Catégorie : Humeurs

Nous agissons tous parfois en fonction de nos humeurs. Il en sera de même dans ce blog.

  • C’est vous

     

    (…)

    A vous regarder sourire,
    A vous aimer, sans rien dire,
    C’est là que j’ai compris, tout à coup,
    J’avais fini mon voyage,
    Et j’ai posé mes bagages,
    Vous étiez venue au rendez-vous,
    Qu’importe ce qu’on peut en dire,
    Je tenais à vous le dire,
    Ce soir je vous remercie de vous,
    Qu’importe ce qu’on peut en dire,
    Je suis venu pour vous dire,
    Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous…

  • Déjà 112 ans…

    Le 29 juin 1900 naquit à Lyon Antoine de Saint-Exupéry. Devenu pilote en 1921, il sera engagé dans ce qui deviendra l’Aéropostale, en 1926. A partir de 1932, Saint-Exupéry se tournera vers l’écriture et le journalisme. Au début de la 2e guerre mondiale, il fut intégré à l’Armée de l’Air et gagna New-York. Au printemps 1944 il rejoignit la Sardaigne et la Corse dans une unité de reconnaissance photographique, en vue du débarquement en Provence. Il disparut en vol le 31 juillet 1944. Son avion ne sera retrouvé qu’en 2004.

    « On croit que l’homme est libre… On ne voit pas la corde qui le rattache au puits, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre.  »

    de Antoine de Saint-Exupéry

    Extrait du Terre des Hommes

    Son oeuvre :

    L’Aviateur Publié en 1926.

    Courrier sud Publié en 1929.

    Vol de nuit Publié en décembre 1931.

    Terre des hommes décembre 1939

    Pilote de guerre Publié en 1942.

    Le Petit Prince Publié en 1943 à New York et en 1945 en France

    Lettre à un otage Publié en 1944.

    Citadelle Publié en 1948.

    Lettres de jeunesse (1923-1931) Publié en 1953.

    Carnets Publié en 1953.

    Lettres à sa mère Publié en 1955.

    Écrits de guerre (1939-1944) Publié en 1982.

    Manon, danseuse Publié en 2007. Court roman achevé en 1925.

    Lettres à l’inconnue Collection de lettres d’amour à une jeune ambulancière de la Croix-Rouge rencontrée en mai 1943.

    Merci Antoine de Saint-Exupéry. Quelle oeuvre, quel humanisme ! En ce jour anniversaire, souvenons-nous en. Rendons hommage à cet Etre d’exception.

    Ainsi s’achève le 200ème article de ce blog…

  • Quinze ans après…

    Moment inespéré… Nous en parlions modestement le 11 août 2009… Après quinze années de privation de liberté, la Prix Nobel de la Paix, est arrivée le 13 juin dernier à Genève, point de départ d’une tournée qui, pendant deux semaines, l’aura emmenée en Norvège pour y recevoir enfin son prix (!!!), en Grande-Bretagne, en Irlande et, enfin, en France.

    Aung San Suu Kyi s’est entretenue mardi avec le Président François Hollande, avant d’être reçue à l’Hôtel de Ville, où le Maire Bertrand Delanoë lui remit enfin officiellement le diplôme de Citoyenne d’Honneur de la Ville de Paris (prix qui lui avait été décerné… en 2004). Demain jeudi elle sera reçue à l’Assemblée Nationale ainsi qu’au Sénat avant de rencontrer des étudiants à la Sorbonne. Aung San Suu Kyi repartira vendredi.

    Un émouvant reportage :

    [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xrt0h3_la-birmane-aung-san-suu-kyi-celebree-par-paris_news[/dailymotion]

    Quelle Grande Dame…

  • Elévation. Et Puy c’est tout…

    Quelle belle ville, Clermont, que caractérisent ces pierres grises, d’origine volcanique, dites de Volvic…
    La plupart des bâtiments officiels en sont constitués. Ainsi que la célèbre cathédrale de Clermont. « La pierre de Volvic qui donne une couleur sombre et dont la résistance permit d’élever des piliers d’une grande sveltesse. Cette particularité lui valut le surnom moqueur de « Cathédrale des charbonniers » par les frères Goncourt » nous précise Wikipédia.

    Tout n’est finalement qu’élévation…

    Les deux flèches de la cathédrale (108 m. chacune tout de même) :

     La statue équestre de Vercingétorix (né aux environs de -80 sur le territoire des Arvernes, dans l’actuelle Auvergne, mort le 26 septembre -46 à Rome) s’impose sur cette belle place de Jaude. Réalisée par Bartholdi, on voit le chef Arverne brandir vers le ciel son glaive (qu’agrémente parfois un drapeau jaune et bleu de l’ASM durant les périodes d’exploits rugbystiques dont le fameux club est coutumier). Nul doute que Vercingétorix eût apprécié ce symbole moderne !

    Et puisqu’on en parle, ne s’élève-t-on pas également lorsque l’on boit simplement thé ou café dans ce magnifique mug aux couleurs de l’ASM Clermont-Auvergne ?…

    Oui, tout n’est qu’élévation sur cette terre magnifique, accueillante, inoubliable…

     Inoubliable…
  • Je n’étais pas seul…

    Ce soir, à 18h30, très belle occasion à ne pas manquer au cinéma Lumière : un film iranien, diffusé en avant-première, du réalisateur Asghar Farhadi : « Les enfants de belle ville » ! Quel réalisateur : « Une Séparation » (2011) [Producteur, Réalisateur, Scénariste] ; « A propos d’Eli » (2009) [Chef décorateur, Producteur, Réalisateur, Scénariste] ; « La Fête du feu » (2007). Quel plaisir également de retrouver cette langue (originale sous-titrée en français) et cette magnifique actrice Taraneh Alidoosti. Allons-y !

    En arrivant, je me demandais qui se déplacerait pour voir un tel film. Il nous arrive assez régulièrement des films étrangers grâce au dynamisme de la section « Arts et Essais » du cinéma Lumière… Allez, nous serons trois ou quatre au maximum. Comme d’habitude !… Entrons !

    – « Salle 1. Droit devant vous ! », me dit-on à la caisse… J’y vais.

    Quelques personnes déjà. Tiens ! Et pourquoi pas ? Tant mieux si l’intérêt de ce type de film attire davantage de spectateurs ! Mais à un moment, je réalisais qu’il y avait tout autour de moi vingt ou plutôt trente personnes. Bon, me dis-je, voilà une occasion de réviser mon propre jugement…

    Un monsieur s’avance, un micro à la main, avant le démarrage du film. Chouette, me dis-je : en plus une conférence sur l’Iran, la jeunesse iranienne, etc. ! Il prend la parole :

    – « Bonsoir à toutes et à tous, je suis très heureux de vous accueillir aujourd’hui. Je constate avec plaisir que nous avons un spectateur payant (trente paires d’yeux se tournent vers moi… Instant furtif d’isolement curieux)… car notre assemblée est composée ce soir de responsables de salles (de cinéma, NDLR) »…

    Voilà la cause de la soudaine affluence pour un film d’origine iranienne ! Je me retrouvais en fait dans une séance d’avant-première (le film sera diffusé dès le 11 juillet prochain) ouverte au public mais au milieu d’une foule (enfin, n’exagérons rien) de professionnels du cinéma ou de la culture (j’avais juste devant moi une personne qui m’a dit être de la mairie de La Ciotat, du service de la culture).

    Point de conférence à l’horizon, mais un horaire et autres informations pour se retrouver au restaurant après cela et certains parlèrent également d’hôtel. Et le film commença. Sans aucune publicité habituelle ou autres annonces : démarrage direct.

    Enfin… Je n’aurais jamais imaginé me retrouver en pareille compagnie. Le film fut très intéressant, et malgré mon petit moment de solitude, je me rendais bien compte que je n’étais pas seul…

    Dès le 11 juillet, si vous en avez l’occasion, allez le voir, ce film. Taraneh Alidoosti y est rayonnante. Pour accéder à la bande annonce, rendez-vous sur le site de Memento Films, distributeur de ce film. En voici le synopsis donné sur le site :

    Akbar est jeune, il vient d’avoir 18 ans, mais Akbar est condamné à mort. Alors qu’il attend son exécution dans une prison de Téhéran, son meilleur ami et sa sœur vont tenter d’obtenir le pardon du père de sa victime, seul moyen pour lui d’échapper à son destin.

  • Hi, hi, hi, hi !

    Un peu de street-art, un peu d’humour de geek, j’adore…

     

     

     

     

  • La boucle est bouclée…

    Tout a commencé il y a fort fort longtemps, en début d’année 2011… A une époque où l’on travaillait dans les sections au futur projet présidentiel du/des candidat-e-(s) et l’on a voté (le 19 mai 2011). Je m’en souviens comme si c’était hier. Puis ce furent les primaires (9 et 16 octobre 2012). Magistralement organisées dans tout le pays. Magnifique moment ! Ensuite, le candidat Hollande a pris son envol. Il sortira premier après le premier tour des présidentielles. Le débat d’entre deux tours. D’anthologie ! Puis ce deuxième tour et cette victoire inespérée. Bonheur suprême ! Une campagne pour les législatives plus tard, et voici un hémicycle plus rose encore qu’après mai 1981…

    Le résultat est là. Et quel résultat !… La campagne, les campagnes, intenses, inoubliables, sont finies. Pour au moins deux ans.

    Mais quelle aventure, les amis !…

    Libération

  • Close to you…

    (…)

    On the day that you were born
    The angels got together and decided
    To create a dream come true

    (…)

  • La Quête

    La Quête :

    Rêver un impossible rêve
    Porter le chagrin des départs
    Brûler d’une possible fièvre
    Partir où personne ne part

    Aimer jusqu’à la déchirure
    Aimer, même trop, même mal,
    Tenter, sans force et sans armure,
    D’atteindre l’inaccessible étoile

    Telle est ma quête,
    Suivre l’étoile
    Peu m’importent mes chances
    Peu m’importe le temps
    Ou ma désespérance
    Et puis lutter toujours
    Sans questions ni repos
    Se damner
    Pour l’or d’un mot d’amour
    Je ne sais si je serai ce héros
    Mais mon coeur serait tranquille
    Et les villes s’éclabousseraient de bleu
    Parce qu’un malheureux

    Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
    Brûle encore, même trop, même mal
    Pour atteindre à s’en écarteler
    Pour atteindre l’inaccessible étoile

    Jacques Brel
    Barclay 1968

    [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x367lz_jacques-brel-la-quete_music[/dailymotion]

     

  • La Finale !

    Finale TOP 14 Orange

    RUGBY CLUB TOULONNAIS (RCT)

    STADE TOULOUSAIN (ST)

    Samedi 09 juin 2012 à 18:00

    Stade de France

    Selon la LNR, pour la première fois les finalistes recevront des médailles :

    Les vainqueurs recevront également une réplique du Bouclier de Brennus et une plaque commémorative.

    Et voici Charles Brennus (né le 30 novembre 1859, mort le 23 décembre 1943).

    Maître graveur de profession, il fut le créateur du bouclier éponyme brandi désormais par chaque vainqueur du championnat de France de Rugby. Bouclier qui fut constitué grâce à un dessin initial du baron Pierre de Coubertin.

    Charles Brennus fut également co-fondateur de la Fédération Française de Rugby et en deviendra Président d’honneur en 1921. (Sources : Ligue Nationale de Rugby – LNR)

     Et pour rendre hommage à l’ASM Clermont-Auvergne, autre équipe chère à mon coeur (à plus d’un titre), ce détail du Bouclier de Brennus :

     
    Enfin, petit retour en 1992 🙂 :
     

     

    Et pour terminer un résumé de la demi-finale Toulon-Clermont (personnes sensibles s’abstenir) :

    [dailymotion frameborder= »0″ width= »480″ height= »270″ ]http://www.dailymotion.com/video/xrbxr9_resume-clermont-toulon-demi-finale_sport[/dailymotion]
    par rctoulon

    Liens :
  • D-Day

    Les sanglots longs des violons de l’automne

    Blessent mon cœur d’une langueur monotone.

    En mémoire de toutes celles et ceux qui ont permis la libération de notre pays et de l’Europe entière, ce 6 juin 1944, sur les plages de Normandie : Utah, Omaha, Gold, Juno, et Sword.

  • Il suffirait de presque rien…

    Retomber sur cette chanson après l’avoir presque oubliée, quel instant merveilleux… Une nouvelle découverte, en quelque sorte. Mais quelles paroles les amis !… C’est simplement splendide. Quel immense interprète, Serge REGGIANI (qui nous a quittés le 23 juillet 2004 déjà)…

    Il suffirait de presque rien…

    Les paroles sont de Jean-Max Rivière et la musique de Gérard Bourgeois (1968 « Moi j’ai le temps »).

  • Si…

    Kippling a écrit ce poème à l’attention de son unique fils, John, âgé alors de 13 ans en 1910.


    Si

    Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
    Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
    Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
    Sans un geste et sans un soupir ;

    Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
    Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
    Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
    Pourtant lutter et te défendre ;

    Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots,
    Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
    Sans mentir toi-même d’un mot ;

    Si tu peux rester digne en étant populaire,
    Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
    Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
    Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

    Si tu sais méditer, observer et connaître,
    Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
    Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
    Penser sans n’être que penseur ;

    Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
    Si tu sais être brave et jamais imprudent,
    Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
    Sans être moral et pédant ;

    Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
    Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
    Si tu peux conserver ton courage et ta tête
    Quand tous les autres les perdront,

    Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
    Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
    Tu seras un homme mon fils !

    Traduction : André Maurois (1918)

    Rudyard Kipling, un auteur si cher à mon coeur, à plus d’un titre…

  • L’isolement

    Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne,
    Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ;
    Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
    Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

    Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
    Il serpente, et s’enfonce en un lointain obscur ;
    Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
    Où l’étoile du soir se lève dans l’azur.

    Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
    Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
    Et le char vaporeux de la reine des ombres
    Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon.

    (suite…)