Catégorie : International

  • Irish dream

    Irish dream

    Il y a peu, nous nous sommes envolés vers l’Irlande. Un rêve de toujours.

    Durant ce séjour d’un peu plus d’une semaine, nous avons découvert un pays et un peuple hors du commun.

    La pays d’abord. Les trois premiers jours étaient consacrés à la capitale : Dublin. Quelle cité ! Les Pubs typiques, les portes multicolores, la bonne humeur permanente, la célèbre bière Guinness, le délicat whisky Jameson, et j’en oublie !

    La journée commençait en général par un petit déjeuner, mais alors quel petit déjeuner ! Un « Full Irish Breakfast », pas moins. Après une telle entrée en matière, nul besoin de déjeuner à midi. En voici un immortalisé (accrochez-vous !).

    Voilà…

    Ah ! Et la bière… La reine de ce breuvage est bien sûr la Guinness ! Mais il y en a d’autres. Là, nous étions dans un pub de Grafton Street.

    En gros plan, c’est impressionnant…

    Nous avons immortalisé la tireuse…

    La technique est particulière : une pint est soigneusement remplie une première fois, mais elle doit d’abord « reposer ». Après un certain temps, lorsque la pint est passée de la couleur marron clair au marron foncé quasi noir, il est temps de repasser à la tireuse pour remettre légèrement à niveau. C’est prêt !

    Un autre jour, nous avons croisé la distillerie Jameson. Place au whisky ! L’adresse : Bow St, Smithfield Village, Dublin 7, Dublin.

    Dublin, nous arrivons dans le célèbre O’Donoghue’s Pub. Une entrée tapissée de photos de groupes de musique traditionnelle irlandaise. Ah, les Dubliners ! Ils ont débuté dans ce pub ! Mais qu’entendions-nous ? A côté de l’entrée, dans une petite salle, avaient pris place quelques musiciens avec leur instrument. Nous nous approchâmes aux premiers accords, aux anges ! Notre premier groupe de musique traditionnelle ! Un régal…

    Après trois jours merveilleux à Dublin, départ pour Galway. Traversée de l’Irlande d’est vers l’ouest. Des paysages à couper le souffle. Une mention spéciale pour la station de radio « RTÉ lyric fm » qui a agrémenté nos trajets de la plus belle manière. Merci en particulier à Liz Nolan !

    Petite halte au pub McDonagh’s. Un autre groupe de musique traditionnelle irlandaise !

    Dans les environs se trouvait le Monastère de Clonmacnoise « (en irlandais Cluain Mhic Nóis), situé dans le Comté d’Offaly au bord du fleuve Shannon au sud de la ville d’Athlone. » (Wikipedia). Un site extraordinaire.

    Non loin de là, nous sommes arrivés dans la ville d’Ennis. Passant devant une librairie, nous remarquons un livre relatant la trajectoire d’une héroïne irlandaise méconnue complètement : Mary ELMES, qui sauva des enfants des camps de la mort nazis…

    Toujours à Ennis, non loin de la librairie, à l’adresse 18 Abbey Street, nous avons dîné dans le restaurant Knox’s Pub à la flamboyante devanture rouge. Nous rêvions de déguster un « Irish stew », spécialité irlandaise à base de ragoût d’agneau servi avec des pommes de terre et des carottes. Alexander Knox & Co a réalisé ce rêve ! Quel plat délicieux ! Si vous passez dans le coin, vraiment, goûtez à ce succulent Irish stew !

    Et quel accueil formidable !

    Les falaises de Moher (en anglais Cliffs of Moher, en irlandais Aillte an Mhothair, « falaises des ruines ») sont des ensembles de falaises situées sur la commune de Liscannor au sud-ouest du Burren dans le comté de Clare. (Wikipedia) Un site majestueux autant que vertigineux. A ne manquer sous aucun prétexte si vous passez dans la région.

    Piquant vers le sud, nous sommes arrivés dans la charmante ville côtière de Dingle.

    Nous avons ensuite regagné la ville de Killarney pour la nuit.

    Le lendemain, retour à Dublin pour la dernière journée. Le temps de déguster un succulent Fish & Chips, nous avons clôturé notre escapade irlandaise par la visite du Guinness Storehouse.

    L’Irlande. Ce pays magnifique aux multiples facettes. Aux traditions extraordinaires. Ce peuple rayonnant, de bonne humeur, attentionné, merveilleusement accueillant. Une cuisine délicieusement raffinée, tout comme la bière et le whisky. Il reste tant de choses à découvrir. Nul doute que nous reviendrons sur cette terre inoubliable, retrouver ces formidables Irlandaises et Irlandais.

    Oui, ce n’est qu’un « au revoir » !

    Níl sé ach slán !

  • Berlin, Histoire et modernité (2)

    Berlin, Histoire et modernité (2)

    Berlin, la suite.

    Une suite placée sous le signe de souvenir et de l’admiration.

    En arrivant à hauteur d’une place dont nous avons lu le nom : « Bebelplatz », nous n’imaginions pas ce que nous allions y découvrir. En passant, August Bebel (1840-1913) était un dirigeant du Parti social-démocrate d’Allemagne du XIXe siècle, cofondateur du SPD, nous précise Wikipedia.

    Sur cette place, le 10 mai 1933, sous l’égide de membres de la SA, des étudiants inféodés aux thèses nazies brûlèrent 20.000 livres « non-allemands » dont on déclamait les noms des auteurs au fur et à mesure, parmi lesquels, entre autres, Karl Marx, Karl Kautsky, Bertolt Brecht, Alfred Döblin, Lion Feuchtwanger, Sigmund Freud, Erich Kästner, Heinrich Mann, Carl von Ossietzky, Erich Maria Remarque, Kurt Tucholsky, Franz Werfel, Arnold Zweig et Stefan Zweig. Plus tard, Goebbels, ministre de la propagande, arriva sur place pour prononcer un discours.

    Nous étions sur cette place.

    « Là où on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes. »

    Nous avons remarqué, au sol, une plaque carrée transparente. Sous le fort soleil d’août, il nous a fallu un certain temps avant de discerner des rayonnages de bibliothèque. Des rayonnages complètement vides. Un vers de Heinrich Heine est gravé : « Dort, wo man Bücher verbrennt, verbrennt man am Ende auch Menschen«  (« Là où on brûle les livres, on finit par brûler aussi les hommes »). Il s’agit de « La Bibliothèque Engloutie », oeuvre de l’artiste Micha Ullman qui symbolise ce triste événement.

    Peu après nous arrivons au numéro 13 de la Stauffenbergstraße. Emplacement du Mémorial de la Résistance allemande. Quel lieu ! En arrivant dans la cour intérieure de cet ensemble imposant, nous voyons cette inscription.

    « Ici moururent pour l’Allemagne le 20 juillet 1944 le général Ludwig BECK, le général d’Infanterie Friedrich OLBRICHT, le colonel Claus Conte Schenk Von STAUFFENBERG, le colonel Albrecht Ritter Mertz Von QUIRNHEIM, le lieutenant colonel Werner Von HAEFTEN ».

    Il serait trop long d’exposer ici les multiples richesses de ce mémorial. Ne le manquez surtout pas si vous passez à Berlin. Nous avons été si émus, si impressionnés par ces personnages, connus ou inconnus, qui, à leur manière, de près ou de loin, s’étaient engagés, avaient tiré le signal d’alarme. Et il y en a eu ! Johann Georg Elser, par exemple : celui qui avait conçu une bombe munie de deux minuteries à l’occasion d’un discours d’Hitler qui fut malheureusement écourté pour des raisons climatiques (il devait prendre un avion). La bombe souffla littéralement l’endroit. Sept membres du parti nazi seront tués. C’était le 8 novembre 1939. Mais plus largement, quelle émotion ressentie devant toute les évocations de ces Résistantes et Résistants allemands. Je retrouvais Hans et Sophie SCHOLL…

    En fin de journée, nous passons à côté d’une inscription particulière, non loin de l’endroit où nous logions.

    La nuit tombait sur Berlin.

  • Berlin, Histoire et modernité (1)

    Berlin, Histoire et modernité (1)

    Découvrir Berlin.

    Pour y aller, nous avons pris une compagnie allemande Air Berlin pour effectuer le trajet depuis Stuttgart où nous nous trouvions alors. Très bon vol. A la sortie de l’avion, une petite surprise nous attendait…

    Oh, les quelques petits jours de notre visite ne nous permettent sans doute pas de dire que nous connaissons parfaitement cette cité incroyable. Mais ce que nous y avons vu restera gravé dans notre mémoire.

    Profusion de sentiments, d’impressions ; de la tristesse à l’humour, de l’horreur à l’espérance. L’Histoire moderne semble présente à chaque endroit, dans chaque rue, sur chaque place.

    Arrêt 31. Unter den Linden. Voilà où nous sommes arrivés, depuis l’aéroport « Berlin Tegel », dans le Bus TXL qui allait jusqu’à Alexanderplatz.

    Unter den Linden, Sous les tilleuls : il s’agit de la célèbre avenue de Berlin. En la remontant, nous sommes parvenus à une immense place baptisée Pariser Platz sur laquelle se trouve la porte de Brandebourg. La fameuse porte de Brandebourg. Nul doute, nous étions bien à Berlin. Et déjà l’Histoire se dresse devant nous.

    A l’ouest de cette porte, nous arrivons dans l’immense Tiergarten (Jardin aux animaux) un étonnant parc de plus de 200 hectares en plein centre de Berlin traversé par la rue du 17 Juin. Plus tard, nous découvrons, entre les branches des nombreux arbres, un drapeau européen flottant au vent.

    Une aile du palais du Reichstag qui abrite de nos jours le Bundestag depuis le retour des institutions à Berlin en 1999. Le Reichstag affiche, depuis 1916, la devise « Dem Deutschen Volke » (Au peuple allemand).

    Plus loin, dans une rue, observant le sol aux nombreux pavés, notre regard est attiré par un reflet particulier, métallique. Situés devant la porte d’un petit immeuble, trois pavés particuliers qui portent des inscriptions. Comme d’innombrables pavés de ce type dans toute l’Allemagne, malheureusement. Témoignage soudain de l’horreur absolue, de la Shoah, terme hébreu qui signifie « anéantissement » (que je préfère largement au terme « holocauste » qui m’a toujours semblé incroyablement inapproprié). Zakhor…

    Le Mur de Berlin… Je me souviens fort bien de sa chute dans la nuit du jeudi au vendredi , après tant d’années ; de cette image montrant l’immense Mstislav Rostropovitch qui improvise un concert de violoncelle assis simplement sur une chaise, juste devant ce Mur.

    « Mur de la honte » pour les Allemands de l’Ouest et officiellement appelé par le gouvernement est-allemand « mur de protection antifasciste », il est érigé dans la nuit du au par la République démocratique allemande (RDA).(Wikipedia)

    On peut trouver plusieurs fragment du Mur à Berlin. Son tracé est à présent symbolisé au sol par une double ligne de pavés qui serpente dans la ville.

    Au loin, le (désormais trop) célèbre Checkpoint Charly donne une idée de ce que pouvait être ce drame d’une séparation qui dura si longtemps, qui coûta la vie à tant de personnes. Ainsi, comment comprendre celles et ceux qui se font prendre en photo devant ce Checkpoint arborant des casquettes russes ou américaines en riant de la sorte…

    En direction de l’Alexanderplatz, nous découvrons la célèbre Fernsehturm. Etonnante tour de 368 mètres située dans l’ancien Berlin Est : la plus haute construction de la ville, qui fut bâtie proche du mur de Berlin, représentant à l’époque la supériorité de Berlin Est.

    Dans la partie est du Tiergarten, nous arrivons à l’imposant Mémorial soviétique qui présente une statue d’un soldat soviétique. Ce monument commémoratif de la Seconde Guerre mondiale a été bâti en mémoire des combattants de l’Armée rouge tombés durant la bataille de Berlin. Elle porte l’inscription suivante : « Gloire éternelle aux héros tombés dans la bataille contre les occupants fascistes allemands pour la liberté et l’indépendance de l’Union soviétique ! ». 2500 soldats reposent dans le cimetière. A ce sujet, relire l’immense écrivain Vassili Grossman (« Carnets de guerre : de Moscou à Berlin », ISBN 2702137660, 9782702137666 – ou les passionnants « Pour une juste cause », ISBN 2825114294, 9782825114292, puis « Vie et Destin », ISBN 2266081446, 9782266081443).

    Tiens ! Ca valait bien une photo : un vendeur de hot-dogs « tout en un » : réserve de gaz dans le dos permettant d’alimenter le mini gril devant lui où figurent tous les ingrédients nécessaires sans oublier le parasol qui le protège du soleil. Ingénieux !

    Cette première journée se termine. Au loin, dans la nuit naissante, se dresse la Fernsehturm …

    Sources :

    (*) : Wikipedia

  • We will regret you so, Leonard

    We will regret you so, Leonard

    Encore un grand, que dis-je, un immense artiste, qui nous quitte.

    Suzanne takes you down to her place near the river
    You can hear the boats go by
    You can spend the night beside her (1)

    Léonard COHEN, c’est cette voix, ces textes, ces mélodies.

    It’s true that all the men you knew were dealers
    who said they were through with dealing
    Every time you gave them shelter (2)

    Fin octobre, l’annonce de la sortie de son dernier disque – You Want It Darker – m’avait rempli de joie. Je l’ai rapidement commandé au format vinyle, bien sûr. Le CD m’aurait été envoyé dans les prochains jours. Mais le vinyle ne sera disponible que plus tard. Qu’à cela ne tienne.

    When they poured across the border
    I was cautioned to surrender,
    this I could not do;
    I took my gun and vanished. (3)

    L’écoute de (vrais) disques sur la platine conduit à la patience. Celle d’admirer d’abord la couverture. Celle de sortir précieusement le disque de sa pochette. Celle de le placer au centre de la platine et de lancer l’écoute. Celle d’accepter de se lever pour passer à la face B. Celle de le replacer enfin dans sa pochette puis de la ranger à la place qui lui est due. (suite…)

  • Hommage à cette Equipe Olympique de Réfugiés

    Hommage à cette Equipe Olympique de Réfugiés

    Souvenons-nous des mots magnifiques de Thomas Bach, président du CIO, lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2016 :

    Dans l’esprit de la solidarité olympique et avec le plus grand respect, nous accueillons l’équipe olympique des réfugiés. Chers athlètes réfugiés : vous envoyez un message d’espoir aux millions de réfugiés dans le monde. Vous avez dû fuir vos maisons à cause de la violence, la faim, ou juste parce que vous étiez différents. Avec votre grand talent et votre humanité, vous apportez maintenant une belle contribution à la société. Dans cet univers olympique, nous ne faisons pas que tolérer la diversité. Dans cet univers olympique, nous vous accueillons comme un enrichissement de notre «Unité dans la diversité».

    Les Jeux Olympiques 2016 sont à présent terminés. Le temps est venu de rendre avec humilité un hommage particulier à ces femmes et hommes qui ont su – ô combien brillamment – honorer les couleurs olympiques, devenues emblème de leur équipe olympique de réfugiés, symbole d’une triste actualité. Et quel plus bel hommage peut-on imaginer que de mettre en avant tous les résultats de cette équipe si particulière, dont – à quelques exceptions près – nous n’avons que très rarement et brièvement entendu parler.

    Voici leurs résultats : (suite…)

  • Nous accueillons l’équipe olympique des Réfugiés.

    Nous accueillons l’équipe olympique des Réfugiés.

    « Nous vivons dans un monde de crises, de méfiance et d’incertitudes. Voici notre réponse olympique : Les dix-mille meilleurs athlètes du monde, en compétition les uns face aux autres, vivent pacifiquement ensemble au Village, partageant leurs repas et leurs émotions. Dans cet univers olympique, il y a une loi universelle pour tous. Dans cet univers olympique, nous sommes tous égaux. Dans cet univers olympique, nous voyons que les valeurs partagées par l’Humanité sont plus puissantes que les forces qui veulent nous diviser. Je vous lance un appel, athlètes olympiques : respectez-vous, respectez vous les uns les autres, respectez les valeurs olympiques qui rendent les Jeux Olympiques uniques pour vous et pour le monde entier ».

    « Nous vivons dans un monde où l’égoïsme gagne du terrain, où certaines personnes prétendent être supérieures aux autres. Voici notre réponse olympique : Dans l’esprit de la solidarité olympique et avec le plus grand respect, nous accueillons l’équipe olympique des réfugiés. Chers athlètes réfugiés : vous envoyez un message d’espoir aux millions de réfugiés dans le monde. Vous avez dû fuir vos maisons à cause de la violence, la faim, ou juste parce que vous étiez différents. Avec votre grand talent et votre humanité, vous apportez maintenant une belle contribution à la société. Dans cet univers olympique, nous ne faisons pas que tolérer la diversité. Dans cet univers olympique, nous vous accueillons comme un enrichissement de notre « Unité dans la diversité ».

    Thomas Bach, président du CIO

    Voici l’incroyable accueil qui a été réservé par les nombreux spectateurs à l’Équipe Olympique de Réfugiés, au moment où ces dix athlètes entraient dans le stade Maracana, précédés par la bannière Olympique :

     

    Mettons à présent un visage sur chaque nom de ces athlètes et faisons connaissance avec ce qui fut leur histoire, souvent incroyable et tellement dramatique… (suite…)

  • Ephraïm l’Ethiopien

    Ephraïm l’Ethiopien

    Il s’appelle Ephraïm. Ce jeune garçon éthiopien, toujours accompagné de son inséparable brebis, va être confié à des parents éloignés. Mais il s’adapte mal à sa nouvelle vie. Jusqu’au jour où son oncle lui annonce qu’il devra sacrifier l’animal pour le prochain repas de fête. Ephraïm sera prêt à tout pour sauver sa seule amie et rentrer chez lui… (D’après le synopsis de http://www.festival-cannes.com)

    Dès les premières images du film « Lamb », nous sommes immédiatement saisis par la beauté – que dis-je ! La splendeur, la magnificence – des paysages qui se déroulaient devant nos yeux étonnés de découvrir ainsi une part de l’Ethiopie.  (suite…)

  • Oui, mais ce pays a du pétrole.

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    Photo de Ali Mohammed Al-Nimr. Ce cliché provient de la page Facebook de soutien ouverte par son oncle sur Facebook.

    D’un côté, le jeune chiite Ali Mohammed Al-Nimr qui est le « neveu de l’un des plus fervents opposants au régime » saoudien, d’après Le Figaro, a été mis en prison alors qu’il n’avait que 17 ans. Il est principalement accusé d’avoir participé, en 2012, à une manifestation contre le régime. Condamné à mort le 27 mai 2014, le jeune homme a épuisé ses voies de recours, précise Slate. » (Source francetvinfo)

    De l’autre côté, l’Arabie saoudite a été nommée à la tête du Comité de la région Asie chargée de recommander des nominations pour les experts des… Droits de l’Homme de l’ONU (a précisé le directeur de UN Watch) – et non à la présidence du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, comme cela avait été dit de façon erronée, dans un premier temps. Mais il n’empêche : quand bien même cela ne concerne que la région Asie, l’idée qu’un pays comme l’Arabie saoudite puisse avoir un rapport – quel qu’il soit – avec les Droits de l’Homme de l’ONU, on croit rêver… Oui, mais ce pays a du pétrole.

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  • Lale, Nur, Selma, Ece, Sonay et Hirut

    Turquie, Ethiopie. Non, il ne s’agit pas de récentes destinations estivales, mais plus simplement de deux films exceptionnels vus à moins de deux mois d’intervalle. A l’honneur, deux réalisateurs non moins formidables : Deniz Gamze Ergüven et Zeresenay Mehari.

    MustangDifret

    Lale, Nur, Selma, Ece, Sonay, Hirut : tels sont les prénoms des différentes héroïnes de ces deux longs métrages ; les cinq sœurs du film Mustang, puis la jeune fille de Difret. Le point commun qui unit ces deux œuvres a priori très éloignées géographiquement et culturellement : le poids des traditions ancestrales.

    Les deux films s’ouvrent sur une note de bonheur et d’insouciance. D’un côté, la joie d’une fin d’année scolaire et des premiers moments de vacances d’été où l’on voit en Turquie cinq soeurs s’amuser avec des garçons au bord de la mer, de l’autre, en Ethiopie, une jeune fille à l’école, bonne élève, à laquelle l’enseignant annonce qu’elle aura accès à la classe supérieure. Grand sourire sur le visage de l’adolescente qui, à la fin de la classe, repart à pieds chez elle annoncer la bonne nouvelle à sa famille. (suite…)

  • Un vrai Apple I frôle le recyclage et se revend pour 200 000 $

    Je viens de lire ceci sur le site de MacGeneration : « Un véritable Apple I a été retrouvé par une société de recyclage de matériels informatiques, dans un lot que lui avait offert un particulier. La machine a été vendue 200 000 $ à un collectionneur privé. Maintenant, la société californienne CleanBayArea espère retrouver la donatrice. Elle souhaite lui rétrocéder la moitié de cette somme, soit l’équivalent de 91 000 euros. »

    Voici le fameux Apple I, commercialisé en avril 1976. Son prix était alors de 666,66 $. Il fut conçu dans le garage de la famille Jobs (ci-dessous Steve Wozniak et Steve Jobs).

    Les spécifications techniques étaient les suivantes :

    • Processeur : MOS Technology 6502 8 bits cadencé à 1 MHz
    • Bus système : 1 MHz
    • Mémoire vive : 8 Ko, extensible à 64 Ko
    • ROM : 256 octets
    • Affichage : 40×24 caractères

    Emouvant, isn’t it ?

    La production de l’Apple I fut arrêtée en mars 1977, avec l’apparition de son successeur, l’Apple II.

    En mai 2013 un Apple I avait été vendu au prix de 671.400 $ (environ 611.337 €). Le record précédent datait de juin 2012 avec une vente à New York d’un montant de 374.500 $ (environ 340.967 €). La cote de l’Apple I semble donc à la baisse avec une transaction à 200 000 $ en 2015 (182.108 €)… Quoi qu’il en soit, au train où vont les choses, ce n’est pas demain la veille que je me séparerai de mon vénérable Apple //e !

    - By Mystère Martin (Own work) [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0) or GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html)], via Wikimedia Commons
    Apple IIe + Disk II drives + Apple Monitor II – By Mystère Martin (Own work) [CC BY-SA 3.0 or GFDL] via Wikimedia Commons.
    Source : Un vrai Apple I frôle le recyclage et se revend pour 200 000 $ | MacGeneration

    L’article original : http://www.mercurynews.com/business/ci_28221648/100-000-check-awaits-mystery-apple-i-donororiginal

  • Mobilisations en Europe pour le blogueur saoudien Raif Badawi

    Mise à jour 7 juin 2015 – France Info :

    En Arabie saoudite, malgré une mobilisation internationale sans précédent, la Cour suprême confirme la condamnation à 10 ans de prison et à 1.000 coups de fouet pour le blogueur Raif Badawi, emprisonné en 2012 et condamné en 2014 pour « insulte à l’islam. Une  décision attendue avec angoisse par ses proches, à commencer par son épouse Ensaf Haidar. (Lire la suite sur le site de France Info)

    Je relaye cet article de franceinfo.fr à propos de l’écrivain et blogueur Raif BADAWI, né le 13 janvier 1984 (il a 31 ans), à Khobar, en Arabie saoudite, où il se trouve actuellement emprisonné. Rappel des faits (source Wikipedia) : En 2008 il ouvre le site Free Saudi Liberals, militant pour une certaine libéralisation de la société dans ce pays. Accusé d’apostasie (renoncement à sa religion) et d’insulte à l’islam, il est emprisonné depuis juin 2012. Il a été condamné à 1000 coups de fouet et 10 années de prison. Son avocat Waleed Abu al Khair est également emprisonné. L’application de la sentence de flagellation a débuté le , suscitant des protestations de plusieurs gouvernements puis de l’ONU. 

    C’est un véritable combat que mène depuis plusieurs mois Ensaf Haidar, l’épouse du blogueur saoudien Raif Badawi, condamné à 1 000 coups de fouet et 10 ans de prison dans son pays. Cette femme sillonne l’Europe pour plaider sa cause, soutenue par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme.

    Source : Mobilisations en Europe pour le blogueur saoudien Raif Badawi

  • Les radioamateurs au service d’autrui…

    Les radioamateurs au service d’autrui…

    Photo http://www.opb.org

    Des radioamateurs partent au Népal : dans les cas de tremblements de terre importants ou autres catastrophes naturelles – comme la récente éruption du volcan Calbuco au Chili – les communications deviennent très souvent rapidement inopérantes. Les radioamateurs permettent alors de pallier aux défaillances dans ce domaine.

    Qu’est-ce qu’un radioamateur ? Cette description synthétique de Wikipédia est parfaite : Les radioamateurs sont des personnes qui pratiquent, sans intérêt pécuniaire, un loisir technique permettant d’expérimenter les techniques de transmission et par conséquences d’établir des liaisons radio avec d’autres radioamateurs du monde entier. Beaucoup d’avancées technologiques sont dues aux radioamateurs, c’est par exemple grâce à eux que les fréquences au-dessus de 30 MHz sont aujourd’hui utilisées. L’activité radioamateur permet d’acquérir ainsi des connaissances techniques dans les domaines de la radio et de l’électronique et de développer des liens d’amitié entre amateurs de différents pays.

    (suite…)

  • L’Espoir apporte l’Unité

    L’Espoir apporte l’Unité

    J’ai vu passer sur Twitter cette photo, publiée par EzidiPress et titrée :

    « L’Espoir apporte l’Unité ainsi les Yézidis célèbrent leur Nouvel An ».

    Ignite holy lights in the Ezidi temple of Lalish during New Year ceremony (Emrah Yorulmaz/AA)
    Ignite holy lights in the Ezidi temple of Lalish during New Year ceremony (Emrah Yorulmaz/AA)

    Plus tard je trouvais sur le site web, cette fois, de EzidiPress, un article dont cette photo est l’illustration. Un article d’Elias Kasem, militant Yezidi vivant aux Etats-Unis à  Phoenix, Arizona.

    http://ezidipress.com/en/hope-brings-unity-yezidis-new-year/

    Il aborde l’importance fondamentale de l’unité et de l’espoir chez les Yezidis, particulièrement depuis le 3 août 2014 pour ce peuple (voir ici)…

    En cette période où le message d’Espérance accompagne les fêtes de Pâques et de Pessah, ayons une pensée pour ce peuple opprimé, sans oublier les chrétiens d’Orient ni ceux du Kenya… Et espérons que cette nouvelle année soit pleine d’espoir et d’unitépour les Yezidis !…

  • Les nougats d’Ispahan

    Les nougats d’Ispahan

    A la fin de la semaine dernière a commencé la fête de Nowrouz. Précisément en France le vendredi 20 mars 2015 à 23h45m11s et en Iran, samedi 21 mars 2015 à 02h15m11s.

    Depuis le 23 février 2009, l’UNESCO a fait de Nowrouz une journée internationale figurant dans la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. Nous avons souvent eu l’occasion d’évoquer cette fête dans ce blog. Rappelons seulement que « Now » et « rouz » signifient respectivement « nouveau » et « jour ». Par ailleurs revenons rapidement sur les Haft Sîn (les sept « S ») ; il s’agit – nous avions maintes fois abordé ce sujet – de sept éléments dont le nom commence par la lettre « s » (sin dans l’alphabet persan). On les dispose sur la table et ils y restent jusqu’au 13e jour après le nouvel an. Voici quelques exemples :

    Haft-SînImage : 7seen.com

    (suite…)

  • Âzâdi, Liberté…

    Âzâdi, Liberté…

    Une belle idée lecture ! Lorsqu’il y a quelques temps j’ai appris l’existence du livre de Saïdeh Pakravan, je me suis empressé de me le procurer dans ma librairie favorite, « Au poivre d’Ane » (1).

    Azadi

    Publié par les éditions Belfond, j’ai d’abord été étonné par la sobriété de la couverture de ce roman. Presque bi-colore, on y distingue titre et nom de l’auteure ainsi qu’une représentation de la célèbre Tour Âzâdi de Téhéran, colorée de rouge et sur laquelle on distingue les yeux d’une jeune personne…

    Voici ce que nous livre la quatrième de couverture :

    Âzâdi signifie « liberté » en persan. Il y a ceux qui la rêvent et ceux qui en paient le prix.
    Téhéran, juin 2009. Après des élections truquées, une colère sourde s’empare de la jeunesse instruite de Téhéran. Dans la foule des opposants la jeune Raha, étudiante en architecture, rejoint chaque matin ses amis sur la place Azadi pour exprimer sa révolte, malgré la répression féroce qui sévit. Jusqu’au jour où sa vie bascule. Après son arrestation, et une réclusion d’une violence inouïe, ses yeux prendront à jamais la couleur de l’innocence perdue…
    Tout en levant le voile sur une psyché iranienne raffinée et moderne, sans manichéisme et avec un souffle d’une violente beauté, Azadi raconte de façon magistrale le terrible supplice de celle qui cherche, telle une Antigone nouvelle, à obtenir réparation. Et à vivre aussi… là où le sort des femmes n’a aucune importance.

    (suite…)