Paradise Sorouri est Afghane. Elle est surtout l’une des premières rappeuses afghanes ! Du rap au pays des talibans ? N’y aurait-il pas là comme un léger décalage ?… (suite…)
Catégorie : Musique
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Alfonsina et la mer
Alfonsina l’artiste
Alfonsina Storni Martignoni est une poétesse argentine née le en Suisse et décédée le , Playa de La Perla, Mar del Plata. Elle sera aussi comédienne et auteur. A l’âge de vingt-quatre ans, elle publiera son premier recueil (Écrits pour ne pas mourir). (suite…)
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Sugar Man, modèle d’humilité
Lorsque je me suis rendu à l’Eden Théâtre, ce dimanche 9 février, je savais que j’allais voir un film documentaire de Malik Bendjelloul proposé par l’Association Art et Essai Lumière. Mais j’étais à mille lieues d’imaginer le choc que j’allais ressentir. Car ce fut véritablement le cas. Une telle émotion ! Quel film ! Passionnant de bout en bout, émouvant mais surtout déconcertant. Réellement. Il faut le voir pour le croire !
Nous faisons connaissance avec un musicien de rock & folk des années 70 aux Etats-Unis. Sixto Rodriguez – retenez ce nom – a enregistré deux albums sous le label Motown. Malheureusement, il ne perce pas. Ses disques sont ignorés. C’est un échec. Terrible. On dit qu’il se serait suicidé sur scène (en s’immolant ou en se tirant une balle dans la tête, selon les versions). Aux Etats-Unis, quasiment personne n’a entendu parler de Sugar Man / Sixto Rodriguez.
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=qyE9vFGKogs[/youtube]
Un beau jour, une touriste américaine part voyager en Afrique du Sud, à une époque ou l’Apartheid était à son apogée. Dans ses bagages, elle avait une copie du premier disque de Sugar Man. De fil en aiguilles, ce disque fait le tour de beaucoup de monde, se diffusant comme une traînée de poudre. Au point que quelques mois, quelques années après, Sugar Man est devenu une immense vedette en Afrique du Sud. Ses disques battent des records de vente. Sa musique devient même un symbole de la lutte contre l’Apartheid. Toujours inconnu aux Etats-Unis, devenu une immense vedette en Afrique du Sud… Incroyable. Plus de vingt ans après, en 1997, deux fans du Cap dont Stephen « Sugar » Segerman essayent d’en savoir plus sur cet énigmatique Sugar Man. Ils se lancent dans cette quête espérant apprendre qui était ce chanteur, où il vivait, comment il a disparu. Une enquête qui réservera bien des surprises.
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Avertissement : Chère lectrice, cher lecteur, si vous n’avez pas encore vu ce film diffusé dans les réseaux Art et Essai, ne lisez pas la suite. Trop de choses y sont dévoilées qui vous gâcheraient votre perception du film lorsque vous le verrez…
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Les Professeurs sur scène
Après le Festival « Musique en Vacances » du mois de juillet, l’année passe, de septembre à juin, au fil des concerts proposés par l’association Passion’Arts qui prend en quelque sorte le relais, permettant aussi pour la plupart des bénévoles, de ne pas trop perdre le rythme. Et ce mois de février – en particulier – accueille traditionnellement (sixième édition tout de même) un mini-festival intitulé « Les Musicales de Février ». Un programme dense, varié, accueillant pas moins d’une dizaine de concerts.
Or, ce soir, au Théâtre du Golfe, ce ne sont pas moins que les Professeurs du Conservatoire de La Ciotat, que dirige Roland DECHERCHI, qui étaient sur scène. A la baguette, Alexandre EGHIKIAN qui s’était illustré au piano ce mercredi 5 février dans le cadre enchanteur de l’Eden Théâtre : sur scène, il accompagnait alors à lui seul un film muet diffusé sur l’écran, établissant ainsi ce lien invisible avec les premiers temps d’un cinéma à bien des égards émouvant. Mais revenons à nos professeurs et leur concert.
Ils étaient plusieurs dizaines sur cette scène ; de loin, il semblait même que plus un seul centimètre carré n’était disponible. Et les musiques de films se succédèrent, qu’illustraient des extraits projetés sur écran, juste au-dessus de l’orchestre. Devant les prouesses de ces musiciens, nous aurions pu aisément songer à une excellente formation. Mais cela va bien au-delà de telles considérations. Car si chaque artiste est professeur au Conservatoire – nous l’avons dit – les voir, et les entendre – surtout – jouer ainsi n’est pas une habitude. J’ai même cru comprendre que c’était la première fois que cette expérience avait lieu. De plus, imaginez : il n’y a eu que deux répétitions (j’ai mes sources) :o) n’est-ce pas extraordinaire ? En effet, car ce concert le fut, ô combien. Chacune, chacun, dans sa spécialité a réellement excellé dans un équilibre admirable. Les multiples talents individuels se muaient en un tout sublime, explosaient en un splendide feu d’artifice musical. Quel moment, les amis ! Quelle émotion !
Et lorsque nous avons retrouvé ces artistes, un peu plus tard, au Conservatoire, pour partager un repas qui avait été organisé par les bénévoles de Passion’Arts, quel bonheur d’avoir pu ainsi échanger quelques mots, des regards, des sourires… Je me souviendrai longtemps de ce Concert des Professeurs du Conservatoire de La Ciotat et je ressentirai toujours la plus grande admiration pour chacune et chacun de ces artistes que j’espère retrouver au plus vite.
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La valeur n’attend pas le nombre des années !…
Au détour d’un film, il arrive parfois d’être surpris par certains morceaux qui en composent (avec plus ou moins de bonheur, parfois) la bande originale.
Ce fut le cas dans « Un bonheur n’arrive jamais seul » sorti en 2012, avec Sophie Marceau et Gad Elmaleh (entre autres). Une agréable comédie sentimentale bien menée ponctuée de quelques raretés soul et jazz, et contenant également un bel hommage au film « Casablanca », de Michael Curtiz, sorti en 1942.
Le morceau en question (parmi quelques autres) qui nous a réellement surpris était ce passage extraordinaire interprété par un enfant, apparemment… Difficile de trouver… Vite, Shazam ! Et de suite, l’application a livré la réponse : la chanson est « Ain’t That Love », tirée du disque « Tribute to Uncle Ray » sorti en 1962. Mais il y a plus surprenant : l’interprète en est le célèbre Stevie Wonder ! Enfant, disions-nous ? Bon sang mais c’est bien sûr ! Ce cher Stevie est né en 1950 et donc avait… douze ans lors de l’enregistrement de ce disque ! Nous pouvons y déceler une certaine prédisposition pour une wonder carrière… 🙂
Voici donc « Ain’t That Love » du jeune Stevie Wonder :
Autre trésor issu de cette BO, d’Etta James, le titre « A Sunday Kind Of Love » :
Sans oublier le magnifique « How Could I Help But Love You » d’Aaron Neville :
Plus haut, nous avions évoqué le disque « Tribute to Uncle Ray » sorti en 1962. Également dans la BO de ce film « Un Bonheur n’Arrive Jamais Seul », une autre surprise : « Hallelujah, I Love Her So », toujours du jeune Steevie Wonder.
La valeur n’attend vraiment pas le nombre des années !…
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It’s only mystery
Il y a quelques jours, sur l’une des innombrables chaînes qu’on nous propose aujourd’hui, j’ai eu la surprise de revoir Subway. Ce film réalisé par Luc Besson en 1985. Isabelle Adjani, Christophe Lambert, et cette musique d’Eric Serra… Un passage m’avait particulièrement marqué : celui où l’on découvre le chanteur Arthur Simms interpréter « It’s only mystery ». Quelle séquence !
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xahtq_arthur-simms-it-s-only-mystery_music[/dailymotion]
Arthur Simms connut son plus grand succès avec cette chanson de la BO de Subway. On peut lire de lui qu’il forma, avec son frère John, un duo qui accompagnait Michel Jonasz. La carrière d’Arthur Simms fut brillante, mais si courte : il mourut du Sida en 1987, à l’âge de34 ans (son frère John le rejoindra en 2008).
Dire que j’ai pu voir ce film lors de sa sortie en salle (oui, une chose que les moins de presque trente ans n’ont pas pu connaître), dans un cinéma qui n’existe d’ailleurs plus : c’était celui de Molsheim qui se trouvait alors non loin de la mairie, à la place duquel on trouve depuis un club de remise en forme (doit-on y voir une quelconque relation de cause à effet ?). :0)
Comme le temps passe. Et ces souvenirs qui surgissent au hasard de sollicitations diverses comme un film et une chanson…
It’s only mystery.
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Claude Debussy
22 août 1862 – 25 mars 1918
Il y a 151 ans naissait Claude Debussy.
Le « Claire de lune ». De la suite Bergamasque qui compte quatre mouvements :
• 1) Prélude
• 2) Menuet
• 3) Claire de Lune
• 4) PassepiedQuelle douceur…
Au piano : Mária Kovalszki – Academy of Music « Ferenc Liszt » à Budapest, le 3 avril 2005.
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Love is all you need
There’s nothing you can do that can’t be done.
Nothing you can sing that can’t be sung.
Nothing you can say but you can learn how to play the game.
It’s easy.Nothing you can make that can’t be made.
No one you can save that can’t be saved.
Nothing you can do but you can learn how to be you in time.
It’s easy.All you need is love.
All you need is love.
All you need is love, love.
Love is all you need.All you need is love.
All you need is love.
All you need is love, love.
Love is all you need.Nothing you can know that isn’t known.
Nothing you can see that isn’t shown.
Nowhere you can be that isn’t where you’re meant to be.
It’s easy.All you need is love.
All you need is love.
All you need is love, love.
Love is all you need. -
Une voix, un être merveilleux…
Natalie Dessay
A-t-on encore besoin de présenter cette étoile ? Celle qui trône au firmament de mon panthéon personnel, qui fut capable de monter jusqu’au contre-la ! Soprano coloratura et exquise comédienne, Natalie Dessay me laisse sans voix.
Voici un très beau reportage de la chaîne Mezzo qui nous laisse découvrir plusieurs facettes de ce diamant précieux et pur. S’y livre une artiste éclatante, une maman sensible, une amie pleine d’humour. Je vous laisse apprécier.
Une voix, un être merveilleux…
Liens :
• http://www.natalie-dessay.com : le site officiel
• Natalie Dessay sur Wikipepdia
• A propos du documentaire « Traviata et nous » (http://www.lemonde.fr/culture)
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L’Ecume des grâces…
Un après-midi pas comme les autres.
Place Sadi Carnot, sans doute la plus belle place de La Ciotat. Là se trouve le célébrissime, l’incontournable, l’inénarrable établissement « L’Ecume des Glaces ». Une grande maison multi-étoilée : ces étoiles qu’on trouve dans les yeux des gourmets qui découvrent glaces et sorbets, ces étoiles qui surgissent sur les papilles des mêmes dégustateurs-aventuriers, celles qui fleurissent aux oreilles des amateurs de musique et chansons.
Aujourd’hui, la surprise du Chef ! Deux nouveautés. Je me lançais. Saveur, acidité, parfum, combinaisons de parfums. Et soudain, furtivement, l’image du poivre me vint à l’esprit. Le Chef repassa, me fixant d’un regard interrogateur. Je dis « Poivre ? ». J’avais trouvé ! Glace au poivre de Sichuan. Terrible ! Mais la deuxième, introuvable. Délicieuse mais indéterminée. Devant ma tristesse apparente, le Chef eut pitié : glace à la fève Tonka. Explosion de parfums !!! Ah ! Si vous passez à l’Ecume des Glaces, demandez-les ! Et n’oubliez pas nos héros de l’an passé : le sorbet citron – piment d’Espelette et mon petit chouchou, le sorbet Guiness ! Ils y sont sûrement encore. Demandez aussi ! :o) (suite…)
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Musique en Vacances 2013
Dans un mois jour pour jour débutera, à La Ciotat, la 18ème édition du Festival « Musique en Vacances », organisé par l’association AMEI (Association Méditerranéenne d’Echanges Internationaux).
Dix-huit ans déjà… Le mois de juillet, à La Ciotat, est traditionnellement tourné vers les Arts en général et la musique en particulier. Toutes les musiques. Tous les styles. Tous les genres. Il y en a pour tous les goûts ! Ces dernières années nous avons vu passer tant d’artistes : l’orchestre philharmonique de Kiev, l’orchestre de l’Opéra de Marseille, le groupe de musique traditionnelle japonaise, la journée « guitare » et ses trois concerts : matin, après-midi et soirée ! La nuit du Gospel, le récital d’orgue, le quatuor à cordes, les choeurs, les polyphonies Corses, les chants Bulgares, le duo violoncelle – piano, la musique contemporaine, les récitals de piano, d’harmonica, de harpe, de trompette, les formations de Jazz, et j’en oublie ! Mais ce court aperçu vous aura, je l’espère, donné l’envie d’en savoir plus. Et si, ce mois de juillet, vous passiez par notre belle ville de La Ciotat, il y aura sûrement un spectacle à votre goût !
Précisons qu’une grande partie des concerts sont gratuits, sur réservation. Les tarifs, par ailleurs, sont extrêmement raisonnables.
Pour en savoir plus :
Le site web : http://www.amei-festival-laciotat.fr
La page Facebook : https://www.facebook.com/FestivalMusiqueEnVacances (cliquez sur J’aime)
Le compte Twitter : https://twitter.com/FestivalAMEI ; @FestivalAMEI (abonnez-vous)
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Ce samedi 13 juillet, à 20h00, Salle Paul Éluard, ce sera la
SOIREE ROMANTIQUE
avec un
Hommage à Zino FRANCESCATTI
Récital de Sonates
Philip BRIDE, violon
Erik BERCHOT, piano
Programme : Beethoven, Schubert, Chopin…
PAF : 15 / 12 / 3 €
La billetterie sera disponible à partir du 17 JUIN 2013
12, rue Gueymard – La Ciotat
Téléphone : 04 42 83 08 08
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Over the Rainbow
Il y a 91 ans, le 10 juin 1922, à Grand Rapids, dans le Michigan, naissait Judy Garland, actrice et chanteuse américaine. De son vrai nom Frances Ethel Gumm, elle décèdera le 22 juin 1969 à Londres ; elle n’avait que 47 ans…
La chanson « Over the Rainbow » immortalisée par Judy Garland fut adoptée par les troupes Américaines. (suite…)
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Ah non ! TARATATA ne peut pas s’arrêter !
Cette émission fait partie de notre culture, de notre vie, de notre patrimoine !
Elle fait partie de l’histoire de la chaîne, cette chaîne publique qui a tant à gagner à ne pas supprimer Taratata ! Pour une fois que je me dis que ma redevance sert à quelque chose ! Pourquoi, à chaque fois qu’il s’agit de réduire les budgets, c’est toujours la culture qui en souffre ? Il y a des soucis d’audience ? Allons donc ! A l’heure où est diffusée l’émission est-ce étonnant ? Et pourquoi ne pas imaginer une fois par mois (pour commencer) un Taratata en « Prime-Time » ? Soyons fous !
Quelqu’un peut me dire s’il existe sur le Service public une autre émission de ce genre qui diffuse des artistes en Live aussi bien que Taratata ? Ne cherchez pas : ce n’est que dans Taratata ! Un bel exemple signé Téléphone :
Monsieur Rémy Pflimlin Président du Groupe France Télévisions, Madame Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture, épargnez Taratata. Soutenez notre émission.
Décidément. Il est simplement impossible que Taratata s’arrête. Vite ! Signez la Pétition !
Et puissions-nous encore entendre, durant des générations, ce fabuleux générique à nul autre pareil :
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Soirée enchanteresse
Lorsqu’il y a plus de six mois, l’un de mes meilleurs amis me téléphona pour me l’annoncer, je n’en crus pas mes oreilles. Il m’annonçait avoir une occasion pour assister à l’opéra de Mozart, la Flûte Enchantée, donné à l’Opéra de Toulon au mois de mai. A ce moment, comme cette nouvelle me paraissait incroyable, comme tout cela me semblait lointain…
Et la vie passant tellement vite, ce jour particulier arriva. Il faut préciser que j’avais toujours rêvé d’assister à cet opéra magnifique sans jamais avoir eu l’occasion de concrétiser ce souhait. Oh, bien sûr, j’avais depuis énormément lu d’ouvrages consacré à cette oeuvre et j’en avais écouté plusieurs versions. Sans parler de ce magnifique film suédois réalisé par Ingmar Bergman sorti en 1975, belle adaptation de cette Flûte Enchantée.
Ce 14 mai 2013, nous nous sommes rendus à Toulon et avons trouvé sans peine l’Opéra qui se situe sur le Boulevard de Strasbourg. Quelle belle bâtisse ! Il est dit à ce propos : L’opéra de Toulon est un bâtiment spécialement conçu pour la représentation des opéras. Il est situé dans la ville de Toulon en France. Cet opéra fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 décembre 1988. (Wikipédia)
Le moment d’entrer pour gagner nos place était arrivé. J’observais en attendant, à l’extérieur, ces rangs d’élèves accompagnés par leurs enseignants et je me disais quelle chance avaient ces enfants d’une dizaine d’années ou un peu plus. Oh, peut-être ne percevraient-ils pas, à leur âge, toute la dimension de cette oeuvre ; mais peu importe : un tel événement allait à coup sûr marquer la plupart des esprits durablement. Assurément, quelle chance pour eux !
Très rapidement, nous étions pris en charge. Une charmante personne me guida jusqu’à ma place après avoir vu mon billet. Notre petit groupe était installé. Au premier plan se trouvait la fosse d’orchestre (il y avait bien une trentaine de musiciens !) et droit devant, dans le prolongement, la scène. Immense. Profonde. Impressionnante.
Le silence s’installa…
Une tête surgit soudain, surplombant l’orchestre : le chef était en place. Le silence devint parfait. Quelques regards vers les musiciens, un geste et la magie opéra (de Toulon). Oui. Bon.
Les première mesures sonnèrent, puis l’ouverture se déroula, magnifique. Tamino attaqué par un serpent. Les trois Dames de la Reine de la Nuit arrivent et le sauvent. Nous y étions. Féérie des sons et des costumes, précision des voix et justesse de la mise en scène. Oui : quelle mise en scène ! Magnifique. Sans être envahissante, elle a servi cette oeuvre de la plus belle manière.
Comme à ce moment, par exemple. Lors de l’arrivée de la Reine de la Nuit, au début. La lumière s’atténua sur scène. Un immense voilage gris foncé descendit lentement du plafond, touchant le sol. Un éclairage bas scintilla accompagnant au centre la Reine secondée par ses trois Dames. Sa scène exécutée, elle se dirigea vers la gauche pour sortir de scène ; ses Dames la suivirent mais avaient saisi le bas du grand rideau translucide : celui-ci se détacha en-haut et, en retombant dans toute sa légèreté, accompagna les Dames dans leur sortie, dans un mouvement de fluidité parfaite, avant de disparaître dans leur sillage. Magistral !
Bref : vous l’aurez compris, ce fut un spectacle grandiose. Et selon l’avis de celles et ceux qui avaient déjà vu jouer cette oeuvre – pour certains plusieurs fois – cette mise en scène était particulièrement remarquable. Une véritable réussite ! Et quelle émotion… La preuve : il m’aura fallu une quinzaine de jours avant de pouvoir évoquer cette Flûte Enchantée, cette soirée enchanteresse. Ah, Mozart !…
En guise d’illustration, voici le grandiose Aria « O Isis und Osiris » de Sarastro interprété par Franz-Josef Selig (sous-titres en hongrois).