Catégorie : Humeurs

Nous agissons tous parfois en fonction de nos humeurs. Il en sera de même dans ce blog.

  • De RASED à RASEC

    De RASED à RASEC

    Drôle de titre me direz-vous. C’est cette proximité des deux acronymes qui avait retenu mon attention. Proximité à première vue du moins. Car dans le détail, rien ne permettrait de faire un parallèle entre ces deux suites d’initiales.

    Le premier de ces acronymes, vous l’aurez deviné, concerne ma profession d’enseignant spécialisé, je travaille en effet dans le cadre d’un Réseau d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (RASED, donc). Il s’agit – mais dois-je le rappeler – d’une structure d’aide à l’Ecole élémentaire, interne à l’Education nationale (les RASED qui avaient fait les frais de terribles coupes sombres, il y a quelques mandatures de cela).

    Et depuis peu, dans le cadre de mes activités de radio-amateur, j’ai rejoint les rangs de la Sécurité Civile, dans le cadre de l’ADRASEC (Association Départementale de Radio-Amateurs au service de la SEcurité Civile) 13. La structure nationale est la FNRASEC : Fédération Nationale des Radio-Amateurs au service de la SEcurité Civile. Oui, vous l’avez repéré le fameux acronyme qui nous intéresse ici ? Un RASEC n’est rien de moins qu’un Radio-Amateur au service de la SEcurité Civile !

    La FNRASEC c’est également une devise : « Une passion : la Radio – Un Idéal : Servir ». Qu’ajouter ?… C’est ainsi il y a quelques jours que j’ai été accueilli officiellement dans ce groupe de l’ADRASEC 13, à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’association. Dans l’immédiat une belle photo de groupe illustre ce moment particulier. Et à l’avenir, je serai fier de servir dans les rangs des Radio-Amateurs au service de la Sécurité Civile.

    Liens :

    • ADRASEC 13 : http://adrasec13.free.fr

    • FNRASEC : http://www.fnrasec.org

  • Voyage d’hiver

    Voyage d’hiver

     

    29 décembre. La fin des vacances et de l’année approche. Le moment de rentrer également. Sur la route, vers l’aéroport, et depuis ce matin, le blanc domine. Il n’a pas neigé, mais ces derniers jours, un froid certain s’est installé. Ainsi, tous les paysages, l’horizon, chaque arbre, chaque buisson, chaque toit, tout est blanc ; dehors, le givre règne en maître incontesté. D’ici bas regardant vers là-haut, rien. Le ciel, très bas, forme une masse opaque, les nuages épais tellement compressés ne laissent rien passer. Là, nous devinons le soleil, mais sans plus. Sa lumière nous rappelle seulement qu’il est bien présent.

     

    L’avion prend de la vitesse. Nous sommes, durant un bref instant, collés au siège, avant de quitter la terre. Par le hublot, j’observe que cette dernière s’éloigne rapidement. Vers ce plafond blanchâtre. En moins de temps qu’il ne faut à le dire, la magie se produit. Notre aéroplane traverse vaillamment la masse cotonneuse compacte pour offrir à notre vue ébahie cette voûte bleutée et lumineuse d’une beauté indescriptible.

    Rien n’est visible à terre ; le ciel traversé bouche à présent nos regards du haut vers le bas. Quelques minutes après toutefois, cette pellicule hivernale s’affaiblit. Plus tard encore, de nombreuses ouvertures laissent entrevoir le sol. Enfin. Puis les nuages disparaissent. De là-haut, quelle belle vision que ce sol montagneux, aux courbes arrondies régulières, sombre camaïeu de marron variant selon les rayons du soleil.

    Le bleu profond de la mer annonce la fin proche du voyage. La Méditerranée ! Les îles du Frioul ! Là-bas le Château d’If ! Edmond Dantès. Peu après, grand virage à gauche, droit vers les terres. Perte d’altitude progressive. Le sol devient de plus en plus visible. Puis tout s’emballe. La descente. Toujours. Soudain la piste ! Atterrissage imminent. Attention à l’impact ! Impeccable.

    Nous roulons à présent. Freinage. Fin du voyage.

    La vie peut reprendre son cours.

     

  • We will regret you so, Leonard

    We will regret you so, Leonard

    Encore un grand, que dis-je, un immense artiste, qui nous quitte.

    Suzanne takes you down to her place near the river
    You can hear the boats go by
    You can spend the night beside her (1)

    Léonard COHEN, c’est cette voix, ces textes, ces mélodies.

    It’s true that all the men you knew were dealers
    who said they were through with dealing
    Every time you gave them shelter (2)

    Fin octobre, l’annonce de la sortie de son dernier disque – You Want It Darker – m’avait rempli de joie. Je l’ai rapidement commandé au format vinyle, bien sûr. Le CD m’aurait été envoyé dans les prochains jours. Mais le vinyle ne sera disponible que plus tard. Qu’à cela ne tienne.

    When they poured across the border
    I was cautioned to surrender,
    this I could not do;
    I took my gun and vanished. (3)

    L’écoute de (vrais) disques sur la platine conduit à la patience. Celle d’admirer d’abord la couverture. Celle de sortir précieusement le disque de sa pochette. Celle de le placer au centre de la platine et de lancer l’écoute. Celle d’accepter de se lever pour passer à la face B. Celle de le replacer enfin dans sa pochette puis de la ranger à la place qui lui est due. (suite…)

  • Hommage à cette Equipe Olympique de Réfugiés

    Hommage à cette Equipe Olympique de Réfugiés

    Souvenons-nous des mots magnifiques de Thomas Bach, président du CIO, lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2016 :

    Dans l’esprit de la solidarité olympique et avec le plus grand respect, nous accueillons l’équipe olympique des réfugiés. Chers athlètes réfugiés : vous envoyez un message d’espoir aux millions de réfugiés dans le monde. Vous avez dû fuir vos maisons à cause de la violence, la faim, ou juste parce que vous étiez différents. Avec votre grand talent et votre humanité, vous apportez maintenant une belle contribution à la société. Dans cet univers olympique, nous ne faisons pas que tolérer la diversité. Dans cet univers olympique, nous vous accueillons comme un enrichissement de notre «Unité dans la diversité».

    Les Jeux Olympiques 2016 sont à présent terminés. Le temps est venu de rendre avec humilité un hommage particulier à ces femmes et hommes qui ont su – ô combien brillamment – honorer les couleurs olympiques, devenues emblème de leur équipe olympique de réfugiés, symbole d’une triste actualité. Et quel plus bel hommage peut-on imaginer que de mettre en avant tous les résultats de cette équipe si particulière, dont – à quelques exceptions près – nous n’avons que très rarement et brièvement entendu parler.

    Voici leurs résultats : (suite…)

  • Nous accueillons l’équipe olympique des Réfugiés.

    Nous accueillons l’équipe olympique des Réfugiés.

    « Nous vivons dans un monde de crises, de méfiance et d’incertitudes. Voici notre réponse olympique : Les dix-mille meilleurs athlètes du monde, en compétition les uns face aux autres, vivent pacifiquement ensemble au Village, partageant leurs repas et leurs émotions. Dans cet univers olympique, il y a une loi universelle pour tous. Dans cet univers olympique, nous sommes tous égaux. Dans cet univers olympique, nous voyons que les valeurs partagées par l’Humanité sont plus puissantes que les forces qui veulent nous diviser. Je vous lance un appel, athlètes olympiques : respectez-vous, respectez vous les uns les autres, respectez les valeurs olympiques qui rendent les Jeux Olympiques uniques pour vous et pour le monde entier ».

    « Nous vivons dans un monde où l’égoïsme gagne du terrain, où certaines personnes prétendent être supérieures aux autres. Voici notre réponse olympique : Dans l’esprit de la solidarité olympique et avec le plus grand respect, nous accueillons l’équipe olympique des réfugiés. Chers athlètes réfugiés : vous envoyez un message d’espoir aux millions de réfugiés dans le monde. Vous avez dû fuir vos maisons à cause de la violence, la faim, ou juste parce que vous étiez différents. Avec votre grand talent et votre humanité, vous apportez maintenant une belle contribution à la société. Dans cet univers olympique, nous ne faisons pas que tolérer la diversité. Dans cet univers olympique, nous vous accueillons comme un enrichissement de notre « Unité dans la diversité ».

    Thomas Bach, président du CIO

    Voici l’incroyable accueil qui a été réservé par les nombreux spectateurs à l’Équipe Olympique de Réfugiés, au moment où ces dix athlètes entraient dans le stade Maracana, précédés par la bannière Olympique :

     

    Mettons à présent un visage sur chaque nom de ces athlètes et faisons connaissance avec ce qui fut leur histoire, souvent incroyable et tellement dramatique… (suite…)

  • Voyages sur les Ondes…

    Voyages sur les Ondes…

    Tout le monde écoute la radio. Mais ne vous êtes-vous jamais demandé comment opère cette magie que l’on appelle « transmission sans fil » capable de véhiculer sons, images et autres données encore ?

    Ce virus m’a gagné dans mes très jeunes années, alors que mon regretté père, radio-télégraphiste dans l’Armée de l’Air, faisait souvent de l’écoute sur un récepteur ondes-courtes à lampes (un BC-342, pour les connaisseuses et connaisseurs) que je possède toujours et qui démarre parfaitement, après l’habituel temps de « chauffe » et le ronronnement caractéristique qui l’accompagne. ;o)

    bc342

    Dans ma jeunesse, j’avais un petit poste radio et, plutôt que de m’attarder sur la bande FM, j’allais explorer les grandes ondes, à la rencontre de stations étrangères, ou les ondes courtes (le simple fait d’entendre d’autres langues me passionnait)…

    A vingt ans, je me rapprochais d’un « Radio-Club » non loin de mon domicile (le Radio-Club F6KQV de Strasbourg) et je découvrais l’univers du « radioamateurisme ». Des Radioamateurs chevronnés me permirent de faire mes premiers pas dans ce qui allait devenir une réelle passion par la suite. Une fois par semaine, je m’y rendais et je suivais des cours de règlementation radioamateur, de technique également (électronique, montages, émission, réception, antennes, etc.) et enfin de télégraphie (le fameux code « Morse »).

    Le jour de l’examen, en 1986 à la DTRE de Nancy, sur Minitel (eh oui !), il fallait répondre à des séries de questions (pour les licences F1 et F6) puis en plus – si l’on passait la licence F6 : examen de télégraphie.

    Chaque radioamateur possède en effet un indicatif personnel et unique dans le monde, composé en France de la lettre F, puis, à l’époque, d’une lettre (A, B, C, D ou E) précisant la classe d’émission. Il existait alors pas moins de cinq licences différentes, FA1/FB1/FC1/FD1 et FE6 (cette dernière catégorie concernant les FD1 avec trois ans ou plus d’exercice).

    Je reçus, une fois l’examen passé avec succès, mon certificat officiel délivré par l’administration (PTT Télécommunications – DTRE) daté du 10 mars 1986 et je découvris enfin mon indicatif : FC1LOC ! J’avais 21 ans.

    Je n’avais pas passé la télégraphie et obtenais donc la Classe 2 d’émission (le fameux « C ») avec un accès aux bandes de fréquences supérieures aux 30 MHz uniquement (les bandes inférieures, dites « décamétriques », étaient réservées aux radioamateurs de Classe 1).

    Je fis donc mes premiers pas sur la bande des « 2 mètres » : sur 144 MHz avec un petit émetteur-récepteur (que je possède toujours) et au sein du Radio-club, lorsque nous montions par exemple sur les points-hauts (au Champ du Feu en l’occurence) à l’occasion de concours (contests) type « Championnats de France » par exemple (il fallait dans un temps délimité – 24 heures, en général – cumuler le maximum de contacts dont la distance délivrait des points, ce qui permettait un classement final). Mais au-delà de cet esprit de compétition, il fallait voir l’ambiance, avec le montage de l’antenne, le démarrage du groupe électrogène, les premiers appels, les rares heures de sommeil, le froid du petit matin, bref : des moment toujours inoubliables.

    Puis, après ces premiers instants, les aléas de la vie m’ont éloigné de l’activité radioamateur. Dix ans, vingt ans… (suite…)

  • Ode au Printemps

    Ode au Printemps

    Vous souvenez-vous de la précédente équinoxe ? Celle du 23 septembre dernier ? Quelle que soit l’équinoxe, à cette date le jour et à la nuit ont exactement la même durée. Un phénomène possible grâce à l’alignement parfait du soleil avec l’équateur, il change d’hémisphère céleste. En septembre, la nuit va peu à peu gagner sur le jour (jusqu’au solstice d’hiver) alors qu’en mars, le jour va peu à peu gagner sur la nuit (jusqu’au 21 juin, date du solstice d’été).

    Mais ici et maintenant, quel meilleur endroit peut-il y avoir au monde – que dis-je ! dans la galaxie ! – pour partir à la rencontre de ce printemps nouveau, que nos collines ? Ah, le Garlaban en pareille saison ! En route ! Par le chemin de la Treille. (suite…)

  • Grand, fort, marquant, en un mot inoubliable.

    Grand, fort, marquant, en un mot inoubliable.

    Il est un moment qu’à nul autre pareil nous souhaiterions grand, fort, marquant, en un mot inoubliable. Nous voulons parler de cette transition d’une année à l’autre. Ce passage vers un autre ailleurs, une nouvelle destinée. Las des sempiternelles scènes gargantuesques autour d’une table richement garnie de délicats mets et autres délices liquides, de paroles convenues, il nous fallait autre chose. Passer autrement. Aller vers cette nouvelle année en choisissant une autre chemin. (suite…)

  • Ils étaient la jeunesse de France

    Ils étaient la jeunesse de France

    Ce vendredi 13 novembre 2015, quelque chose s’est brisé. Irrémédiablement. Les terribles tueries de janvier – Charlie Hebdo et l’Hyper Casher – me semblaient encore si proches. D’ailleurs, comment de telles plaies auraient-elles donc pu déjà se refermer ? Se refermeront-elles un jour…

    Ce vendredi 13 novembre 2015, ce soir-là, dans le cadre de la saison de Passion’ARTS, nous accueillions au Théâtre du Golfe, à La Ciotat, les artistes Christina Rosmini (chanteuse) et Bruno Caviglia (musicien), dans un spectacle intitulé « D’Autres Rivages » . A partir de 20h30, le public du Théâtre embarquait pour un merveilleux voyage vers les cultures méditerranéennes, le Féminin et un humanisme affirmé. Oui, quel magnifique spectacle de fraternité et d’humanisme ! La générosité des artistes et la beauté de leur prestation avaient conquis le public de ce soir.

    A la sortie, les yeux et les oreilles encore pleins d’étoiles et de rêves, les téléphones rallumés commencèrent à biper à qui mieux mieux. Notifications après notifications, le bonheur collectif bruyant mouvementé se mua en une consternation individuelle silencieuse immobile. Les premier mots rompirent cette pause improvisée : « Des morts au Bataclan », « Des terroristes au Stade de France », « Beaucoup de morts au Bataclan », « Des attentats à Paris »… Nous ne savions encore rien, mais nous étions déjà anéantis (suite…)

  • Bonne pensée, bonne parole, bonne action (et bonne cuisine)

    Mais quelle bonne idée, ce restaurant iranien à Aix-en-Provence ! Un des rares lieux où il est possible de déguster la cuisine Persane. Oui, quelle bonne idée ! Des plats typiques, un choix très fourni, un vrai régal. De délicates épices enchantent nos sens mais ce n’est jamais piquant. Le service est rapide et l’ambiance au beau fixe. Une belle découverte !

    La carte
    La carte

    Au dessus du comptoir se dressait cette représentation : l’Oiseau Vareghna.

    oiseauvareghna

    Symbole par excellence du Zoroastrisme, l’Oiseau Vareghna représente tout d’abord un homme d’un certain âge, celui de la sagesse. Les ailes nous rappellent de toujours chercher à avancer, à progresser dans la vie. (suite…)

  • Un film irrationnel

    J’ai eu, vendredi soir, l’occasion de découvrir, au cinéma « Le Pagnol », à Aubagne, le nouvel opus de l’immense Woody Allen.

    pagnolaubagne

    Eh bien les amis, quel film !

    Je dois dire que j’apprécie régulièrement Woody Allen, mais là, ça dépasse l’entendement. Lorsque démarre le générique de fin, le silence dans la salle persiste. Chaque spectateur, immobile, fixe l’écran ou son voisin ou sa voisine, les yeux écarquillés d’étonnement et la bouche ouverte de surprise. Puis, après quelques secondes, la réalité reprend le dessus et les premiers échanges apparaissent. « Oh ça alors ! ». « Tu t’y attendais ? », « Et tu te souviens quand… ? », « Et quand elle a répondu que… ? », etc.

     

    (suite…)

  • SCOP-TI 1336

    J’ai bu un thé.

    Son nom est un nombre mystérieux : 1336.

    Il arbore en outre cette maxime : « Eveille les consciences, réveille les papilles »…

    Vous l’avez deviné : il s’agit du thé produit par les ex-employés de Fralib. Un petit rappel des événements :

    Le nom de la société, SCOP TI, est l’acronyme de « Société Coopérative Ouvrière Provençale de Thés et Infusions ».

    Quand on sait au prix de quelle lutte cette SCOP a pu devenir réalité : 1336 jours de mobilisation et d’occupation de l’usine (ce qui correspond à plus de 190 semaines, plus de 44 mois, plus de 3 ans et 6 mois)…  (suite…)

  • Oui, mais ce pays a du pétrole.

    6977921
    Photo de Ali Mohammed Al-Nimr. Ce cliché provient de la page Facebook de soutien ouverte par son oncle sur Facebook.

    D’un côté, le jeune chiite Ali Mohammed Al-Nimr qui est le « neveu de l’un des plus fervents opposants au régime » saoudien, d’après Le Figaro, a été mis en prison alors qu’il n’avait que 17 ans. Il est principalement accusé d’avoir participé, en 2012, à une manifestation contre le régime. Condamné à mort le 27 mai 2014, le jeune homme a épuisé ses voies de recours, précise Slate. » (Source francetvinfo)

    De l’autre côté, l’Arabie saoudite a été nommée à la tête du Comité de la région Asie chargée de recommander des nominations pour les experts des… Droits de l’Homme de l’ONU (a précisé le directeur de UN Watch) – et non à la présidence du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, comme cela avait été dit de façon erronée, dans un premier temps. Mais il n’empêche : quand bien même cela ne concerne que la région Asie, l’idée qu’un pays comme l’Arabie saoudite puisse avoir un rapport – quel qu’il soit – avec les Droits de l’Homme de l’ONU, on croit rêver… Oui, mais ce pays a du pétrole.

    (suite…)

  • Le sens des mots

    « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », nous livre Albert Camus.

    Le traitement par les médias des récents événements dramatiques que sont les vagues actuelles de migrations de réfugiés de Syrie, du Kosovo, d’Afghanistan, d’Albanie, d’Irak, du Pakistan, d’Érythrée, de Serbie, d’Ukraine, du Nigeria (les dix principaux pays d’origine des primo-demandeurs d’asile dans l’UE en 2015) est pour le moins inégal. Souvent, nous n’entendons parler que de « migrants ». Quand on sait combien un mot inadapté peut engendrer des conséquences fâcheuses, le moment est venu de nous questionner sur deux termes fréquemment évoqués en ce moment – ô combien malheureusement… (suite…)

  • Mobilisations en Europe pour le blogueur saoudien Raif Badawi

    Mise à jour 7 juin 2015 – France Info :

    En Arabie saoudite, malgré une mobilisation internationale sans précédent, la Cour suprême confirme la condamnation à 10 ans de prison et à 1.000 coups de fouet pour le blogueur Raif Badawi, emprisonné en 2012 et condamné en 2014 pour « insulte à l’islam. Une  décision attendue avec angoisse par ses proches, à commencer par son épouse Ensaf Haidar. (Lire la suite sur le site de France Info)

    Je relaye cet article de franceinfo.fr à propos de l’écrivain et blogueur Raif BADAWI, né le 13 janvier 1984 (il a 31 ans), à Khobar, en Arabie saoudite, où il se trouve actuellement emprisonné. Rappel des faits (source Wikipedia) : En 2008 il ouvre le site Free Saudi Liberals, militant pour une certaine libéralisation de la société dans ce pays. Accusé d’apostasie (renoncement à sa religion) et d’insulte à l’islam, il est emprisonné depuis juin 2012. Il a été condamné à 1000 coups de fouet et 10 années de prison. Son avocat Waleed Abu al Khair est également emprisonné. L’application de la sentence de flagellation a débuté le , suscitant des protestations de plusieurs gouvernements puis de l’ONU. 

    C’est un véritable combat que mène depuis plusieurs mois Ensaf Haidar, l’épouse du blogueur saoudien Raif Badawi, condamné à 1 000 coups de fouet et 10 ans de prison dans son pays. Cette femme sillonne l’Europe pour plaider sa cause, soutenue par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme.

    Source : Mobilisations en Europe pour le blogueur saoudien Raif Badawi