Étiquette : Culture

  • A propos de la langue persane

    La semaine dernière je découvrais le film iranien « Theroun ». Or je me suis aperçu qu’un aspect particulier n’avait pas été abordé. En plus de ces images, de cette histoire, il fallait souligner une autre dimension intéressante : la langue. Ce film était projeté en effet en version originale sous-titrée en français.

    Nous avons donc eu le plaisir rare d’entendre pendant près de 98 minutes le persan tel qu’il est parlé en Iran. Cette langue appelée le farsi est plus proche de nous qu’on pourrait le penser.

    Voici un extrait très complet disponible sur Wikipedia concernant le farsi :

    La langue persane est appelée farsi en Iran.

    Le farsi est parlé en Iran (plus de 70 millions de locuteurs), en Afghanistan (16 millions), au Tadjikistan, au Bahreïn (minorité iranophone) et en Ouzbékistan (minorité tadjik). Il a le statut de langue officielle dans les trois premiers pays cités. (suite…)

  • « Theroun » – Téhéran

    Quel film, les amis !

    «Theroun» ou le vrai visage de l’Iran

    (…) Autant de contraintes qui ont influencé son travail sur le plan technique. Tournant avec une équipe franco-iranienne réduite et des moyens léger, Nader T. Homayoun a dû s’en tenir à la règle de trois scènes par jour durant environ trois heures de tournage. Des scènes qui étaient immédiatement copiées et enregistrées sur plusieurs disques durs conservés à des endroits différents de la ville. (…) (source : swissinfo.ch)

    Une belle émotion que ce film. Quel dépaysement aussi ! Ces vues de Téhéran dès le début, Ibrahim qui mendie un bébé dans les bras, jusqu’à la disparition de ce dernier et la découverte d’un trafic d’enfants… Rythme soutenu, humour, rebondissements, dialogues remarquables : ce film hors normes nous livre un véritable documentaire sur cette ville – que les riches appellent Téhéran et les pauvres, en argot « Theroun ». (suite…)

  • Serait-ce… le printemps ?

    Alors que la rose s’est déployée, non loin une autre s’apprête à voir le jour tandis que le citronnier semble également renaître de ce trop long sommeil hivernal…

    Printemps

    Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
    Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
    Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
    Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
    Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
    L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
    Il semble que tout rit, et que les arbres verts
    Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
    Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
    Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
    A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
    Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

    Victor HUGO (1802-1885)
    (Recueil : Toute la lyre)

  • Zahor, souviens-toi…

    Le dernier dimanche d’avril est consacré à la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation

    Je ne puis oublier cette visite effectuée l’été 2007 au seul camp de concentration implanté en terre française, je veux parler du sinistre camp de Natzweiller-Struthof. Nous étions en plein milieu de l’été et pourtant, arrivés sur les lieux, le ciel était couvert, sombre, l’air humide. Les éléments nous avaient livré ce camp dans une ambiance indescriptible. Seul le silence avait sa place en ces lieux de mémoire…

    Cette visite nous permit de découvrir sans détour ce que des hommes, en d’autres temps, avaient pu faire à d’autres hommes rétrogradés au rang de « sous-hommes ». Quelle cruauté… Il y aurait tant à dire sur ce moment vécu là où tant d’autres perdirent leur vie dans de telles conditions…

    Arrivés dans une pièce, nous découvrîment un sinistre dispositif : une table de dissection… (suite…)

  • Célébrons l’Espérance

    Chers amis,

    L’hiver est derrière nous. Avec le printemps nous sentons les jours de rallonger imperceptiblement. La lumière s’affirme. A ce jour, 3 avril, la longueur du jour est de 12h50, soient 770 minutes ! Les ténèbres occupent quant à eux 670 minutes. Le côté obscur est donc minoritaire…

    Suivons la course du soleil qui grandit. Apprécions le moment présent. Car avec le prochain solstice d’été – qui marque comme chacun sait le jour le plus long de l’année – s’engagera la lente descente jusqu’au moment du solstice d’hiver que nous avons atteint dernièrement, le 21 décembre 2010 à 23 h 45 min 42 s.

    Mais alors, rien n’est jamais figé ? L’été il fait beau mais les jours vont décliner, annonçant le retour programmé des ténèbres ; l’hiver nous devrions déprimer or des lumières nous permettent de tenir (Hannouka, Noël, etc) et, le solstice en vue, l’espérance nous gagne de revoir les jours grandir bientôt… A l’instar du ying et du yang, il y a un peu de noir dans le blanc et un peu de blanc dans le noir… Les oppositions complémentaires. Que serait l’un sans l’autre ?…

    Il nous est donc impossible de ranger ces deux pics solsticiaux en deux catégories distinctes l’une de l’autre. Non : car c’est bien d’un cycle dont il s’agit. De même qu’au solstice d’hiver, les jours commencent à croître annonçant le solstice d’été qui lui-même conduira au solstice d’hiver, notre vie n’est sûrement qu’une perpétuelle interaction composée d’inspiration et d’expiration… (suite…)

  • La Rafle

    Le film qui fera date

    Sortie le 10 mars

    Avec Jean Reno, Gad Elmaleh, Mélanie Laurent, Anne Brochet, Sylvie Testud…

    Un film de Roselyne Bosch

    1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de Juin, il doit aller à l’école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine… Il reçoit les encouragements d’un voisin brocanteur. Les railleries d’une boulangère.

    Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.

    Du moins le croient-ils, jusqu’à ce matin de 16 Juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule…

    Du Vélodrome d’Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.

    De ceux qui ont orchestré, de ceux qui ont eu confiance, de ceux qui ont fui, de ceux qui se sont opposés.

    Tous les personnages du film ont existé. Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.

    Un film dur, qui laissera des traces dans la conscience française. (suite…)

  • Club Amadeus

    Chers amis,

    A noter d’urgence :

    Club Amadeus

    organise toute l’année des Ateliers de concerts (Concerts pédagogiques tous publics)

    Objectifs :

  • Etre en contact avec la virtuosité des artistes
  • Découvrir différents styles de musique
  • Découvrir des artistes professionnels
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    Fréquences : 5 par an

    Durée : 1h30 à 2h00

    Tarif : 10 Euros

    Lieu : Salle de concert de l’école culturelle Club Amadeus, 1555 Chemin de la Carreirade d’Allauch 13400 Aubagne (parking privé avec accès handicapés)

    1ère date : Samedi 17 octobre à 18h00

    Nous ne voulons pas dévoiler le programme du 1er atelier de concerts afin de garder un effet de surprise.

    Réservations : 04 42 03 39 21
    + de renseignements sur www.club-amadeus.fr

     


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  • Vous reprendrez bien un peu de hauteur ?…

    Ils sont rares, ces moments ; inattendus, d’une infinie intensité, que l’on peut croiser parfois, comme ce mercredi après-midi lorsque, revenant d’Aix, j’écoutais France Inter. Après le flash de 17h00 débuta l’émission Nonobstant, présentée par Yves Calvi. Invité du jour : Yves Paccalet, philosophe, écrivain, journaliste, naturaliste, scénariste, ancien élève de l’ENS, venu parler de son livre qui venait de paraître (cf. plus bas).

    Au fil des kilomètres, j’écoutais avec attention de plus en plus grande les propos tenus par cette personnalité. Quand arriva l’un des passages qui me parut d’une telle clarté et d’une telle puissance… Mais que faire : rien pour enregistrer à proximité. Force et beauté de l’éphémère : j’écoutais, j’appréciais pour la seule et unique fois…

    (suite…)