sortie de son dernier disque – You Want It Darker – m’avait rempli de joie. Je l’ai rapidement commandé au format vinyle, bien sûr. Le CD m’aurait été envoyé dans les prochains jours. Mais le vinyle ne sera disponible que plus tard. Qu’à cela ne tienne.
When they poured across the border
I was cautioned to surrender,
this I could not do;
I took my gun and vanished. (3)
L’écoute de (vrais) disques sur la platine conduit à la patience. Celle d’admirer d’abord la couverture. Celle de sortir précieusement le disque de sa pochette. Celle de le placer au centre de la platine et de lancer l’écoute. Celle d’accepter de se lever pour passer à la face B. Celle de le replacer enfin dans sa pochette puis de la ranger à la place qui lui est due. (suite…)