Catégorie : Politique

La politique a toute sa place dans ces colonnes, qu’elle soit locale ou nationale.

  • Retour sur le projet de loi « Besson »…

    Le ministre de l’immigration et de l’identité nationale a présenté le 31 mars 2010 en Conseil des ministres son projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité.

    Modifiant pour la 5ème fois en 5 ans le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), ce texte est marqué par une grave restriction des prérogatives du juge de la détention et des libertés avant une décision de reconduite à la frontière. Cette loi est ainsi une loi anti-juge autant qu’une loi anti-immigré. En limitant le contrôle du juge judiciaire elle accroît le risque d’expulsions mettant en danger la sécurité des migrants ou des demandeurs d’asile.

    Contrairement aux engagements pris par le gouvernement au moment de l’adoption en Europe de la directive retour, à laquelle s’était opposé le Parti socialiste au Parlement européen, ce texte va conduire à un allongement de la durée de rétention administrative des étrangers en France.

    Par ailleurs, en envisageant de donner au Préfet la possibilité de décréter zone d’attente de vastes territoires, le gouvernement élargit de manière exorbitante leur pouvoir.

    Le Parti Socialiste s’opposera lors de son examen au Parlement à un texte qui constitue un recul de l’Etat de droit dans notre pays.

    Le Parti Socialiste rappelle, par ailleurs, qu’il existe dans la boîte à outils européenne une directive sur la protection temporaire, transposée depuis 2005 en droit français, qui permet d’accorder la protection temporaire à des réfugiés arrivés en nombre, que ce soit pour les Afghans, comme l’avait proposé le Parti Socialiste en décembre dernier, ou pour les 123 kurdes dont l’arrivée sur le sol français en janvier a suscité le projet de loi.

    Communiqué du Parti socialiste (31 mars 2010)

    A lire – De l’une de nos correspondantes, pour information, ces trois documents :

    Communiqué du Syndicat de la Magistrature (31/03/2010)


    Communiqué du Syndicat de la Juridiction Administrative (01/04/2010)


    Communiqué du Syndicat des Avocats de France ( 02/04/2010)

  • Mémoire

    J’avais trouvé ce dessin je ne sais plus où. Il m’avait bien fait sourire à l’époque sans perdre sa dimension émouvante. Je partage… 🙂

     

     

     

  • Le Facebook de l'UMP fait un bide

    Du grand Guillon !
    (A propos, contrairement au bide évoqué ci-dessous, notre Coopol fonctionne à merveille : http://www.lacoopol.fr) !!!

    Le début :  » J’suis embêté, il paraît que le nouveau site web mis en place par l’UMP pour recruter de jeunes militants est un bide monumental. Il s’agit d’un forum de discussion sur le modèle de Facebook, baptisé en toutes implicité Les créateurs de possible. Les jeunes devaient s’inscrire, tchater, proposer des idées, et tout le monde s’en fout. Moins de 7.000 inscrits en 5 semaines. Du coup, Xavier Bertrand est furieux, ce site c’était son bébé. Il paraît que ça a coûté une fortune, on parle de 500.000 euros (…) « .

    La chronique de Stéphane Guillon :

  • Quel temps !…

    Chers amis,

    Un mois de silence… Une éternité pour certains ; un temps qui passe trop vite pour d’autres (comme moi)… Une nouvelle année 2010 déjà bien entamée pour laquelle je vous adresse (mieux vaut tard que jamais) mes meilleurs voeux.

    En ce moment, la campagne pour les élections Régionales a commencé. Comme tant d’autres ayant décidé de s’engager pour défendre certaines valeurs qui nous sont chères, je souhaitais apporter ma modeste pierre à l’Edifice.

    Mais même si cette démarche est prenante,  je repasserai régulièrement ici. Promis ! ;o)

  • Inquiétudes à la Mairie de La Ciotat !

    La semaine dernière, près de cent cinquante agents municipaux ont exprimé leur colère et surtout leurs inquiétudes – ô combien justifiées – en se rassemblant devant la porte du bureau d’un Maire… absent ce jour-là (ils ont alors été reçus par son directeur de cabinet).

    C’est la commission technique paritaire du 14 décembre prochain qui a provoqué un tel mouvement car il sera question d’une réorganisation des services municipaux qui concernera principalement les agents de catégorie C, autant dire les plus faibles salaires (« comme d’habitude », aurais-je envie d’ajouter)…

    On y parlera entre autres des critères d’attribution des bonifications indiciaires, variables selon la fonction de l’agent. Or, selon un rapport de la Chambre Régionale des Comptes – qui n’a pas été officialisé à ce jour – plus de deux cents fonctionnaires auraient touché de telles bonifications sans justification… Rien de bien important, diront certains, oui mais lorsque cela concerne les salaires les plus faibles, ces quelques dizaines d’euros sont loin, très loin d’être négligeables ! Surtout en ce moment !…

    (suite…)

  • Napoléon-le-Petit (Victor HUGO)

    Précision : pour retrouver le contexte précis lié à cet article, veuillez vous référer au précédent, intitulé “Résistance ! Défense des collectivités territoriales avec Michel Vauzelle”.

    hugo

    En janvier 1852, Louis-Napoléon Bonaparte — Napoléon III — signe le décret d’expulsion de Victor Hugo qui s’est violemment opposé au coup d’État du 2 décembre 1851.

    Réfugié à Bruxelles, Victor Hugo lui répond en août 1852 par la publication d’un texte de combat intitulé « Napoléon le Petit », l’un des plus brillants pamphlets politiques jamais écrits contre un despote.

    Le livre n’était plus disponible en France depuis une quarantaine d’années, aussi l’universitaire hugolien Jean-Marc Hovasse a-t-il eu la bonne idée de publier chez Actes-Sud une nouvelle édition critique de ce magnifique cri de colère et d’indignation. (Source : http://www.republique-des-lettres.fr).

    Pour certains passages, bien sûr, toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé est purement fortuite et indépendante de notre volonté… Allons !

    (suite…)

  • Résistance ! Défense des collectivités territoriales avec Michel Vauzelle

    Chers amis,

    Après une petite absence ces derniers temps, voici en guise de retour, un petit article sur notre montée à Paris le mercredi 2 décembre dernier, aux côtés du Président Michel Vauzelle, dans le cadre d’une action en faveur de la défense de nos collectivités territoriales dont la prochaine destruction est prévue par le gouvernement.

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    Départ, en compagnie de notre camarade Christine Abattu – dont la candidature a été retenue pour les prochaines régionales ! – en direction de  la gare Saint Charles où nous avons été accueillis de manière très sympathique par Patrick Menucci, vers 10h15. Le TGV démarra à 10h36 (mais bon, le TGV ne méritait pas vraiment les lettre GV avec ses 1h30 de retard à l’arrivée)… Enfin ! Vers 15h00 nous débarquâmes à Paris. Là, un petit comité d’accueil nous rassura : nous n’étions plus seuls !

    (suite…)

  • "Conscience" face à "progrès technologique"…

    Vous vous souviendrez certainement de ce que certains qualifiaient d’ acte manqué, à savoir ce vote « par erreur » (dixit l’intéressé) du député Jean-François Lamour concernant un amendement de Didier Migaud (PS) instaurant une taxe additionnelle sur les banques. Bercy parle d’une « erreur technique ». Ils étaient en fait deux députés UMP à n’avoir pas voté en fonction des consignes données : Jean-François Lamour et Geneviève Colot.

    Le député Jérôme Cahuzac (PS) précisait que M. Lamour semblait assez favorable à cette taxation, lors de son intervention en séance. Ironisant ensuite : « M. Lamour est un double champion olympique d’escrime qui nous affirme avoir manqué une touche ».

    Alors de deux choses l’une. Soit le système de vote dans l’hémicycle et bien trop complexe et l’on peut comprendre cette « erreur technique » de M. Lamour. Ou ce dernier (tout comme sa collègue) ont suivi simplement leur conscience en votant à l’inverse de la ligne fixée. Notre département investigation a trouvé une photo d’un boîtier de vote à l’Assemblée Nationale. Nous vous laissons juge :

    Pour - Contre - Abstention...
    Pour – Contre – Abstention…

    (Photo Assemblée Nationale)
  • Non au projet de réforme territoriale !

    Suite au discours de Nicolas Sarkozy du 20 octobre 2009, Michel Vauzelle et l’ARF réagissent au projet de réforme territoriale qui va à l’encontre de la démocratie locale, la décentralisation et la proximité.
    Michel Vauzelle dénonce également les mensonges du Président de la République qui pour justifier une réforme injuste pour les citoyens utilise de faux arguments. Attention, cette vidéo a été tournée avec un téléphone portable).

  • Nominations irréprochables ?…

    Octobre 2009 :

    La une de Libération – 14/10/2009.

    Retour en 2007 :


    NDLR : Pour Jean Sarkozy ça risque d’être encore pire que les autres : seulement 2 ans de droit et le reste de travers…

  • Un article béton !

    Nous avons récemment appris cette affaire relatée dans le numéro 903 du journal Charlie Hebdo paru cette semaine : les bétonneurs, rois de La Ciotat, seraient parvenus à saler la nappe phréatique, à trop vouloir construire toujours plus près du littoral…

    Mieux qu’un discours, je vous livre ci-dessous l’article en question : ça laisse rêveur… Que de telles pratiques puissent ainsi avoir lieu au détriment (c’est un doux euphémisme) de notre espace naturel, mais quelle honte !… Merci Charlie !

    Source : Charlie Hebdo du 7 octobre 2009 – n° 903 (en vente actuellement).

  • RASED toujours en alerte

    Durant 2008-2009, le rétablissement des 3000 postes RASED n’a cessé d’être revendiqué par tous, en même temps que les organisations syndicales s’attachaient à défendre le RASED lors de l’écriture de la nouvelle circulaire, notamment en prenant en compte les heures de coordination et de synthèse (voir le journal FSC n°328).

    Les 1500 maîtres spécialisés « surnuméraires » — finalement rétablis — y sont définis comme membres du RASED. Mais la vigilance est de mise à la rentrée et la mobilisation devra se poursuivre.

    En effet c’est une chute vertigineuse du côté des départs en formation. Pour les psychologues scolaires : 53 départs en moins (131 prévus contre 184 en 2008). Et pas plus de 120 départs en « E » et 46 en « G » contre respectivement 544 et 252 en 2007-08 !

    A noter que les départs en « D » seraient en augmentation, mais face aux besoins supplémentaires (ouverture d’UPI, enseignants référents) et aux manques (38,9% non spécialisés en CLIS en 2007-08), on est loin du compte.

    (Source : http://www.snuipp.fr/)

    Mise à jour (15/09/2009) :

    Il y a les textes et l’esprit des textes. Dans les Bouches-du-Rhône, les interventions spécialisées à dominantes pédagogiques d’un maître placé sur un poste dit « surnuméraire » (bien que la circulaire nationale n’emploie plus une telle dénomination) ne peuvent avoir lieu que dans une seule école strictement. La possibilité d’élargir le champ d’intervention à deux écoles (ce que la circulaire laisse envisageable) – quand bien même les demandes sont justifiées autant qu’importantes – n’est finalement pas possible. « On est titulaire d’une fonction et non d’un poste » pouvons-nous souvent entendre… L’enseignement spécialisé doit perdurer. Il perdurera. Fluctuat nec mergitur…

  • Mais quel spectacle !…

    Mardi 08/09/2009 – Rentrée difficile, ici bas, à La Ciotat. Samedi dernier ont été entérinées en commission technique paritaire (CTP) des fermetures de classes qu’accompagnaient des ouvertures. Il est bon de savoir que tout le monde raisonne actuellement non plus à l’échelle d’une école mais à celle d’une globalisation qui regroupe plusieurs établissements d’un même secteur dont on totalise le nombre d’élèves, nombre qui sera ensuite divisé par le nombre total de classes.

    Avec ce système, vous l’aurez compris, si un effectif global est suffisamment bas, on peut « organiser » la fermeture d’une classe dans l’école de son choix… Ce qui fut le cas pour l’école Paul Bert qui fait partie d’un ensemble constitué également des écoles Louis Marin et Maltemps. Une école qui en quelques années à peine est passée de plus de 10 classes à… 7 ! Il y a un an on parlait de fermeture à Louis Marin (pire ! de la fermeture à terme de cette école) et aujourd’hui c’est l’école Paul Bert qui a été frappée…

    Baisses démographiques, décalage du « centre de gravité » de la ville (baisses en centre-ville et glissements vers les quartiers plus périphériques) : les raisons – réelles – ne manquent pas pour justifier de telles mesures. Mais il y aurait des choses à dire sur la manière dont se sont déroulées les choses.

    Car attendre que la rentrée soit engagée (et les classes constituées, bien entendu, depuis juin) pour rendre officielle une suppression de classe (samedi dernier) n’est pas chose facile à gérer. Une fermeture se traduit par un enseignant en moins dans l’école. Il faut donc revoir complètement les constitutions de classes dont les effectifs en général passent assez nettement à la hausse.

    Dans le même temps nous voyons le matin des conseillers municipaux, le Maire en tête, venus montrer leur désaccord devant les différentes fermetures de classes (car il n’y en eut pas qu’à Paul Bert !)… Nous y reviendrons.

    Lors d’une réunion à l’inspection de l’Education Nationale, lundi après midi, entre l’Inspecteur et les directeurs de la circonscription, les mêmes conseillers municipaux et le même Maire, se sont invités pour exprimer leur colère. Puis eut lieu une scène ubuesque. Le Maire décida qu’en matière d’économies, il allait reprendre ce que la Ville mettait à disposition de l’Inspection de l’Education Nationale : « Nous allons également reprendre tout le matériel que nous fournissons à l’Education Nationale : photocopieurs, bureaux, chaises, armoires, etc. Le Ministre n’a qu’à vous donner les moyens de travailler !« … Et comme il est précisé dans La Marseillaise du jour, lorsque les bureaux furent littéralement vidés, le Maire remarqua que « la conformité électrique n’avait pas été constatée » donc ces bureaux furent mis sous clef, un serrurier ayant changé les verrous afin d’en condamner définitivement l’accès.

    Aujourd’hui mardi, l’Inspection devait être installée provisoirement à Roquefort-le-Bédoule

    Que penser de tels actes ? Un minimum de réflexion me fait dire que mettre à sac une Inspection de l’Education Nationale n’est pas un acte compréhensible. Un peu de discernement que diable ! Pourquoi une telle agression ? Un tel passage à l’acte – médiatisé, bien sûr – revient à dire que les mots ne suffisaient plus. Est-ce-là un geste digne de celui du premier magistrat de la Ville ?… Et revenons à ce « soutien » de ces conseillers municipaux compatissants devant la ruine organisée de l’Ecole de la République… Mais qu’on se le dise une bonne fois pour toutes : l’Inspecteur d’Académie est un Haut-fonctionnaire qui ne fait qu’appliquer ce qu’on lui demande d’appliquer.

    Il faut donc aller voir un peu plus haut ! Le gouvernement – ce n’est un secret pour personne – a fait de la casse de l’Ecole de la République (entre autre) un enjeu particulier, ces derniers temps. Un gouvernement de la même couleur politique que M. le Maire et sa très grande majorité de conseiller municipaux…

    Certaines voix commencent à se lever pour demander si vraiment ces opérations locales de communication municipale autour du thème « sauvons notre Ecole » sont crédibles alors même que nationalement, l’Education est devenue une marchandise comme les autres ?…

    D’autres voix soulignent une vraisemblable situation pour le moins peu confortable pour certains, comparable à un grand écart magistral, qui consisterait d’une part à applaudir des deux mains et faire la fête (discrètement) tant est grande la satisfaction de voir ce gouvernement UMP – la famille, quoi ! – assommer la France de ses maladroites réformes (c’est un doux euphémisme !)… Puis d’autre part, on se construirait au grand jour une image de sincérité, de respectabilité, sous couvert de commissions extra-municipales innocentes, de « permanences » courageuses d’élus compatissants le matin dans les écoles touchées, ou encore de saccage (médiatisé, tant qu’à faire) en règle des bureaux de l’Inspection de l’Education Nationale…

    J’entends, nous entendons, vous entendez toutes ces voix. Une bien belle hypocrisie, globalement, que tout cela. Mais au détriment principal des élèves de notre école, ne l’oublions pas !…

    Photo prise dans la cour de l’école Paul Bert lundi 7 septembre 2009

    [Mise à jour]

    • Jeudi 10/09/2009 : L’école Paul Bert est toujours bloquée. Ca coince au niveau de l’IA, ça coince au niveau de la Ville ; comme dirait l’autre : nous ne sommes pas « sortis de l’auberge » !… Qui fera le premier pas ?… Si déjà on arrêtait de « jeter de l’huile sur le feu » à chaque occasion, de part et d’autre…
    • Autre chose : l’Inspection de l’Education nationale n’a pu se fixer à Roquefort-la-Bédoule finalement en raison d’une entente, d’une « cohésion » entre les municipalités de la même famille politique qui se serrent les coudes (et avec La Ciotat, Cassis et Roquefort, on est toujours à l’intérieur de « l’auberge »)…

  • Le MoDem fait une "offre publique de dialogue"

    Info Nouvel Obs – « Je fais une offre publique de dialogue. Ma conviction est qu’il faudrait que tous les Français puissent comprendre, au travers de leurs échanges, ce que pensent les familles politiques qui veulent une alternance », a déclaré François Bayrou, lors de son discours de clôture des universités d’été du Mouvement Démocrate.

    Il a proposé une sorte de « parlement de l’alternance » où chacun viendrait « avec ses idées, sujet par sujet », où « l’on expose et confronte, sereinement, d’accord pas d’accord devant les Français ».

    « Après, lorsqu’on saura clairement où sont les convergences et les différences, et même les divergences. Et quand il y aura divergence, sur un grand sujet, qui tranchera? Ce sont les Français, et c’est à cela que sert le premier tour d’une grande élection », a-t-il ajouté.

    Il est difficile de prévoir de quoi sera fait l’avenir, surtout dans le monde politique. Nous verrons bien si tout ceci n’est qu’effet d’annonce ou si la sincérité est de mise… Nous le verrons même très bientôt !

  • Une «main tendue» qui se prolonge…

    Chers amis,

    Vous vous souviendrez certainement de cette photo étonnante,

    lors des premiers Ateliers d’été de « L’espoir à Gauche » qui se sont tenus les 21 et 22 août 2009 au  « Pharo », à Marseille. L’eurodéputé Vincent Peillon y avait convié le communiste Robert Hue, la centriste du Modem Marielle de Sarnez, l’écologiste Daniel Cohn-Bendit et la Radicale de Gauche Christiane Taubira. L’image était belle. Le symbole était fort.

    C’est là que Marielle de Sarnez avait dit «Nous venons d’horizons divers mais si nous croyons qu’il y a de l’insupportable dans ce qui se fait aujourd’hui (…) alors ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise».

    Eh bien, alors que débute l’université d’été du Modem à la Grande Motte, François Bayrou vient d’approuver cette main tendue à la Gauche : «J’approuve ceux qui veulent que les choses bougent et tout le monde sait que quand Marielle de Sarnez réfléchit, elle parle avec moi», a précisé le leader centriste. «Si main tendue il y a eu, on a raison de tendre les mains parce qu’on ne peut pas continuer à être, dans la démocratie française, des forces politiques qui s’ignorent et se détruisent ou se combattent tout le temps». Quant à évoquer une possible alliance avec le PS, nous devrions en savoir plus dimanche, lors du discours de clôture de François Bayrou.

    A suivre…



    On en parle :