Catégorie : La Ciotat

  • Vous avez demandé La Poste ? Ne quittez pas !

    Cette semaine, j’avais un peu de courrier à affranchir dont une enveloppe plus fournie qui méritait donc d’être pesée. Bref, direction La Poste ! Mon petit paquet de plis en main, je m’y rendis. Peu de monde. Une seule personne à un guichet : tout allait bien. Très rapidement ce fut mon tour…

    Je saluais aimablement la postière, déposais mon pli en sur-poids sur sa balance, et expliquais la raison de ma venue (affranchissements, carnet de timbres)… C’est à ce moment précis que je pris conscience d’un certain décalage. En effet, la postière m’indiquais une machine sur le côté, pour affranchir mes lettres. Interloqué, je regardais autour de moi, me retournais même : non, point d’afflux soudain d’une centaine de personnes dans la Poste ; j’étais même à ce moment quasiment seul. Point de cohue en perspective, donc…

    Je me souvint alors ne pas avoir de monnaie mais un billet de dix euros. Dans le même calme olympien, la même employée me désignais en la montrant de son doigt une autre machine couleur « jaune-poste » en m’indiquant que pour faire de la monnaie, c’était là-bas. Désemparé, je m’engageais alors vers ma nouvelle quête…

    La Machine-à-faire-de-la-monnaie happe silencieusement mon billet avant de laisser choir dans un cliquetis bruyant un certain nombre de pièces (le compte y était).

    Mon deuxième voyage me mena à la machine à affranchir. « Touchez l’écran », « Posez la lettre sur la balance », « Rapide », « Lettre verte », « Prioritaire » ? « Payez ». « Kling ! » fait la pièce se précipitant dans les entrailles de la machine. Une vignette tomba. Que je devais coller sur l’enveloppe en guise d’affranchissement. Suivirent quatre autres affranchissements de même type. Quatre pesages, quatre paiements, quatre vignettes à coller. Pour le carnet de timbres c’était pareil : toucher « Carnet de timbres », « Payer », « Ramassez ». Tout ceci sous le regard bienveillant d’une employée débordée.

    Mon troisième voyage me conduisit devant la boîte d’envois. Hop ! Les lettres étaient en lieu sûr. J’étais encore étonné et surpris… Je ressortais de La Poste, un beau soleil m’accueillit. Et pour paraphraser le grand Michel Jonasz :

    Un peu parti un peu naze
    Je sors de la poste, ca gaze
    Histoire de reprendre un peu
    Le cours de ma vie.

    Le 22 à Asnières, vous vous souvenez ?…

  • Une pure horreur

    1942 – 2012 : 70 ans.

    1942 : une année noire pour l’extermination des Juifs d’Europe.

    Quelle cérémonie poignante, aujourd’hui, à la synagogue de la Victoire, à Paris. Les mots avaient une telle puissance. Les larmes versées une telle force.

    Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim a dit : « 70 ans après la Shoah (…), l’antisémitisme renaît un peu partout de ses cendres »…

    « Le premier meurtre d’enfants juifs depuis la Shoah a été perpétré cette année à Toulouse. Nous venons de vivre un tournant grave » a rappelé le Président du Consistoire central israélite de France, Joël Mergui.

    Cérémonie particulière, aussi, car, fin juillet 1942 – soit une quinzaine de jours après l’effroyable événement de la rafle du Vélodrome d’Hiver – cette synagogue de la Victoire avait été vandalisée et profanée par des membres du « parti populaire français »…

    (suite…)

  • Là-haut

    Tout s’est passé en quelques secondes. Un bruit. Un gros bruit dans le ciel. Le temps de lever le nez et voici une formation de huit aéronefs. Après deux photos moyennes (c’est qu’ils vont vite, ces engins !), patientant encore quelques instants espérant un prochain passage.

    Un bruit.  Qui grandit. Oui ! Ce sont eux… Mais où ?… Et les voici majestueux, assourdissants, clic ! Enfin une photo acceptable. Mais me trompe-je ou s’agit-il bien de la Patrouille de France se produisant aux alentours et venant faire ses virages sur La Ciotat ?…

    Enfin, il s’en passe des choses, là-haut !

  • Et le rideau sur la scène est tombé…

    Et voilà, le Festival ciotaden « Musique en Vacances » s’est terminé samedi dernier. Il a duré du 8 au 28 juillet et a compté pas moins de 24 concerts dont 12 étaient proposés gratuitement.

    Nous y avons vécu des moments inoubliables : la mise en place des salles, les répétitions des artistes, les repas partagés avec ces derniers qui nous amenaient parfois vers les 2 ou 3 heures du matin…

    Il fallait tenir. Nous tenions. Nous avons tenu.

    Magnifique équipe de bénévoles, extraordinaire expérience de fraternité et d’humilité – expérience épuisante, certes, mais ô combien gratifiante à bien des égards.

    Il y aurait tant à dire sur tous ces concerts vécus durant ces vingt jours… Samedi soir, en particulier, à l’occasion du concert de clôture, nous avons connu un moment d’une grande rareté : un hommage grandiose au regretté Maurice André a été rendu par les deux grands trompettistes que sont Bernard Soustrot et Guy Touvron. Il fallait voir ça. Il fallait entendre ces sons et ces mots. Il fallait être là…

    Bref, vous l’aurez compris : une formidable aventure humaine et artistique composée de joies, de doutes, de victoires, d’entraide, de sourires… Il restera pour mémoire le site officiel http://www.amei-festival-laciotat.fr/, la page Facebook et, plus grands, plus forts encore que tous ces supports électroniques, resteront nos plus beaux souvenirs…

    Bon été encore à toutes et à tous !

    Photo Laurent Karouby
    L’extraordinaire Monique Borrelli, soprano colorature, l’après-midi de ce dernier jour, aux côtés du grand baryton Pierre Villa-Loumagne et d’Aurélie Lombard, formidable accordéoniste classique.
  • Opéra Molotov !

    Connaissez-vous le duo Heiting-Soucasse ? Nous, oui. Ceux-là même qui s’illustrèrent dans leur décapant spectacle lyrico-déjanté intitulé « Bizet Etait Une Femme ». Inoubliable.

    Ils nous offrent-là leur deuxième création « Opéra Molotov » (vu dans le Festival « Musique en Vacances » l’été dernier) dans le même registre : un pianiste classique/jazz en tous points génial et une cantatrice lyrique comme on n’en fait plus.

    On ne ressort jamais d’un tel spectacle exactement comme on y est entré, mais allez-y quand même 🙂 !…

    OPERA MOLOTOV
    Cocktail Musical EXPLOSIF !!!
    Spectacle donné dans le cadre de la 4ème Nuit des Cités
    SAMEDI 23 JUIN
    21h00
    Cité de l’ABEILLE (La Ciotat)

    Pour en savoir plus : http://duoheitingsoucasse.com/

    PS : Nous parlions déjà de ce duo génial ici et là :

    • Extravagance lyrico-déjantée…

    • Retrouvailles déjantée…

     

  • Top Zéro…

    Ici, nous sommes dans la neuvième circonscription des Bouches-du-Rhône. Ici, ça fait deux législatives qu’on nous impose des candidats hors PS (résultat des tractations nationales avec les partis amis)… Ici, nous sommes fatigués de constater cette catastrophe en cours dont personne ne veut – ou ne peut – prendre en compte…

    Plaçons-nous au dessus des partis. Observons. Et que voyons-nous ?

    Une candidature Front de Gauche, une candidature EELV, une candidature Extrême-Gauche, une candidature Divers Gauche… Grande dispersion. Mais le plus désolant est de constater que les deux principaux candidats, ceux d’EELV et du FG, ont le don de s’ignorer superbement et d’ignorer en même temps le risque qu’ils font courir aux milliers d’électrices et d’électeurs qui – comme nous – désespèrent de ne pas voir une Gauche unie pour ces élections : celui d’offrir sur un plateau la réélection de l’UMP sortant !

    Oh, nous entendons déjà certains nous répondre « mais nous sommes en campagne depuis très longtemps maintenant », d’autres nous rétorquer « nous avons toute la légitimité pour mener cette campagne ! », bref : on n’est pas sortis de l’auberge, comme on dit.

    Nous rêvons d’un monde où les candidat-e-s de la Gauche dans notre circonscription seraient UNE BONNE FOIS POUR TOUTES capables de faire passer l’intérêt général avant leurs intérêts particuliers.

    Nous rêvons d’une Gauche locale où l’égo surdimensionné de chaque prétendant-e se transformerait en humilité.

    Alors seulement nous pourrions raisonnablement réaliser cette mission qui est la nôtre : virer l’UMP sortant ! Car c’est loin d’être impossible (et c’est bien là le drame !)…

    Mais ce n’est qu’un rêve… Pauvre Gauche locale ! En l’état actuel des choses, il est urgent de revenir sur terre : tout n’est et ne sera qu’illusions et hypocrisie…

  • Sorbetisation (suite)

    Nous avons retesté pour vous…

    Dans le cadre du défi fixé (celui de tester les cinquante parfums proposés), voici le dernier sorbet sur lequel nous nous risquâmes. L’adresse n’avait pas changé, le nom de l’enseigne non plus (l’Ecume des Glaces) ni le sorbet Guinness, toujours à gauche (pourquoi diable changerait-il ?) sur notre photo. La nouveauté gustative du jour fut d’abord surprenante syntaxiquement : « Citron vert au piment d’Espelette ». A droite. Mais bon. Quel goût ! (Nous reparlerons de ce concept de goût en fin d’article). Une véritable épopée : la finesse rafraichissante du délicieux citron vert qui se fait peu à peu doubler par une imperceptible réaction linguale : ça pique ! (suite…)

  • L’hiver à La Ciotat…

    La Ciotat – Centre-Ville – Vendredi 10 février 2012 – 21h15…

  • Neige

    Oh, rien d’étonnant à voir de la neige tomber ! Ni même qu’elle tienne un peu au sol (ou ailleurs). Mais en voir autant tomber, comme ce fut le cas hier soir, ici, à La Ciotat : là, on frôle le surnaturel ! Car elle a bien tenu, cette fois. En effet, s’il n’est pas fréquent de croiser de la neige sur notre cité, on peut en voir, certaines années. Mais les conditions sont telles, en général, que les flocons disparaissent souvent dès leur atterrissage en douceur – ou très peu de temps après, savourant l’ultime bienfait d’un improbable sursis…

    Or, il faut croire que le sol fut, la nuit dernière, suffisamment froid – Ah ! Ce vendredi glacial ! Voilà le coupable ! – pour que cette fois, ces flocons se retrouvent comme à la maison et plutôt que de fondre de désespoir, se donnent la main, revigorés, se serrant les coudes, se superposant, jusqu’à former une couche qui pouvait atteindre plusieurs centimètres d’épaisseur.

    Révolution de l’éphémère ! Dès demain, bientôt, ou quelque soit le jour d’après, un rayon de notre puissant soleil provençal n’aura aucun mal à terrasser cette curiosité nordique. Et dans quelques mois, lorsque la chaleur aura regagné ses terres, il nous restera ces souvenirs blancs et froids d’un hiver vrai enfin devenu réalité, même à La Ciotat !

  • Opérette marseillaise

    VENDREDI 9 décembre 2011,dans la salle Paul Eluard, à La Ciotat, fut interprétée une opérette marseillaise en 2 actes, 10 scènes et 24 chansons :

    A MARSEILLE, UN SOIR
    De Georges Crescenzo

    Dans le cadre de la programmation de l’association « Passion’ARTS »

    « Aux quatre coins du monde, indiscutablement
    On aime sa faconde et ses mille défauts charmants
    Elle a la grâce brune des filles du midi
    Il n’en existe qu’une, voilà pourquoi chez nous l’on dit :
    (suite…)

  • Lecture-Ecriture Cycle 3 : L’Île Mystérieuse

    Dans certaines écoles de la ville, a lieu une activité destinée aux élèves de CE2 que nous voyons deux fois par semaine à raison de quatre-vingt-dix minutes par séance. Les enseignants spécialisés participent à ce projet « Lecture-Écriture » mise en place l’an dernier par l’Inspecteur. L’intérêt est de retrouver les élèves en petit groupe (moins de dix enfants) et de pouvoir leur proposer un texte choisi ainsi qu’une série de travaux liés à ce dernier, tout en prenant le temps de le faire.

    Restait à constituer un recueil de textes puisés principalement dans les productions de littérature jeunesse. Or j’ai très vite souhaité proposer aux élèves des oeuvres de la littérature française ou étrangère. Il y a tant d’histoires à partager !… J’ai testé. Aidé en cela par une collègue de CE2 avec laquelle nous partageons l’effectif de la classe.
    (suite…)

  • Mais l’eau dis ? En sous-sol !

    La Ciotat, son béton et ses promoteurs…

    Eh ben, les « chemins de l’excellence » de monsieur le Maire de La Ciotat… Qu’ils le trouvent d’abord, le chemin… Le chemin des bétonnages, je veux bien. Le chemin des pollueurs, d’accord. Le chemin des scandales, encore d’accord. Et l’excellence, dans tout ça ? Allez demander aux résidents de « Côté Plage »…

    Voici une copie d’écran de l’article paru ce jour sur le site La Provence.com :

    Lien vers le site Laprovence.com : http://www.laprovence.com/article/la-ciotat/la-residence-cote-plage-prend-leau-en-sous-sol