Je viens de lire ceci sur le site de MacGeneration : « Un véritable Apple I a été retrouvé par une société de recyclage de matériels informatiques, dans un lot que lui avait offert un particulier. La machine a été vendue 200 000 $ à un collectionneur privé. Maintenant, la société californienne CleanBayArea espère retrouver la donatrice. Elle souhaite lui rétrocéder la moitié de cette somme, soit l’équivalent de 91 000 euros. »
Voici le fameux Apple I, commercialisé en avril 1976. Son prix était alors de 666,66 $. Il fut conçu dans le garage de la famille Jobs (ci-dessous Steve Wozniak et Steve Jobs).
Les spécifications techniques étaient les suivantes :
Processeur : MOS Technology 6502 8 bits cadencé à 1 MHz
Bus système : 1 MHz
Mémoire vive : 8 Ko, extensible à 64 Ko
ROM : 256 octets
Affichage : 40×24 caractères
Emouvant, isn’t it ?
La production de l’Apple I fut arrêtée en mars 1977, avec l’apparition de son successeur, l’Apple II.
En mai 2013 un Apple I avait été vendu au prix de 671.400 $ (environ 611.337 €). Le record précédent datait de juin 2012 avec une vente à New York d’un montant de 374.500 $ (environ 340.967 €). La cote de l’Apple I semble donc à la baisse avec une transaction à 200 000 $ en 2015 (182.108 €)… Quoi qu’il en soit, au train où vont les choses, ce n’est pas demain la veille que je me séparerai de mon vénérable Apple //e !
En Arabie saoudite, malgré une mobilisation internationale sans précédent, la Cour suprême confirme la condamnation à 10 ans de prison et à 1.000 coups de fouet pour le blogueur Raif Badawi, emprisonné en 2012 et condamné en 2014 pour « insulte à l’islam. Une décision attendue avec angoisse par ses proches, à commencer par son épouse Ensaf Haidar. (Lire la suite sur le site de France Info)
Je relaye cet article de franceinfo.fr à propos de l’écrivain et blogueur Raif BADAWI, né le 13 janvier 1984 (il a 31 ans), à Khobar, en Arabie saoudite, où il se trouve actuellement emprisonné. Rappel des faits (source Wikipedia) : En 2008 il ouvre le site Free Saudi Liberals, militant pour une certaine libéralisation de la société dans ce pays. Accusé d’apostasie (renoncement à sa religion) et d’insulte à l’islam, il est emprisonné depuis juin 2012. Il a été condamné à 1000 coups de fouet et 10 années de prison. Son avocat Waleed Abu al Khair est également emprisonné. L’application de la sentence de flagellation a débuté le , suscitant des protestations de plusieurs gouvernements puis de l’ONU.
C’est un véritable combat que mène depuis plusieurs mois Ensaf Haidar, l’épouse du blogueur saoudien Raif Badawi, condamné à 1 000 coups de fouet et 10 ans de prison dans son pays. Cette femme sillonne l’Europe pour plaider sa cause, soutenue par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme.
MORIAL organise une conférence le jeudi 28 mai 2015, à 19 heures, à la mairie du 16e arrondissement de Paris, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et la mairie du 16ème arrondissement de Paris, sur le thème :
« Et les enfants furent sauvés »
Et parmi les sujets abordés au cours de cette conférence figure une histoire qui m’a été racontée par un excellent ami, pas plus tard que le week-end dernier, alors que nous nous étions rendus à la Sainte-Baume. Ce n’était pourtant pas la première fois que je me retrouvais en ces lieux où les beautés naturelles rejoignent les dimensions spirituelles. Le Massif de la Sainte-Baume se présente sous la forme d’une muraille de calcaire s’élevant à plus de 1100 m d’altitude et se développant d’ouest en est sur près de 14 kms de long. La grotte de Sainte-Marie-Madeleine est devenue un lieu de pèlerinage chrétien réputé ; des Dominicains assurent actuellement, en plus de l’accueil à la grotte, la gestion de l’hôtellerie de la Sainte-Baume.
Revenons à notre histoire (source http://www.morial.fr).
Combien de fois ai-je souhaité pouvoir rendre hommage à celui qui, chaque fin de semaine, nous permet de voir plus loin, plus haut, depuis les épaules des géants…
Sur les épaules de Darwin, sur les épaules des géants. Se tenir sur les épaules des géants et voir plus loin, voir dans l’invisible, à travers l’espace et à travers le temps… Par ces mots commençait l’émission de samedi dernier. Combien de fois, me suis-je laissé captiver par cette voix si particulière qui aborde tant de sujets tous plus passionnants les uns que les autres, avec un simplicité et une poésie admirables. Oui, comment résister ? Mais quel rendez-vous exquis ! Alors quand ce samedi 16 mai, à 11h00, Jean Claude Ameisen – car c’est bien sûr de lui qu’il s’agit – nous a parlé du langage qui a commencé à voyager en silence, à travers l’espace et à travers le temps, puis qui a évoqué la Mésopotamie, le souverain Enmerkar, les caractères cunéiformes, l’immense Jean BOTTERO… Un domaine qui me passionne depuis si longtemps (celles et ceux qui me connaissent le savent bien). Ô temps suspends ton vol…
Ci-dessous figurent deux liens vers les deux épisodes de cette épopée intitulée « La Quête de la Vie-sans-fin » (du 9 puis du 16 mai). Plus bas vous trouverez une transcription des premiers mots de cette extraordinaire émission. Et tout à la fin, la bibliographie figurant sur la page de l’émission.
La quête de la vie-sans-fin (1), diffusée le 9 mai 2015 :
Sur les épaules de Darwin, sur les épaules des géants. Se tenir sur les épaules des géants et voir plus loin, voir dans l’invisible, à travers l’espace et à travers le temps. Pouvoir s’évader du présent et voyager à travers le temps, plonger notre regard dans le passé, et remonter le temps à contre-courant. Tenter de partager ce qu’il y a pu avoir, à la fois d’unique et d’universel, dans chacun de ceux qui nous ont précédés. S’ouvrir au monde et aux autres, ressentir que nous sommes faits de l’empreinte de ce qui a disparu, de celles et de ceux qui ont disparu, que nous sommes faits d’absences, de la présence de l’absence de ce qui demeure en nous de tout ceux qui nous ont précédés.
Je veux savoir – dit Borgès – Je veux savoir à qui est mon passé. Je suis tous ceux qui ne sont plus. Je suis dans la soirée, ces gens perdus. Aller à la rencontre de notre passé, tenter de faire ressurgir à la lumière une part de ce qu’ont vécu tous ceux qui ne sont plus, lire et plonger soudain dans des mondes invisibles, voyager immobiles, à travers l’espace et à travers le temps, partir, nous perdre, puis revenir, renaître, plus riches de ce que nous avons vécu. Lire.
Il fut un temps où tout récit était un chant. Il n’y avait pas d’histoires, pas de poèmes, pas d’épopées, pas d’enseignements, pas de recherches qui ne soient incarnés dans la musique d’une voix, tout langage était oral. Plus tard, quand les images puis les mots ont commencé à s’inscrire dans la pierre, dans l’argile, le papyrus puis le parchemin, les récits n’eurent plus besoin de voix.
Les récits avaient acquis le pouvoir de traverser le temps en silence et d’attendre qu’un regard les éveille. L’écriture a donné au langage un pouvoir nouveau. Une capacité à persister, à être préservée sous forme de traces, sur un support matériel durable et transportable. Alors, le langage a commencé à voyager en silence, à travers l’espace et à travers le temps.
L’écriture et la lecture ont permis de voir, d’entendre, de découvrir une autre personne, en l’absence de cette personne qui peut être très loin de nous, ou avoir disparu depuis très longtemps. (…)
L’Epopée de Gilgamesh : le grand homme qui ne voulait pas mourir de Jean Bottéro éditeur : Editions Gallimard parution : 1992
L’Arche avant Noé de Irving Finkel éditeur : J.C Lattès parution : 2015
Mésopotamie: L’écriture, la raison et les dieux de Jean Bottéro éditeur : Folio Histoire parution : 1997
Lorsque les dieux faisaient l’homme. Mythologie mésopotamienne. de Jean Bottéro éditeur : Editions Gallimard parution : 1989
Le voyageur et la tour de Alberto Manguel éditeur : Actes sud parution : 2013
Gilgamesh. La quête de l’immortalité de Stephen Mitchell éditeur : Synchronique Editions parution : 2013
La proximité de la mer, une anthologie de 99 poèmes de Jorge Luis Borges éditeur : Editions Gallimard parution : 2011
Skin divers de Anne Michaels éditeur : Bloomsbury Publishing parution : 1999
Source : La quête de la vie-sans-fin / France Inter
Très bel article dans le dernier Libé week-End (2-3 mai) sur les caves des Hospices civils de Strasbourg. Outre le plus vieux vin (blanc) du monde datant de 1472, l’Histoire semble accompagner chaque litre reposant dans cette cave extraordinaire.
En matière de vins, nous connaissions les Hospices de Beaune, construites de 1443 à 1457, ou plus précisément, leur cave (qui ne se souvient pas de cette scène en ces lieux, dans la « Grande Vadrouille » ? :o) Là-bas, c’est le Bourgogne qui est à l’honneur. « Une ancienne cave à vin voûtée médiévale de plus de 300 mètres est construite sous les Hospices de Beaune. La réserve particulière de vin des Hospices y est conservée. Cette cave est ouverte à la visite publique uniquement durant la vente des hospices de Beaune », précise Wikipédia. (suite…)
Bien mieux qu’un « royal baby », une victoire royale !
Bravo le RCT ! Un sacré parcours et une belle confirmation ! Et de trois !
Une pensée pour l’ASM qui est sans conteste une grande équipe (on n’arrive pas à ce stade de la compétition sans un énorme niveau !).
Et vive le rugby surtout !
NB : Pour celles et ceux qui découvriraient cet article bien après la date de sa parution, le titre faisait référence, ce même samedi 2 mai 2015, à la naissance du « Royal Baby 2 » qui vit le jour à Londres.
Des radioamateurs partent au Népal : dans les cas de tremblements de terre importants ou autres catastrophes naturelles – comme la récente éruption du volcan Calbuco au Chili – les communications deviennent très souvent rapidement inopérantes. Les radioamateurs permettent alors de pallier aux défaillances dans ce domaine.
Qu’est-ce qu’un radioamateur ? Cette description synthétique de Wikipédia est parfaite : Les radioamateurs sont des personnes qui pratiquent, sans intérêt pécuniaire, un loisir technique permettant d’expérimenter les techniques de transmission et par conséquences d’établir des liaisons radio avec d’autres radioamateurs du monde entier. Beaucoup d’avancées technologiques sont dues aux radioamateurs, c’est par exemple grâce à eux que les fréquences au-dessus de 30 MHz sont aujourd’hui utilisées. L’activité radioamateur permet d’acquérir ainsi des connaissances techniques dans les domaines de la radio et de l’électronique et de développer des liens d’amitié entre amateurs de différents pays.
Je viens de ré-écouter sur ma platine disques cette formidable version de « Side by Side » (gravée sur l’un de mes précieux 45 tours d’époque et presque sans craquements, s’il vous plaît !…) interprétée par Ray Charles et Betty Carter (morceau qui faisait partie du disque « Ray Charles and Betty Carter », enregistré en 1960 et qui sortit en août 1961 sous le label « ABC Records ».
« Side by Side », de Harry M. Woods et Gus Kahn, est la sixième chanson de l’album et dure 2:23. Un 45 tours sortira en 1961 (c’est le nôtre !) qui contiendra, en plus de « Side by Side » : « Hit The Road Jack », « The Danger Zone » et « Together »). Il portera le numéro « ABC 45 90886 » (Label « ABC Paramount »). Deux morceaux par face ! :o) Une petite photo :
J’ai vu passer sur Twitter cette photo, publiée par EzidiPress et titrée :
« L’Espoir apporte l’Unité ainsi les Yézidis célèbrent leur Nouvel An ».
Plus tard je trouvais sur le site web, cette fois, de EzidiPress, un article dont cette photo est l’illustration. Un article d’Elias Kasem, militant Yezidi vivant aux Etats-Unis à Phoenix, Arizona.
Il aborde l’importance fondamentale de l’unité et de l’espoir chez les Yezidis, particulièrement depuis le 3 août 2014 pour ce peuple (voir ici)…
En cette période où le message d’Espérance accompagne les fêtes de Pâques et de Pessah, ayons une pensée pour ce peuple opprimé, sans oublier les chrétiens d’Orient ni ceux du Kenya… Et espérons que cette nouvelle année soit pleine d’espoir et d’unitépour les Yezidis !…
Je vous souhaite à toutes et tous de très bonnes fêtes de Pâques et de Pâque (Pessah) !
La Pâques chrétienne aura lieu dimanche et lundi (5/6 avril 2015) et la Pâque juive démarre ce soir Vendredi 3 avril 2015 à 20h05 (veille du premier jour de la fête) et se terminera samedi 11 avril 2015.
A la fin de la semaine dernière a commencé la fête de Nowrouz. Précisément en France le vendredi 20 mars 2015 à 23h45m11s et en Iran, samedi 21 mars 2015 à 02h15m11s.
Depuis le 23 février 2009, l’UNESCO a fait de Nowrouz une journée internationale figurant dans la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Nous avons souvent eu l’occasion d’évoquer cette fête dans ce blog. Rappelons seulement que « Now » et « rouz » signifient respectivement « nouveau » et « jour ». Par ailleurs revenons rapidement sur les Haft Sîn (les sept « S ») ; il s’agit – nous avions maintes fois abordé ce sujet – de sept éléments dont le nom commence par la lettre « s » (sin dans l’alphabet persan). On les dispose sur la table et ils y restent jusqu’au 13e jour après le nouvel an. Voici quelques exemples :
Une belle idée lecture ! Lorsqu’il y a quelques temps j’ai appris l’existence du livre de Saïdeh Pakravan, je me suis empressé de me le procurer dans ma librairie favorite, « Au poivre d’Ane » (1).
Publié par les éditions Belfond, j’ai d’abord été étonné par la sobriété de la couverture de ce roman. Presque bi-colore, on y distingue titre et nom de l’auteure ainsi qu’une représentation de la célèbre Tour Âzâdi de Téhéran, colorée de rouge et sur laquelle on distingue les yeux d’une jeune personne…
Voici ce que nous livre la quatrième de couverture :
Âzâdi signifie « liberté » en persan. Il y a ceux qui la rêvent et ceux qui en paient le prix. Téhéran, juin 2009. Après des élections truquées, une colère sourde s’empare de la jeunesse instruite de Téhéran. Dans la foule des opposants la jeune Raha, étudiante en architecture, rejoint chaque matin ses amis sur la place Azadi pour exprimer sa révolte, malgré la répression féroce qui sévit. Jusqu’au jour où sa vie bascule. Après son arrestation, et une réclusion d’une violence inouïe, ses yeux prendront à jamais la couleur de l’innocence perdue… Tout en levant le voile sur une psyché iranienne raffinée et moderne, sans manichéisme et avec un souffle d’une violente beauté, Azadi raconte de façon magistrale le terrible supplice de celle qui cherche, telle une Antigone nouvelle, à obtenir réparation. Et à vivre aussi… là où le sort des femmes n’a aucune importance.
Dans la même journée, croisant ce matin un arbre en fleurs, comme il y en a tant dans les environs, somptueux éclaireurs d’un printemps tout en promesses ; et ce soir, fermant les volets, apercevant cette lune si lourdement emprisonnée qu’on s’en inquiéterait presque : que de contrastes… Puisque les images valent mieux qu’un long discours, voici ces deux instantanés.