Catégorie : Musique

  • Connaissez-vous DÉMOS ?

    Connaissez-vous DÉMOS ?

    Il y a quelques temps, je découvrais l’existence de cette démarche particulière dont il m’a paru que je devais la soutenir. Ce que je fis. Car quel magnifique projet que celui-ci.

    Qu’est-ce que DÉMOS ?

    Je reproduis ci-dessous cette description trouvée sur leur site :

    « Démos (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) est un projet de démocratisation culturelle s’adressant à des enfants issus de quartiers relevant de la politique de la ville ou de zones rurales insuffisamment dotées en institutions culturelles.

    Depuis 2010, Démos s’attache à favoriser l’accès à la musique classique par la pratique instrumentale en orchestre. Le dispositif doit sa réussite notamment à un encadrement éducatif adapté, à la coopération entre acteurs de la culture et acteurs du champ social, au développement d’une pédagogie collective spécifique et à la formation continue des intervenants ».

    Pour aller plus loin, voici le lien vers la page : https://demos.philharmoniedeparis.fr/le-projet.aspx

    Le projet Démos est actuellement dans la phase des remises d’instruments, par exemple comme dans la ville de Mitry-Mory, consultable sur le site de Démos en cliquant sur ce lien : ici.

    Cette cérémonie est une étape forte durant la première année du dispositif Démos. Elle permet de valoriser l’engagement des jeunes et de leur famille au sein du projet, et de souligner leur responsabilité dans le soin apporté à l’instrument.

    Depuis novembre, ce moment inoubliable a été partagé par plus de 700 jeunes musiciens résidant dans la France entière. Ce sont les jeunes des orchestres Démos Paris, Hauts-de-Seine, Grand Paris, Grand Est et Angers qui ont ouvert le bal des remises d’instruments.

    https://demos.philharmoniedeparis.fr/Default/doc/SYRACUSE/44678/remise-d-instruments-a-mitry-mory

    Pour en savoir plus, voici le lien cers le site DEMOS : https://demos.philharmoniedeparis.fr/

    Et vous, que pensez-vous du dispositif DÉMOS ? Laissez-nous votre avis !

  • Quand nous chanterons le temps des cerises

    Quand nous chanterons le temps des cerises

    C’était hier le premier jour du printemps. Dans notre époque curieuse, essayons d’apercevoir cette lumière nouvelle, d’entendre le retour des oiseaux, de sentir les doux parfums de cette nature qui renaît. 

    Car oui, quelle drôle d’époque. Le confinement est une situation nouvelle, inconnue. Qui aurait pu imaginer pareille situation même dans ses rêves les plus fous ?

    Il est difficile de sortir, alors plongeons dans nos souvenirs du monde d’avant : le printemps, c’est aussi le temps des cerises. Cette immortelle chanson de Jean-Baptiste Clément, qu’il dédicaça à une infirmière inconnue, disparue dans la sanglante Commune de Paris. En voici les premiers vers :

    « Quand nous chanterons le temps des cerises
    Et gai rossignol et merle moqueur
    Seront tous en fête
    Les belles auront la folie en tête
    Et les amoureux du soleil au cœur
    Quand nous chanterons le temps des cerises
    Sifflera bien mieux le merle moqueur »

    Michel Fugain en a fait une chanson, qu’il nous a rappelée lors de son spectacle, donné très récemment à la Chaudronnerie, à La Ciotat.

    La forme de ce spectacle fut bien particulière : une « Causerie musicale ». Voici comment l’artiste lui-même avait imaginé cela :

    « 1000 fois j’ai entendu : Vous faites d’abord la musique ou les paroles ? Qu’est-ce qui vous a inspiré cette chanson ? Comment ça vous vient ?  C’est un métier ou un passe-temps ? Un hobbie ?…  Autant de questions qui prouvent la fascination qu’éprouvent les gens qui aiment les chansons, qu’elles soient populaires, engagées ou plus intimes pour cet « art immédiat » et ses mystères.

    J’ai donc imaginé ces « CAUSERIES MUSICALES » comme des rencontres conviviales, divertissantes et interactives, illustrées par des chansons, des anecdotes et des réflexions plus profondes car les chansons sont aussi et toujours des marqueurs précis d’une époque et d’une société. »

    Quel moment formidable ! Michel Fugain est véritablement un grand artiste. Nous étions si heureux d’avoir assisté à son spectacle, de remonter ainsi à notre enfance, à notre jeunesse…

    C’était il n’y a pas si longtemps, mais il me semble déjà que c’était il y a un siècle.

    Que ce printemps vous soit lumineux, les amis !

  • Joueurs de Blues

    Joueurs de Blues

    Le 13 octobre, au Silo, nous avons eu l’immense joie d’assister au concert de l’immense Michel JONASZ et son Quartet de Jazz ! Aux côtés du Maître : Manu KATCHE à la batterie et aux percussions, Jean-Yves d’ANGELO au piano et Jérôme REGARD à la contrebasse.

    (suite…)
  • Shahnourh Varinag Aznavourian, tel était son nom.

    Shahnourh Varinag Aznavourian, tel était son nom.

    Il fallait s’y attendre, bien sûr. On s’y attendait, évidemment. Mais nous avons été saisis par la nouvelle de la disparition de Charles Aznavour comme jamais un tel événement nous aurait marqué : choc immense, profonde tristesse, vive émotion. 

    Les hommages ne tarissent pas depuis hier. Quoi de plus normal. De la part d’amis proches jusqu’à des messages du monde entier. Car cet artiste dépassait largement le public français. Le 19 septembre dernier il était encore au Japon pour son « Japan Tour 2018 ». Et le projets ne manquaient pas. Charles Aznavour se projetait dans l’avenir, avec la volonté de ceux qui ont vingt ans.

    © Erik Berchot (https://www.facebook.com/erik.berchot)

    Ce monument de la chanson semblait à ce point éternel : le temps semblait ne pas avoir de prise sur lui… Très récemment, nous avions appris qu’il passerait en concert à Marseille : il fallait voir et entendre Monsieur Charles Aznavour ! C’est ainsi que le 23 janvier 2018 au Dôme, oui, nous y étions. Et quel spectacle ! 

    (suite…)
  • Mefistofele à Orange

    Mefistofele à Orange

    Les murailles ensoleillées d’Orange se dressaient là. Nous étions bien arrivés, ce jeudi 5 juillet, à l’occasion de l’ouverture des Chorégies 2018. En juillet dernier, déjà, nous y avions vécu, dans ce merveilleux théâtre antique, une extraordinaire Neuvième Symphonie de Beethoven. Un rêve de toujours s’était alors réalisé.

    Cette année, nous y étions pour rencontrer Faust…

    Et quelle rencontre !

    A l’approche de la fin du jour, nous prîmes place dans le Théâtre antique. Retrouvailles.

    Mephistofele, opéra en un prologue, quatre actes et un épilogue. La musique est signée Arrigo Boito (1842-1918), donné pour la première fois le 5 mars 1868, à la Scala de Milan ; le livret est une adaptation de Johann Wolfgang von Goethe. « Faust est le titre de deux pièces de théâtre de Goethe, de 1808 et 1832.

    Faust est inspiré d’un certain Johann Georg Faust, alchimiste allemand du XVIe siècle, déjà héros d’un conte populaire et de pièces de théâtre de Christopher Marlowe et Gotthold Ephraim Lessing.

    Goethe a travaillé sur le thème de Faust pendant une longue partie de sa vie et Faust est souvent considérée comme l’œuvre la plus importante de la littérature allemande. » (Wikipedia)

    Petite surprise : le Théâtre n’étant pas complet, nous avons pu nous rapprocher de quelques dizaines de rangs, nous rapprochant de la scène de manière conséquente.

    La nuit tombait sur Orange. Le Théâtre antique s’éveillait.

    Nombreuse furent les adaptations qui reprirent ce thème de Faust. Entre autres : « La Damnation de Faust », de Berlioz (1846),  « Faust », opéra en cinq actes de Charles Gounod (1859), « Mefistofele », bien sûr, opéra d’Arrigo Boito (1868), sans oublier, de Franz Liszt : « Faust-Symphonie », en trois mouvements, etc.

    Inutile, donc, de revenir sur l’argument, devenu universel, de cet opéra. Le Choeur était immense, gigantesque. Ils n’étaient pas moins de deux cents. A tel point que, dans sa composition,  nous retrouvions le Choeur de l’Opéra Grand Avignon, ainsi que ceux de l’Opéra de Monte-Carlo et de l’Opéra de Nice, sans oublier le Choeur de l’Académie de Musique Rainier III de Monaco. Citons également l’Orchestre Philharmonique de Radio France (le même qui s’illustra, en juillet dernier, pour la Neuvième Symphonie : il accompagnait alors le Choeur de Radio France). A la direction musicale : Nathalie Stutzmann et, à la mise en scène : Jean-Louis Grinda.

    Tous de blanc vêtus, ils furent les premiers à entrer en scène. Telle une masse silencieuse qui peu à peu s’étale et s’élève dans les structures métalliques prévues à cet effet. Impressionnant.

    Les solistes méritent d’être cités. Erwin Schrott, Baryton-Basse, dans le rôle de Mefistofele ; Jean-François Borras, Ténor, incarnait Faust ; Béatrice Uria-Monzon, Mezzo-Soprano : Margherita/Elena ; Marie-Ange Todorovich, Mezzo-Soprano : Marta ; Reinaldo Macias, Ténor : Wagner/Nereo ; Valentine Lemercier, Mezzo-Soprano : Pantalis.

    A noter un moment pour le moins particulier, que nous pensions faire partie de l’Opéra, mais qui, très vite, a rejoint la réalité. Erwin Schrott/Mephistofele propose à Jean-François Borras/Faust de le faire voyager et, pour ce faire, l’entraîne sur une nacelle, au centre de la scène. Cette nacelle, ensuite, s’élève (tirée par quatre câbles qui se perdent dans les hauteurs du lieu). Puis, un accroc.

    La nacelle, penchée, semblait bloquée sur le côté gauche. Puis elle se remit en mouvement, dans un soubresaut assez brutal, forçant les deux artistes à se précipiter de l’autre côté, afin d’équilibrer l’ensemble. Le tout se figea dans un balancement inquiétant. Plusieurs minutes s’écoulèrent. L’Orchestre était muet. La chef observait, pantoise autant qu’inquiète, l’incident aérien. Au point que nous vîmes arriver prestement un homme au devant de la scène, en costume sombre, muni d’un micro qu’il ne parvenait pas à allumer. Il n’en eût finalement pas le temps car, accompagné d’une clameur de soulagement venue du public, la nacelle engagea calmement une descente salvatrice. Enfin parvenue au sol, le portillon s’ouvrit et en jaillit un Mefistofele et un Faust à ce point soulagés qu’ils coururent tout autour de la scène laissant exploser leur joie.

    Des images de France 3 :

    Puis la musique s’éleva. Les artistes poursuivirent le spectacle, dans un Théâtre revenu à son art. Admirables.

    Cet Opéra fut formidable. Une parfaite réussite ! Les salves d’applaudissements à tout rompre en témoignèrent largement. Bravo les Chorégies ! Bravo à toutes et à tous !

     Bene, Bene, Bene …

    Crédits photos : BB

    Liens :

    France Musique – L’incident de la nacelle

    https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/frayeur-aux-choregies-d-orange-deux-chanteurs-en-difficulte-sur-une-nacelle-63747

    Télérama – « Les Chorégies charmées par le diabolique Mefistofele »

    https://www.telerama.fr/musique/les-choregies-dorange-charmees-par-le-diabolique-mefistofele,n5726039.php

  • Lohengrin

    Lohengrin

    Lorsqu’en juillet dernier, j’avais entendu parler d’une représentation de l’opéra « Lohengrin » à l’Opéra de Marseille, je n’avais pas hésité. Les billets sont arrivés quelques jours après, dans une petite enveloppe rouge affichant le logo de l’Opéra de Marseille. Je l’avais déposée bien en vue sur le buffet du salon.

    Réserver des billets en juillet 2017 pour un spectacle qui aura lieu en mai 2018, cela peut sembler vertigineux. Si lointain…

    Le temps passait.

    Cette petite enveloppe rouge faisait désormais partie du paysage intérieur. L’été 2017 se déroula tranquillement, notamment avec cette « 9e Symphonie » aux Chorégies d’Orange, cet « Evgueni Onéguine » au Festival Aix-en-Provence, cette visite de Berlin et cette tarte flambée en Alsace. Puis ce fut la rentrée, l’automne, l’hiver, le printemps. En avril, pas d’un fil, et survint le joli mois de mai.

    Le temps avait passé.

    Rêve ou réalité ? Cette date qui nous paraissait si lointaine, voire inaccessible, ce 8 mai 2018 était arrivé. Le temps de décrocher cette petite enveloppe rouge et de nous rendre à l’Opéra de Marseille.

    Nous avions été placés au deuxième rang : devant nous, la fosse d’orchestre, puis la scène. Lohengrin… Opéra créé en août 1850, sa dernière représentation à l’Opéra de Marseille datait du 17 décembre… 1983 ! Près de trente-cinq ans plus tard, cette co-production avec l’Opéra de Saint-Etienne était prometteuse.

    Deux appréhensions tout de même : je ne portais pas le personnage de Wagner en haute estime – c’est un euphémisme – et la durée de quatre heures quinze (avec entractes) de cet opéra avait de quoi impressionner. Nous avions préalablement relu l’argument de Lohengrin, fondé sur la littérature des Chevaliers du Saint Graal.

    Après le magnifique prélude, le rideau se leva. La scène s’anima. Les voix s’élevèrent. Pour tout dire, ce fut extraordinaire. La mise en scène était efficace, les costumes intemporels, les artistes impressionnants. Quant à cette durée exceptionnelle, nous n’avons vraiment pas vu le temps passer, portés, comme nous l’étions, par le déroulement de l’histoire et cette interprétation magistrale.

    Etonnant : sur notre gauche, en hauteur, dans une sorte de niche, une harpe, derrière un rideau translucide. A l’étage, juste au-dessus, deux trompettes (que nous ne pouvions aperçevoir). Plus tard, une autre trompette « décentralisée », à droite cette fois, qu’un « chef en second » dirigeait, calquant ses gestes sur ceux du chef, tout en bas.

    Photo : @bestfweb

    Tout fut parfait. Cet opéra : quel romantisme, quelle douceur, quelle richesse. Cet orchestre, ces comédiennes et comédiens lyriques, solistes et choeurs, ce décor, ce lit qui s’envole, ce cygne, ces costumes, cette lumière, cette mise en scène : une réussite admirable sur toute la ligne ! Et quelle merveille que cet Opéra de Marseille ! Avions-nous déjà ressenti ce que nous avons ressenti durant cet opéra ?… Non.

    Ce fut réellement magnifique. Wagner n’est pas pour autant remonté dans mon estime, pour ce qu’il représente, mais cet opéra Lohengrin fut véritablement formidable.

    Si seulement nous avions imaginé un seul instant ce que nous réservait cette petite enveloppe rouge, il y a des mois…

    La distribution :

    Elsa de Brabant : Barbara HAVEMAN
    Ortrude : Petra LANG

    Lohengrin : Norbert ERNST
    Frédéric de Telramund : Thomas GAZHELI
    Le Roi Henri l’Oiseleur : Samuel YOUN
    Le Héraut du Roi : Adrian ERÖD
    Les nobles de Brabant :
    Florian CAFIERO
    Samy CAMPS
    Jean-Vincent BLOT
    Julien VÉRONÈSE

    Le Duc Gottfried : Massimo RIGGI
    Les enfants : Lisa VERCELLINO, Matteo LAFFONT

    Un vrai triomphe : 

    Bene, opera !

    Notes : 

    Fiche Lohengrin : http://opera.marseille.fr/programmation/opera/lohengrin

    Argument Lohengrin : https://www.olyrix.com/oeuvres/556/lohengrin/argument

  • Irish dream

    Irish dream

    Il y a peu, nous nous sommes envolés vers l’Irlande. Un rêve de toujours.

    Durant ce séjour d’un peu plus d’une semaine, nous avons découvert un pays et un peuple hors du commun.

    La pays d’abord. Les trois premiers jours étaient consacrés à la capitale : Dublin. Quelle cité ! Les Pubs typiques, les portes multicolores, la bonne humeur permanente, la célèbre bière Guinness, le délicat whisky Jameson, et j’en oublie !

    La journée commençait en général par un petit déjeuner, mais alors quel petit déjeuner ! Un « Full Irish Breakfast », pas moins. Après une telle entrée en matière, nul besoin de déjeuner à midi. En voici un immortalisé (accrochez-vous !).

    Voilà…

    Ah ! Et la bière… La reine de ce breuvage est bien sûr la Guinness ! Mais il y en a d’autres. Là, nous étions dans un pub de Grafton Street.

    En gros plan, c’est impressionnant…

    Nous avons immortalisé la tireuse…

    La technique est particulière : une pint est soigneusement remplie une première fois, mais elle doit d’abord « reposer ». Après un certain temps, lorsque la pint est passée de la couleur marron clair au marron foncé quasi noir, il est temps de repasser à la tireuse pour remettre légèrement à niveau. C’est prêt !

    Un autre jour, nous avons croisé la distillerie Jameson. Place au whisky ! L’adresse : Bow St, Smithfield Village, Dublin 7, Dublin.

    Dublin, nous arrivons dans le célèbre O’Donoghue’s Pub. Une entrée tapissée de photos de groupes de musique traditionnelle irlandaise. Ah, les Dubliners ! Ils ont débuté dans ce pub ! Mais qu’entendions-nous ? A côté de l’entrée, dans une petite salle, avaient pris place quelques musiciens avec leur instrument. Nous nous approchâmes aux premiers accords, aux anges ! Notre premier groupe de musique traditionnelle ! Un régal…

    Après trois jours merveilleux à Dublin, départ pour Galway. Traversée de l’Irlande d’est vers l’ouest. Des paysages à couper le souffle. Une mention spéciale pour la station de radio « RTÉ lyric fm » qui a agrémenté nos trajets de la plus belle manière. Merci en particulier à Liz Nolan !

    Petite halte au pub McDonagh’s. Un autre groupe de musique traditionnelle irlandaise !

    Dans les environs se trouvait le Monastère de Clonmacnoise « (en irlandais Cluain Mhic Nóis), situé dans le Comté d’Offaly au bord du fleuve Shannon au sud de la ville d’Athlone. » (Wikipedia). Un site extraordinaire.

    Non loin de là, nous sommes arrivés dans la ville d’Ennis. Passant devant une librairie, nous remarquons un livre relatant la trajectoire d’une héroïne irlandaise méconnue complètement : Mary ELMES, qui sauva des enfants des camps de la mort nazis…

    Toujours à Ennis, non loin de la librairie, à l’adresse 18 Abbey Street, nous avons dîné dans le restaurant Knox’s Pub à la flamboyante devanture rouge. Nous rêvions de déguster un « Irish stew », spécialité irlandaise à base de ragoût d’agneau servi avec des pommes de terre et des carottes. Alexander Knox & Co a réalisé ce rêve ! Quel plat délicieux ! Si vous passez dans le coin, vraiment, goûtez à ce succulent Irish stew !

    Et quel accueil formidable !

    Les falaises de Moher (en anglais Cliffs of Moher, en irlandais Aillte an Mhothair, « falaises des ruines ») sont des ensembles de falaises situées sur la commune de Liscannor au sud-ouest du Burren dans le comté de Clare. (Wikipedia) Un site majestueux autant que vertigineux. A ne manquer sous aucun prétexte si vous passez dans la région.

    Piquant vers le sud, nous sommes arrivés dans la charmante ville côtière de Dingle.

    Nous avons ensuite regagné la ville de Killarney pour la nuit.

    Le lendemain, retour à Dublin pour la dernière journée. Le temps de déguster un succulent Fish & Chips, nous avons clôturé notre escapade irlandaise par la visite du Guinness Storehouse.

    L’Irlande. Ce pays magnifique aux multiples facettes. Aux traditions extraordinaires. Ce peuple rayonnant, de bonne humeur, attentionné, merveilleusement accueillant. Une cuisine délicieusement raffinée, tout comme la bière et le whisky. Il reste tant de choses à découvrir. Nul doute que nous reviendrons sur cette terre inoubliable, retrouver ces formidables Irlandaises et Irlandais.

    Oui, ce n’est qu’un « au revoir » !

    Níl sé ach slán !

  • Une symphonie à Orange

    Une symphonie à Orange

    Cela faisait des années que je rêvais d’assister à cette symphonie que j’adore par dessus tout. Cette formidable 9e symphonie de Ludwig van Beethoven  op. 125, qui est une symphonie en ré mineur en quatre mouvements pour grand orchestre, solos et chœur mixte, composée de la fin de 1822 à février 1824, créée à Vienne le et dédiée au roi Frédéric-Guillaume III de Prusse. Son finale (25 minutes environ) est aussi long que la Huitième symphonie tout entière ; il introduit des sections chantées sur l’Ode à la joie (Ode an die Freude) de Friedrich von Schiller (nous précise Wikipedia).

    C’était il y a quelques mois que nous avions appris (merci BMCAM !) que cette symphonie aux moyens gigantesques était programmée en juillet, dans le cadre des Chorégies d’Orange ! Sans aucune hésitation, les places furent réservées en ligne. Juillet !… Cela nous paraissait si loin à ce moment… Et, en un clin d’oeil, finalement, nous y étions. Comme le temps passe vite, nous sommes-nous dit.

    Orange, baignée d’un soleil d’été illuminant ces pierres claires. Devant nous, ce majestueux Théâtre antique. Quel environnement magnifique pour ce concert hors normes ; quel parfait écrin pour ce joyau de la musique classique ! (suite…)

  • L’Opéra « Yevgeny Onegin »

    L’Opéra « Yevgeny Onegin »

    Hier soir, un autre grand moment musical s’est présenté à nous. Il s’agissait de l’opéra de Piotr Ilitch Tchaïkovski « Yevgeny Onegin » (francisé ainsi : Eugène Onéguine).

    Nous étions à Aix-en-Provence, au Grand Théâtre de Provence, dans le cadre du Festival d’Aix. Comme j’espérais un jour découvrir cet opéra ! Quel bonheur, donc, de voir de mes yeux et d’entendre de mes oreillles ces scènes lyriques en trois actes et sept tableaux dont le livret fut inspiré par un roman en vers d’Alexandre Sergueïevitch Pouchkine.

    Il s’agissait d’un opéra en version concert. Quant aux artistes, nous avions pas moins que les Solistes, le Choeur et l’Orchestre du Bolchoï (Théâtre académique d’Etat de Russie). Quelle qualité ! Autant vocalement que musicalement, nous atteignîmes la perfection.

    On trouve l’argument (synopsis) de cet opéra sur cette page de Wikipedia  : http://www.wikiwand.com/fr/Eugène_Onéguine_(opéra)

    Grand Théâtre de Provence – 19 juillet 2017 – Bolchoï

    (suite…)

  • We will regret you so, Leonard

    We will regret you so, Leonard

    Encore un grand, que dis-je, un immense artiste, qui nous quitte.

    Suzanne takes you down to her place near the river
    You can hear the boats go by
    You can spend the night beside her (1)

    Léonard COHEN, c’est cette voix, ces textes, ces mélodies.

    It’s true that all the men you knew were dealers
    who said they were through with dealing
    Every time you gave them shelter (2)

    Fin octobre, l’annonce de la sortie de son dernier disque – You Want It Darker – m’avait rempli de joie. Je l’ai rapidement commandé au format vinyle, bien sûr. Le CD m’aurait été envoyé dans les prochains jours. Mais le vinyle ne sera disponible que plus tard. Qu’à cela ne tienne.

    When they poured across the border
    I was cautioned to surrender,
    this I could not do;
    I took my gun and vanished. (3)

    L’écoute de (vrais) disques sur la platine conduit à la patience. Celle d’admirer d’abord la couverture. Celle de sortir précieusement le disque de sa pochette. Celle de le placer au centre de la platine et de lancer l’écoute. Celle d’accepter de se lever pour passer à la face B. Celle de le replacer enfin dans sa pochette puis de la ranger à la place qui lui est due. (suite…)

  • Connaissez-vous NoNo ?…

    Connaissez-vous NoNo ?…

    Oui ! NoNo, comme le Théâtre NoNo !

    Quelle découverte, le Théâtre NoNo !

    Quel moment incroyable vécu samedi dernier à l’occasion de la soirée de présentation de la saison 2016-2017 !

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    Photo : Théâtre NoNo

    En associant la scène et des projections sur grand écran, cet inventaire des futurs spectacles laisse présager une saison passionnante autant que colorée. Dans le décalage permanent, mais sans jamais sombrer dans la vulgarité, toujours dans le respect de l’autre, avec cette ambiance surréaliste, festive et joyeuse. Et cette générosité de tous les instants… (suite…)

  • Grand, fort, marquant, en un mot inoubliable.

    Grand, fort, marquant, en un mot inoubliable.

    Il est un moment qu’à nul autre pareil nous souhaiterions grand, fort, marquant, en un mot inoubliable. Nous voulons parler de cette transition d’une année à l’autre. Ce passage vers un autre ailleurs, une nouvelle destinée. Las des sempiternelles scènes gargantuesques autour d’une table richement garnie de délicats mets et autres délices liquides, de paroles convenues, il nous fallait autre chose. Passer autrement. Aller vers cette nouvelle année en choisissant une autre chemin. (suite…)

  • The Famous 1938 Carnegie Hall Jazz Concert

    Imaginez un instant sur la même scène Benny Goodman à la clarinette, Gene Krupa aux percussions, Count Basie et Teddy Wilson au piano, Lester Young au saxophone et Lionel Hampton au vibraphone (entre autres)… Et que dire de l’endroit : le Carnegie Hall, cette célèbre « salle de concert new-yorkaise, située à l’angle des 7e avenue et 57e rue, juste au sud de Central Park, dans la circonscription de Manhattan » (nous précise Wikipedia). Car ce rendez-vous a bien eu lieu. Et nul n’a oublié cette extraordinaire nuit du 16 janvier 1938, date du désormais mythique :

    CARNEGIE HALL JAZZ CONCERT.

    Revenons un instant sur la tenue de ce concert exceptionnel. Oui, exceptionnel. Car à cette époque, Benny Goodman – alors au zénith de sa légendaire carrière – et son équipe firent le pari de hisser le Jazz à un niveau supérieur sur la scène culturelle américaine. Il est dit qu’à l’annonce de cette proposition du Carnegie Hall, Goodman aurait d’abord ri. Mais fort heureusement, ce concert révolutionnaire eut bien lieu dans cette célèbre salle du Carnegie Hall de New York – temple du classique, véritable citadelle de la culture américaine – ce soir-là, et sera même considéré comme étant le concert de Jazz le plus important de l’Histoire…

    Benny Goodman mit toute son énergie pour composer une formation qui restera dans les mémoires. Dans son propre groupe il y avait déjà les légendaires Harry James à la trompette, Lionel Hampton au vibraphone et Gene Krupa à la batterie… Précisons que les places se vendirent comme des petits pains, des semaines avant le concert ; et à cette époque, les meilleurs places coûtaient aux alentours de 2,75 $…

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  • Stand by me

    Ben E. King (28 septembre 1938 – 30 avril 2015)…

  • Side by Side

    Side by Side

    Je viens de ré-écouter sur ma platine disques cette formidable version de « Side by Side » (gravée sur l’un de mes précieux 45 tours d’époque et presque sans craquements, s’il vous plaît !…) interprétée par Ray Charles et Betty Carter (morceau qui faisait partie du disque « Ray Charles and Betty Carter », enregistré en 1960 et qui sortit en août 1961 sous le label « ABC Records ».

    « Side by Side », de Harry M. Woods et Gus Kahn, est la sixième chanson de l’album et dure 2:23. Un 45 tours sortira en 1961 (c’est le nôtre !) qui contiendra, en plus de « Side by Side » : « Hit The Road Jack », « The Danger Zone » et « Together »). Il portera le numéro « ABC 45 90886 » (Label « ABC Paramount »). Deux morceaux par face ! :o) Une petite photo :

    sidebyside

    (suite…)