LK Blog

  • Nounours, Nicolas et Pimprenelle sont tristes.

    Le « marchand de sable » a emmené le père de Nounours, Pimprenelle et Nicolas. C’est ainsi que Sandra Lacut annonçait pour l’AFP la disparition du créateur de Nounours, Pimprenelle et Nicolas.

    Né le 10 mars 1927 à Bruxelles, Claude Laydu est mort vendredi en région parisienne, à l’âge de 84 ans. (suite…)

  • Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu

    En fin de sa rubrique publiée dans le Nouvel Observateur de cette semaine, Delfeil De Ton mentionnait ces quelques lignes :

    « L’ancien déporté Sam Braun vient de mourir. A la sortie de son livre « Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu », je lui rendais hommage avec les gestes (Dailymotion, taper Delfei Sam Braun).
    C’était un homme »(suite…)

  • Souvenirs, souvenirs…

    Des Muppets, la chanson d’anthologie intitulée approximativement « Mahna manha » :

    Relevé sur Wikipédia : La série du Muppet-Show fut créée par Jim Henson et diffusée entre le 25 septembre 1976 et le 6 août 1981 sur le réseau ITV1. En France, la série a été diffusée à partir de 1977 sur Antenne 2.

    Les personnages principaux :

    • Kermit, la grenouille (VO : Kermit the frog)
    • Piggy, la cochonne amoureuse de Kermit (VO : Miss Piggy)
    • Fozzie, l’ours (VO : Fozzie Bear)
    • Le grand Gonzo (VO : Gonzo the great)
    • Rowlf, le chien pianiste, alias le « Docteur Bob » dans Les Vétérinaires à l’hôpital (VO : Rowlf the dog)
    • Scooter, le neveu du patron
    • Le Docteur Walbec Bunsen (VO : Dr. Bunsen Honeydew) et son assistant Beaker
    • Sam, l’aigle moralisateur (VO : Sam the Eagle)
    • Les deux vieux critiques dans la loge-balcon, Statler et Waldorf (Waldorf a une moustache)
    • Le Chef suédois (VO : Swedish chef)
    • Annie Sue, la chorus girl fan de Piggy
    • Hilda, l’habilleuse (VO : Hilde)
    • Beauregard, l’homme-à-tout-faire
    • Foo-foo, le caniche de Miss Piggy
    • Georges, le gardien
    • Le capitaine Jean Bondyork et le professeur Enrico Chonaille des Cochons dans l’espace (VO : Link Hogthrob et Dr. Julius Strangepork)
    • Wayne et Wanda, chanteurs d’opérette
    • Robin, le neveu « miniature » de Kermit
    • Camilla, la « poule » de Gonzo
    • Sweetums, l’énorme monstre poilu, cousin éloigné de Chewbacca
    • Rizzo, le rat (apparaît dans The Great Muppet Caper)
    • Clifford, présentateur du Muppet Tonight show
    • Spamela Larderson, la starlette (VO : Spamela Hamderson) (Muppet Tonight)
    • Johnny Fiamma, le crooner et son singe Sal Manella (Muppet Tonight)
    • Bobo, l’ours concierge (Muppet Tonight)
    • Seymour l’éléphant et Pépé, la crevette royale (VO : Pepe the Prawn) (Muppet Tonight) (suite…)

  • Quatuor « Les Balkanes » : entre émotion et grâce…

    [100e article] Une occasion spéciale !

    Tous les cent articles, nous célébrerons l’événement comme il se devra. Et l’occasion est vraiment trop belle :  revenons au festival « Musique en vacances » et à ces concerts qui nous ont maqués. Il en est un qui ne pouvait rester au rayon des simples souvenirs…

    C’est en fin de festival que le spectacle eut lieu. Sur la scène : quelques éléments disposés. Attente. Soudain, une mélodie délicate s’éleva derrière nous. Le public se retourne et aperçut – se détachant dans le halo de lumière présent à l’entrée – quatre chanteuses regroupées qui avançaient au rythme de leur chant.

    Ce dernier se termina au moment ou les Balkanes – car c’étaient elles – arrivaient sur la scène, en fin de leur parcours. Parfaite synchronisation. Arborant de magnifiques vêtements colorés issus du folklore bulgare, nous découvrions les quatre artistes qui nous enchantèrent avec leurs mélodies variées, leurs explications lumineuses, leur parfaite maîtrise de la scène.

    Les Balkanes 2011Nous venions de découvrir certains aspects de la tradition bulgare. Leur spectacle :  « Apolonia… ou les chants du Jardin de la Vie ». Voici quelques lignes tirées des explications données sur le site des Balkanes à propos de ce spectacle, sur leur site internet : (suite…)

  • Calice !

    Mais non, tabarnak ! Il n’est point question ici de religiosité, mais de parlure ! Celle que l’on pratique chez nos cousins de la Belle Province, nous avons nommé les Québecois ! Souvenirs des jouteurs de ce pays croisés lors de matches d’improvisation ou encore de l’ami Stéphane, venu de Sherbrooke passer quelques jours à la maison, il y a quelques années… Mais revenons à cette langue.

    Il faut remonter à la fin du 17e siècle pour constater que les colons arrivés en Nouvelle-France s’exprimaient dans un français comparable à celui parlé par la cour du roi. Même si par la suite, en France, la langue a changé, particulièrement après la Révolution française, il n’en fut pas de même au Québec où l’on continuait à pratiquer le français royal. Des siècles plus tard, l’anglais avait quasiment phagocyté la langue française dans bien des domaines. Heureusement, dans les années 60, une réaction nationaliste contribuera à la réhabilitation du français. Le premier roman en français québecois est écrit en 1964. Depuis, on ne compte plus les lives, chansons, films dans cette langue.

    Et il est un point particulier inséparable de ce français-québecois : les jurons ! Il est étonnant de constater que des appellations du domaine sacré aient pu ainsi entrer dans le langage commun. Il s’agit de sacres (ou autrement dit blasphèmes) tels que : Tabarnak ! Calice ! Ostie ! Calvaire ! Ciboire !

    Pour en savoir plus, et si l’on a la chance de se trouver à Québec d’ici le 2 septembre prochain, courez à l’exposition intitulée « TABARNAK, l’expo qui jure ! », organisée par le Musée des religions du monde : il y aura de quoi explorer l’univers des sacres !

    Coordonnées :

    900, boul. Louis-Fréchette
    Nicolet (Québec) J3T 1V5
    Tél. : 819 293-6148
    musee@museedesreligions.qc.ca

    Liens :

    La page du Musée des religions consacrée à cette manifestation

    Le français québécois (Site de la République libre du Québéc)

    Une page sur la parlure québécoise

     

     

     

  • Extravagance lyrico-déjantée…

    Le retour ? On pourrait dire. Mais notre éloignement était surtout dû au Festival « Musique en Vacances » de La Ciotat. Chargé de la communication internet ça prend… un certain temps (à l’instar du fût du canon cher au regretté Fernand Raynaud).

    Le moment est venu de faire un petit bilan. Une vingtaine de spectacles, tous plus différents les uns des autres, ce n’est pas rien. Et nous reviendrons avec plaisir sur ceux qui nous auront marqués. Oh, les critères de choix n’auront vraiment rien de scientifique ; quelle que soit la taille ou le style des formations : nous mettrons en exergue ceux qui auront su nous toucher.

    Honneur à ceux que nous avons découvert avec grande (c’est un euphémisme) surprise : le fabuleux duo Heiting-Soucasse. Après leur premier spectacle créé en 2007 intitulé « Bizet était une femme » et leur second (vu durant le festival) baptisé sobrement « Opéra Molotov », il devenait urgent de les faire connaitre !

    (suite…)

  • La Lune dans l’ombre de la Terre…

    Une éclipse lunaire se produit lorsque l’ombre de la Terre se projette sur la Lune. Deux conditions sont requises pour que cela arrive. D’abord, la Lune doit être pleine, c’est-à-dire que, par rapport au Soleil, la Lune doit se trouver juste derrière la Terre. Toutefois, comme le plan orbital de la Lune est incliné de 5° par rapport au plan orbital de la Terre (l’écliptique), la plupart des pleines lunes se produisent quand la Lune est au Nord ou au Sud de l’ombre de la Terre. Ensuite, une deuxième condition pour qu’une éclipse lunaire advienne est que la Lune doit être à proximité d’un des deux points d’intersection que son orbite fait avec l’écliptique. Ces deux points nodaux sont appelés respectivement nœud ascendant lunaire et nœud descendant lunaire. (Wikipedia)

    Ce que nous pouvons retenir c’est que lors d’une éclipse de Lune, cette dernière passe dans l’ombre de la Terre, comme le montre le schéma ci-dessous :

    (suite…)

  • Tahar Ben Jelloun et le « Printemps arabe »

    Idée lecture ! Tahar Ben Jelloun va publier, le 16 juin prochain, deux ouvrages consacrés aux révoltes arabes de ce printemps. « L’Etincelle » et « Par le Feu ».

    Qui a oublié ce vent de liberté soufflant sur ces pays arabes… A commencer par le martyr tunisien Mohamed Bouazizi qui s’immola par le feu, le 17 décembre 2010 ; geste qui initia ce que l’on appellera la Révolution du Jasmin dans ce pays. C’est son histoire que met en scène Tahar Ben Jelloun, dans « Par le Feu », un récit romancé.

    L’autre ouvrage analyse l’événement que représente la Révolte des pays arabes, « cet immense mur de Berlin qui tombe et a eu un effet libérateur un peu partout dans le monde (…) » a précisé l’auteur qui s’est « mis dans la tête » d’Hosni Moubarak ou Ben Ali. Dans ce récit, « L’Etincelle », il s’intéresse aussi aux révoltes qui se déroulent actuellement en Lybie et en Syrie.

    L’ETINCELLE
    ISBN / EAN : 9782070134717
    Prix indicatif : 11 €

     

     

     

    PAR LE FEU
    ISBN / EAN : 9782070134885
    Prix indicatif : 12 €

     

     

     

  • Immigration : aux frontières du droit

    En ce moment sur Canal + : « Immigration : aux frontières du droit ».

    E – DI – FIANT !

    SYNOPSIS (Telerama.fr) :

    La liberté, l’égalité et la fraternité sont-elles en danger ? En France, le discours politique et les lois se sont durcis à l’encontre des étrangers. Qu’est devenue la fraternité ? Depuis 2003, de nouvelles directives ont introduit des quotas stricts d’expulsions devant être remplis chaque année par les forces de l’ordre. Les opérations d’expulsion ont peu à peu conduit certains citoyens à basculer dans la désobéissance civile. La journaliste Manon Loizeau suit des sans-papiers pris dans les rouages administratifs et judiciaires. Des parents d’élèves, des professeurs ou des membres du corps médical tentent de les aider. Ces femmes et ces hommes ne sont ni militants ni politisés. Ils ont «juste» été émus par l’arrestation d’un père conduisant ses enfants à l’école, ou d’un voisin.

    Communiqué de presse RESF – 30 mai 2011

    L’immigration aux frontières du droit
    documentaire de Manon Loizeau
    Mercredi 1er juin 20h 50, diffusion sur canal +,

    (suite…)

  • Ma Quête

    Quête d’un instant, quête de toute une vie.

    L’important n’est pas le but mais le chemin que l’on aura parcouru.

    Mon Etoile, je te vois…


    La Quête

    (interprétée par Jacques Brel)

    Rêver un impossible rêve
    Porter le chagrin des départs
    Brûler d’une possible fièvre
    Partir où personne ne part

    Aimer jusqu’à la déchirure
    Aimer, même trop, même mal
    Tenter, sans force et sans armure
    D’atteindre l’inaccessible étoile

    Telle est ma quête
    Suivre l’étoile
    Peu m’importent mes chances
    Peu m’importe le temps
    Ou ma désespérance
    Et puis lutter toujours
    Sans questions ni repos
    Se damner
    Pour l’or d’un mot d’amour
    Je ne sais si je serai ce héros
    Mais mon coeur serait tranquille
    Et les villes s’éclabousseraient de bleu
    Parce qu’un malheureux

    Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
    Brûle encore, même trop, même mal
    Pour atteindre à s’en écarteler
    Pour atteindre l’inaccessible étoile

    20110523-051843.jpg
  • Roses

     
    Si belles, si fragiles…

     

    Mignonne, allons voir si la rose

    A Cassandre

    Mignonne, allons voir si la rose
    Qui ce matin avoit desclose
    Sa robe de pourpre au Soleil,
    A point perdu ceste vesprée
    Les plis de sa robe pourprée,
    Et son teint au vostre pareil.

    Las ! voyez comme en peu d’espace,
    Mignonne, elle a dessus la place
    Las ! las ses beautez laissé cheoir !
    Ô vrayment marastre Nature,
    Puis qu’une telle fleur ne dure
    Que du matin jusques au soir !

    Donc, si vous me croyez, mignonne,
    Tandis que vostre âge fleuronne
    En sa plus verte nouveauté,
    Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
    Comme à ceste fleur la vieillesse
    Fera ternir vostre beauté.

    Pierre de RONSARD (1524-1585)



    Roses écloses du jour.. Touches de couleurs délicates dans ce printemps naissant…

  • Pessa’h, un saut vers la Liberté

    Pessa’h – dénommée Passover dans le monde anglo-saxon – n’est autre que la Pâque. Sans « s ». Pessa’h, un terme signifiant « enjamber », « saut », comme l’Eternel a sauté au-dessus des maisons des hébreux en Egypte (voir Exode 12:13). Nous voyons dans le « saut » un rythme différent de celui d’une marche. Le passage d’un état à un autre état. « Car c’est en hâte que tu es sorti d’Egypte ».

    Sauter c’est aussi s’élever, passer d’un aspect spirituel à un niveau supérieur de connaissances. Le moment sera venu de distinguer de ‘hamets de la matsa. Eliminer le ‘hamets de la maison mais aussi – et surtout – l’occasion d’éliminer son ‘hamets intérieur :  préjugés,  orgueil,  violence,  colère,  fermentation ou aigreur, tout négatif envers l’autre ou nous-mêmes, ces mauvais compagnons de toute existence. Alors seulement pourrons-nous faire place à l’accueil de l’Autre et à la Grâce…

    La matsa qui ne contient que de la farine et de l’eau est aussi appelée Le’hem-Oni (pain d’austérité). Il s’agit de l’aliment central de la fête de Pessa’h. Dans le Zohar est écrit qu’elle est « aliment de la foi ». Revenons sur le départ rapide du Peuple d’Israël tel que décrit dans la Bible : Les Enfants d’Israël cuirent leur pâte sans levain en faisant des galettes plates et rondes parce qu’ils durent quitter l’Egypte en toute hâte ; ils n’emportèrent pas d’autres provisions (Exode, 12:39). Soutenus par la matsa, aliment physique, et portés par leur foi, aliment spirituel.

    Pessa’h, fête de la Liberté. Liberté d’un Peuple sorti d’esclavage, mais liberté pour chaque Etre débarrassé de son ‘hametz. (suite…)

  • 20 mars 2011 à 22h20…

    Chers amis,

    Ca y est ! L’hiver est bien derrière nous. Depuis le 20 mars dernier, à 22h20 précisément, nous sommes passés de l’autre côté du miroir. Ce jour-là, à cette heure, la Lumière est parvenue à rétablir l’équilibre avec les ténèbres. Et plus encore, en ce jour d’Égalité, d’équinoxe, nous venons d’entrer dans le règne du Jour qui ne cessera de croître, réduisant progressivement la nuit, jusqu’au Grand jour, le jour le plus long, celui du solstice d’été, le 21 juin.

    Alors, tandis que chacun fêtera – musicalement peut-être – ce jour particulier, il s’agira de percevoir un autre signal. Celui d’une nouvelle variation qui déjà s’annonce : celle de l’imminente réduction de la lumière qui ira de réduction en réduction, jusqu’à ce nouveau palier du 21 décembre : le jour le plus court de l’année… A ce moment où les lumières se font tellement rares, l’espérance est malgré tout en nous. Car bientôt, telle une étincelle providentielle, la petite lumière trouvera en elle l’énergie de grandir, envers et contre tout, avant de vaincre à nouveau, six mois plus tard. Alors Inanna pourra revenir sur terre. Perséphone également…

    Nous le voyons, tout n’est que cycle, rien n’est figé. Il y a un temps pour tout disait Qohélet. A celui de la pensée succèdera celui de l’action et inversement. Au plus haut de la lumière, déjà une inéluctable réduction est en marche. Alors qu’au temps du jour le plus petit, l’espoir vient d’un accroissement progressif. Tout comme le montre le symbole du Ying et du Yang : il y a un peu de blanc dans le noir et un peu de noir dans le blanc. Ainsi va la vie. Jusqu’au moment où ce cycle s’interrompra. Fin inéluctable également…

     

  • Un petit blanc contre beaucoup de choses…

    Chers amis,

    L’expérience de ces dernières élections cantonales est encore présente. Et avec elle son lot d’événements plus ou moins heureux. Nous retiendrons deux mauvais points, nous voulons parler du fort taux d’abstention et du score élevé du Front national.

    A priori, rien ne lie ces deux faits. Mais regardons cela de plus près…

    Que veulent donc nous faire comprendre les abstentionnistes dont on dit qu’ils composent le « premier parti de France » ?… Une contestation. Un ras-le-bol adressé au monde politique de notre pays.

    Notre propos ne vise pas à se questionner sur ce que l’on appelle la « crise de citoyenneté », d’autres ayant traité ce sujet. Il nous semble par contre important d’observer de quelle manière a été sacrifié – sur l’autel de la contestation – le vote républicain pour le transformer en vote extrémiste. C’est ici que nous retrouvons le score (toujours trop) élevé du Front national.

    Qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas de dire que ce parti – contrairement à ce que certains pensent – est devenu un parti républicain « comme les autres »… Non, non, mille fois non ! Ce parti fut créé en 1972 par Jean-Marie Le Pen. Celui-ci, repéré par Pierre Poujade, devint en 1955 le délégué général de l’Union de défense de la jeunesse française puis fut élu député de Paris – le plus jeune député de l’Assemblée nationale (il avait vingt-sept ans) en 1956. Il restera député jusqu’en 1962. Il sera plus tard directeur de campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour lors de la présidentielle de 1965. Ses dérapages ont jalonné son parcours politique (« les chambres à gaz sont « un point de détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale » éructa-t-il an 1987. L’année suivante ce fut le malheureux et nauséabond mot à propos de Michel Durafour – alors ministre de la Fonction publique : « Durafour crématoire »… D’autres paroles de ce gabarit ont tristement succédé à ces derniers, permettant sans l’ombre d’un doute de ranger ce parti aux côtés des formations d’extrême-droite, racistes, xénophobes et antisémites.

    Depuis, l’une de ses filles lui a succédé : Marine Le Pen (qu’il eût lors de son premier mariage). Et nous assistons à un changement dans la forme (mais quid du fond ?…). Exit les propos racistes et xénophobes, exit le visage et la voix de son père. Et les jeux de mots liés à son prénom participent de cette banalisation dangereuse en cours actuellement : « la vague bleu Marine »… Nous verrons à l’usure si la présidente du Front national saura conserver cette image de « parti comme les autres ». Le naturel pouvant aussi revenir au galop, à la première occasion.

    Mais revenons sur le glissement auquel nous assistons depuis un certain temps qui consiste à transformer le Front national en parti de la contestation. Cette mystification fâcheuse est dangereuse pour notre Démocratie ! Laissons ce parti à ses préoccupations premières qui trouvent leur source dans la fange de nos sociétés et de certains esprits. Mais, si un fond de fidèles à ce parti le sont et le resteront, nous n’irons pas jusqu’à dire que tous les électeurs du Front national sont racistes et xénophobes. Car nombre de nos concitoyens ont trouvé en ce parti le moyen – désespéré pour certains, certes – de faire entendre leur contestation. Et le FN sait surfer sur ce courant avec l’argument populiste qui consiste à renvoyer dos à dos les partis républicains tels que le PS et l’UMP (souvenons-nous le slogan de ces dernières cantonales : « contre le système UMPS »)… (suite…)

  • Sarah Nemtanu, une fabuleuse artiste…

    Née en 1981, Sarah Nemtanu est violoniste. Et quelle violoniste ! Après avoir étudié cet instrument au Conservatoire de Bordeaux où elle obtient une médaille d’or en violon et en musique de chambre, elle intègre le Conservatoire national supérieur de musique de Paris en 1997. Arrivée troisième au prestigieux Concours International Stradivarius en 2001, elle sera nommée l’année suivante premier violon solo de l’Orchestre national de France, avec lequel elle se produit également en soliste. Elle deviendra « révélation soliste instrumental de l’année » lors des Victoires de la Musique Classique 2007. Voilà pour les présentations…

    Mais il nous faut préciser qu’elle est l’une des vedettes principales du magnifique film que nous avions évoqué à l’époque de sa sortie en salle : « Le Concert », de Radu Mihaileanu. Non seulement c’est elle qui a interprété le concerto pour violon et orchestre de Tchaïkovski, mais en plus elle fut chargée de former l’actrice extraordinaire Mélanie Laurent. Durant des mois, la violoniste pédagogue a transformé peu à peu l’actrice en soliste. Visiblement, le résultat obtenu montre la grande qualité des enseignements de Sarah Nemtanu.

    Nous vous proposons ci-dessous de retrouver l’équipe du Concert qui s’exprime à l’occasion de la sortie du film en DVD et Blu-Ray. Nous avons le plaisir d’y entendre Sarah Nemtanu – considérée comme l’une des plus grandes violonistes actuelles – qui nous offre au début de la première partie une interprétation en direct du début de ce fabuleux concerto pour violon de Tchaïkovski. Présentation, en trois parties, tournée à la FNAC Montparnasse, à Paris, le 6 mars 2010. (suite…)