Célébrons aujourd’hui le centenaire de la naissance du « Fou chantant », poète, auteur-compositeur-interprète…
Ce soir, le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s´éteint
Ce soir, c´est une chanson d´automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains
Refrain :
Que reste-t-il de nos amours ?
Que reste-t-il de ces beaux jours ?
Une photo, vieille photo de ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux,
Des mois d´avril, des rendez-vous ?
Un souvenir qui me poursuit sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela ?
Dites-le-moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage, le cher visage de mon passé
Les mots, les mots tendres qu´on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu´on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés, pourquoi ?
Lorsque l’on parle de la Syrie, ou que l’on tape ce nom dans Google, tout nous ramène à la guerre, à la violence qui semble ne jamais pouvoir s’arrêter, à cette détresse d’une population dépassée par ces combats meurtriers…
La République Arabe Syrienne – tel est son titre officiel – est située au sud de la Turquie, à l’ouest de l’Irak au nord de la Jordanie et d’Israël, et à l’est du Liban. Ce pays a connu dans son Histoire récente de nombreuses dictatures militaires. C’est par un coup d’Etat qu’en 1970 Hafez El-Assad prend le pouvoir – son régime était très autoritaire – jusqu’en 2000, année de sa mort. Son fils Bachar lui succède sans rien changer dans la manière de diriger le pays. Puis ce fut le Printemps arabe, début 2011. Le conflit qui naquit à cette occasion se transforma en véritable guerre civile par la suite et dure toujours, en 2013…
Et au milieu de ces événements qui semblent ne jamais pouvoir trouver de fin, il reste des instants où le temps semble suspendre son vol, laissant s’exprimer, sous quelque forme que ce soit, l’Art. Tels des îlots de Lumière dans un environnement de ténèbres, ces moments, tels des miracles, viennent enchanter les coeurs et les esprits. C’est le cas de ce chanteur, Abdul Karim Hamdan, qui a participé à une émission, dérivée d’American Idol ou – plus proche de nous – de The Voice : Arab Idol. Abdul Karim Hamdan vient d’Alep, ville du nord du pays. Il interprète sur cet extrait une chanson du patrimoine alépin. Et quand on voit l’effet que cela produit sur le jury et dans le public…
Puisse ce pays sortir rapidement de cette guerre civile, ce cauchemar innommable…
J’avais croisé, à l’époque de mon adolescence, un disque de Folk irlandais que j’avais adoré. L’une des chansons particulièrement. Sitôt entendu, l’album fut sauvegardé sur cassette (oui, vous vous souvenez ? Les cassettes audio ! Il y avait des C60, des C90, et quand ça déraillait, il nous arrivait de « rembobiner » la mini-bande, en général à l’aide d’un crayon ou d’un stylo avec lequel on entraînait l’un des axes et tout rentrait (normalement) dans l’ordre). Pardon pour cette digression technique mais réellement les moins de vingt ans risquaient de ne pas comprendre. Mais revenons à nos moutons, tels ceux qui, avec le trèfle, la harpe, la bière, le Whisky et le rugby, sont un véritable symbole pour l’Irlande.
Durant des décennies, je regrettais la fameuse cassette qui avait depuis bien longtemps disparu. Mais j’avais toujours en tête la mélodie de la chanson que j’avais adoré. Mais avec la seule mélodie, sans titre, sans paroles, impossible de la retrouver.
Et puis par hasard, il y a quelques heures, en écoutant un espèce de best-of de folk irlandais, dès les premières notes, je l’avais reconnue. Instantanément. Après toutes ces années… Du coup, j’avais surtout le titre : « The Town I Loved So Well ». Et même si je n’ai pas retrouvé la version précise de ma jeunesse, celle de The Dubliners s’en rapproche particulièrement. Alors, voici :
Il y a une vingtaine d’années – déjà – en 1993, nous étions une petite dizaine de passionnés d’improvisation, la plupart issus de l’animation en centres de vacances (avec l’UFCV à l’époque). L’association créée le 1er avril 1993, baptisée « Ligue Ouverte et Libre d’Improvisation Théâtrale d’Alsace » / puis « Amateur » par la suite (LOLITA, pour aller plus vite), il fallut bien nous former un minimum.
Cette formation eut lieu le week-end du premier mai 1993 à Strasbourg (samedi 1 et dimanche 2) en toute fin des congés de printemps de cette année-là. Et celui qui eut la lourde charge de nous initier à l’art de l’impro théâtrale ne fut autre que le célèbre Papy, venu spécialement de Trappes pour nous.
Faisons connaissance avec Alain DEGOIS, dit Papy :
Ah ! Quelle préparation ! J’en garde un souvenir extraordinaire, même si – après tant d’années – trop peu de choses précises subsistent… Après un samedi très riche de mise en place où nous fîmes connaissance avec quelques techniques d’improvisation, le dimanche fut autrement chargé. Entrainement le matin et l’après-midi. En fin d’après-midi, nous nous installions dans ce qui fut – si je ne me trompe pas – le CIARUS, pour notre premier (vrai) match d’impro en public.
Nous étions tout juste assez nombreux pour composer deux équipes (je crois même que nous étions 5 contre 5, et non 6 contre 6, effectif réglementaire habituel)… Il y a une chose dont je me souviens parfaitement : nous n’avions pas de patinoire (on appelle « patinoire » les bords ressemblant à ceux d’une vraie patinoire, la glace en moins délimitant ainsi la zone d’évolution des jouteurs). Nous avions donc ce jour-là un genre de panneaux bas utilisés habituellement pour séparer les tables de ping-pong lors de tournois.
La chanson d’amour « Fly me to the Moon » fut écrite en 1954 par Bart Howard, compositeur et pianiste américain (1915–2004) sous le titre original « In Other Words ».
Ce fut un tel succès que d’innombrables interprètes dans le monde – dont certains prestigieux – s’en sont emparés. Nous n’en retiendrons que trois, emblématiques à nos yeux (et oreilles).
D’abord, la version devenue la plus célèbre : celle de Frank Sinatra (1964) :
Une version Jazz nous viendra du fantastique Oscar Peterson :
Puis la talentueuse Diana Krall nous livre, quelques années plus tard, son interprétation :
Ce que disent les paroles (version de Frank Sinatra) :
Fly me to the moon
Let me play among the stars
Let me see what spring is like on
Jupiter and Mars
In other words, hold my hand
In other words, baby, kiss me
Fill my heart with song
And let me sing forever more
You are all I long for
All I worship and adore
In other words, please be true
In other words, I love you
Fill my heart with song
Let me sing forever more
You are all I long for
All I worship and adore
In other words, please be true
In other words
In other words
I love you
C’est sous ce titre si poétique que j’ai découvert ce soir un merveilleux film.
Cela se passait au désormais célèbre Cinéma Lumière de La Ciotat, dans le cadre de la dynamique programmation « Art et Essais » (dont je vous ai certainement déjà parlé). Le producteur était présent à l’occasion de cette projection.
Quelle belle plongée dans l’univers des Manouches, héritiers de l’immense et éternel Django Reinhardt. Ils sont quatre. Quatre de ces génies qui enchantent dès les premières notes jouées. Ah ! Ces doigts qui survolent les cordes à une vitesse quasi supersonique, se posant ça et là, enchaînant les sons dans une précision incroyable, pour le plus grand ravissement de nos sens. Ils s’appellent Angelo Debarre, Ninine Garcia, Moreno et Tchavolo Schmitt.
Ce long métrage nous entraîne dans la réalité de ces « Gens du Voyage », comme on les appelle communément. Une réalité faite de famille, de musique, d’amitié. Faite également de difficultés : arriver dans une ville, nulle place pour accueillir le campement, trouver de l’eau, démarrer le groupe électrogène… Mais il y a surtout cette magnifique fresque de ces monstres de la guitare, au fil de leurs concerts, que la salle soit grande ou petite. Et l’on aperçoit ces jeunes qui commencent à prendre leur envol dans leur formation aux accents déjà formidables. La relève est en marche…
Un film extraordinaire qui mérite très largement d’être vu. Je ne sais quel est le volume de diffusion national (je ne me fais pas d’illusions), mais scrutez la programmation de votre cinéma de quartier, contactez l’association de cinéma d’Art et d’Essais proche de chez vous. « Les Fils du Vent » ne vous décevront pas…
Le thème musical du film « La Liste de Schindler » interprété par celui qui est certainement le plus grand violoniste actuel : Itzhak Perlman. Instant de grâce…
C’était il y a près de trente-quatre ans, en 1979 – le 31 mars 1979 exactement – dans la salle du Binyanei Ha’uma de Jérusalem, en Israël, qu’on découvrit cette chanson devenue célèbre depuis. La chanteuse Gali Atari était accompagnée par groupe « Chalav Udvash ». Les israéliens remportèrent une seconde fois le concours avec la chanson « Halleluyah » !
Misty est déjà un morceau magnifique. Mais cette version ! Interprétée par le Maître Erroll Garner himself ! Quelle maîtrise, quelle décontraction, quel génie ! Admiration…
Il y a quelques jours nous redécouvrions cet air devenu universel remarqué en toute fin de ce film culte, « La Vie de Brian » : « Always Look on the Bright Side of Life », chanté par l’inénarrable Eric Idle.
Revenons à cette chanson devenue monument que nous avons retrouvée dans un moment pour le moins particulier : les funérailles de Graham Chapman (décédé le 4 octobre 1989).
Voici donc ce instant. On y ressent une émotion importante. On y voit John Cleese faire un discours, la gorge nouée. Mais très vite, l’assemblée éclate de rire. Cette cérémonie – les derniers adieux à un membre des Monty Python – ne pouvait rester sérieuse. La palme revient à Eric Idle qui entonne avec les autres membres de la troupe comique, devant un parterre ravi, « Always Look on the Bright Side of Life »…