Catégorie : Humeurs

Nous agissons tous parfois en fonction de nos humeurs. Il en sera de même dans ce blog.

  • Saveur et Traditions

    Quel moment !…

    De passage à La-Seyne-Sur-Mer, ne manquez surtout pas de passer au restaurant « Saveur et Traditions » ! Le Chef Laurent DESMARET saura vous ravir de très belle manière avec ses plats gastronomiques aux prix pourtant très raisonnables.

    Qu’il est difficile de faire l’éloge d’un tel établissement quand on n’est pas critique gastronomique… Mais nous pouvons toutefois vous confier que l’accueil, la présentation des plats, leur composition, l’environnement, tout est synonyme de perfection.

    C’est si bon : que de saveurs, quelles complémentarités ! C’est si beau : ces couleurs, ces dispositions, cette imagination !

    A ce propos, voici ce qu’en disent les critiques du guide « Bouche à Oreille ».

    759 avenue Salvador Allende
    83500 – La Seyne Sur Mer
    Tel : 04.94.94.82.82
    Site : www.blue-hotel.fr
    GPS : Lat=43.0833389 Long=5.8815962

    Captures :


    Mise en bouche : Petit consommé de homard
     


    Entrée : velouté de cèpes et sa duxelle de champignons
     


    Plat de résistance : Filet de boeuf et sa purée de noisettes
     


    Dessert : Forêt Noire revisitée
     

    Nous avons déjà récidivé, et ne manquerons pas d’aggraver notre situation… 🙂 Saveur et Traditions et son Chef Laurent DESMARET : un must !

  • Les Virtuoses…

    Il peut arriver que certains rares films que nous découvrons nous frappent très profondément, au point que l’on se sente ébranlé comme jamais. Ce film de 1996  réalisé par Mark Herman, « Les Virtuoses », ou encore en version originale « Brassed Off » est incontestablement de ceux-là…

    L’histoire ? Nous sommes en 1980 dans le village de Grimley, dans le nord de l’Angleterre. Un groupe de mineurs se battent pour le maintien de la mine dans laquelle ils travaillent. Ils font également partie d’une formidable fanfare, le fameux « brass band » de Grimley dirigé par le chef Danny. Arrive la charmante Gloria, nouvelle venue dans le village qui rejoint la fanfare et y fait très bonne impression avec une interprétation splendide du fameux concerto d’Aranjuez.

    Mais Gloria est aussi employée par la mine, travaillant avec ceux qui prévoient de fermer le site… L’existence des mineurs croisera difficultés après difficultés, chômage, éclatement des familles, précarité, misère, suicide… Leur fanfare est promise aux plus belles destinées. Une belle démonstration de fraternité et d’humanisme, de franche camaraderie sur fond de détresse causée par une politique conservatrice thatcherienne dénoncée avec force.

    Dans la distribution, nous retrouvons :

    • Pete Postlethwaite : Danny
    • Ewan McGregor : Andy
    • Tara Fitzgerald : Gloria
    • Stephen Tompkinson : Phil
    • Jim Carter : Harry
    • Philip Jackson : Jim

    Ce film connut de nombreuses distinctions telles que le Grand Prix du Festival du Film de Paris (1997) et le César du meilleur film étranger (1998), ainsi que trois nominations aux BAFTA (1997) : meilleur film britannique, meilleur scénario original, et meilleure musique de film.

    A titre personnel, sans nul doute le plus beau film de l’histoire du cinéma…

  • 1871…

    1871, la Commune. Sublime chanson de l’éternel Jean FERRAT. Où l’on n’oublie ni Louise michel, ni Jean-Baptiste Clément, ni Eugène Pottier…

  • Journée internationale des DROITS des femmes

    Il est regrettable de résumer cette journée à la simple appellation « Journée des femmes », tellement réductrice. Le 8 mars est célébrée en fait la « Journée internationale des DROITS des femmes ». Et ça, ça change tout ! Cette journée, officialisée par les Nations Unies en 1977, nous rappelle que dans nos sociétés dites « modernes », les femmes luttent encore pour l’égalité des droits et pour de meilleures conditions de travail. Rappelons qu’en France les femmes ne peuvent voter que depuis 1944 (en Azerbaïdjan c’était en 1918)… Il faut garder à l’esprit qu’actuellement encore, à profil identique, les écarts de salaires subsistent entre femmes et hommes au travail. En Pays de la Loire, les femmes perçoivent en moyenne un revenu annuel net inférieur de 25% à celui des hommes, contre 23% en moyenne en France métropolitaine. Il faut que ça change !

  • « On va essayer de vous envoyer en vacances dans quelques semaines »

    Ça alors !!! Excellent Jérôme Guedj ! « On va essayer de vous envoyer en vacances dans quelques semaines » 🙂 Rhôôô ! Les gros yeux, la grosse voix : mais comment il s’énerve le monsieur Guaino !!!

    http://www.youtube.com/watch?v=0s6esN0kZYo&feature=share&noredirect=1

  • Trois ans

    Février 2009 – Février 2012 : ce blog a trois ans.

    Trois ans c’est encore petit. C’est un départ. Un premier âge. Trois petits pas.

    Que de choses vues, ressenties, entendues, comprises, encaissées, adorées, déplorées, regrettées, aimées, loupées, ignorées, vécues, en trois ans !

    12 saisons, 36 mois, 156 semaines, 1095 jours, 1095 nuits, 26280 heures, 1576800 minutes, 94608000 secondes, tic, tac, tic, tac… Autant de manières de voir l’existence.

    Mais un blog sans lecteurs ne serait rien. Alors merci tout le monde et à demain !

    On souffle ?…

  • Au temps de ma jeunesse folle

    Chers amis,

    En restant dans la sphère poétique qui m’est si chère, je souhaite vous livrer deux oeuvres (ou partie d’oeuvre) qui m’avaient été enseignées « au temps de ma jeunesse folle » (petite référence à l’un de ces textes), alors que je devais être au CP ou au CE1. Un temps que les moins de vingt… Ouille ! De trente… Aïe ! De quarante ans ne peuvent pas connaître…

    Je me souviens de mes maîtresses et maîtres d’alors, ceux-là même qui, déjà, m’avaient donné cette envie de faire un jour comme eux ; transmettre les savoirs, devenir instituteur.

    J’aimerais tant aujourd’hui pouvoir leur dire merci…

     

    Je plains le temps de ma jeunesse…

    (…)

    Hé ! Dieu, si j’eusse étudié
    Au temps de ma jeunesse folle
    Et à bonnes mœurs dédié,
    J’eusse maison et couche molle !
    Mais quoi ? Je fuyaie l’école,
    Comme fait le mauvais enfant.
    En écrivant cette parole,
    À peu que le cœur ne me fend.

    (…)

    François Villon

     

    Odeur des pluies de mon enfance

    Odeur des pluies de mon enfance,
    Derniers soleils de la saison !
    À sept ans, comme il faisait bon,
    Après d’ennuyeuses vacances
    Se retrouver dans sa maison !

    La vieille classe de mon père,
    Pleine de guêpes écrasées
    Sentait l’encre, le bois, la craie
    Et ces merveilleuses poussières
    Amassées par tout un été !
    Ô temps charmants des brumes douces,
    Des gibiers, des longs vols d’oiseaux,
    Le vent souffle sous le préau,
    Mais je tiens entre paume et pouce
    Une rouge pomme à couteau !

    René-Guy Cadou

  • L’invitation au voyage

    Mon enfant, ma soeur,
    Songe à la douceur
    D’aller là-bas vivre ensemble !
    Aimer à loisir,
    Aimer et mourir
    Au pays qui te ressemble !
    Les soleils mouillés
    De ces ciels brouillés
    Pour mon esprit ont les charmes
    Si mystérieux
    De tes traîtres yeux,
    Brillant à travers leurs larmes.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.
    (suite…)

  • Loukas, Mario, Mario, Goldman, Sachs et les autres…

    Une pensée pour les Grecs à un moment où la douleur est plus forte dans tous les coeurs et toutes les têtes, où la colère explose dans les rues sous le regard de médias ne traduisant pas toujours exactement ce qui se passe.

    Car en observant de plus près la situation, on se rend compte de curieuses relations qui ne dépendent pas du simple hasard. Nous voulons parler de trois responsables européens, venus au secours d’une situation catastrophique. Nous pensons à Loukas Papadimos, Mario Draghi et Mario Monti. Qui sont-ils ? (suite…)

  • L’hiver à La Ciotat…

    La Ciotat – Centre-Ville – Vendredi 10 février 2012 – 21h15…

  • Neige

    Oh, rien d’étonnant à voir de la neige tomber ! Ni même qu’elle tienne un peu au sol (ou ailleurs). Mais en voir autant tomber, comme ce fut le cas hier soir, ici, à La Ciotat : là, on frôle le surnaturel ! Car elle a bien tenu, cette fois. En effet, s’il n’est pas fréquent de croiser de la neige sur notre cité, on peut en voir, certaines années. Mais les conditions sont telles, en général, que les flocons disparaissent souvent dès leur atterrissage en douceur – ou très peu de temps après, savourant l’ultime bienfait d’un improbable sursis…

    Or, il faut croire que le sol fut, la nuit dernière, suffisamment froid – Ah ! Ce vendredi glacial ! Voilà le coupable ! – pour que cette fois, ces flocons se retrouvent comme à la maison et plutôt que de fondre de désespoir, se donnent la main, revigorés, se serrant les coudes, se superposant, jusqu’à former une couche qui pouvait atteindre plusieurs centimètres d’épaisseur.

    Révolution de l’éphémère ! Dès demain, bientôt, ou quelque soit le jour d’après, un rayon de notre puissant soleil provençal n’aura aucun mal à terrasser cette curiosité nordique. Et dans quelques mois, lorsque la chaleur aura regagné ses terres, il nous restera ces souvenirs blancs et froids d’un hiver vrai enfin devenu réalité, même à La Ciotat !

  • Poésie, émotion, talent…

    Chers amis,

    Sans doute, connaissiez-vous déjà cette vidéo. Mais je ne peux résister au besoin de la publier. Quelle dimension !… Une magnifique démonstration de la Jeune Kseniya Simonova lors de la finale de « L’Ukraine à un incroyable talent » (l’équivalent de ce que nous avons en France, sur M6).

    Elle est parvenue à faire pleurer le jury lors de cette finale où elle représentait une scène de l’invasion allemande durant la seconde guerre mondiale utilisant ses seuls doigts sur une surface de sable. Force et délicatesse, légèreté et émotion, drame et poésie…

    C’est simplement extraordinaire…

  • Le plus beau des cadeaux…

    Chers amis lecteurs,

    Je vous souhaite de très heureuses fêtes de fin d’année. A ce titre, permettez-moi également de vous souhaiter toute la prudence qui s’impose à l’occasion de vos déplacements routiers en cette période.

    Et comme on dit par ici, en Provençal :

    « Bon bout d’an et à l’an qué vèn ! E se nous sian pas maï, que nous fuguen pas mens »

    (« Bonne fin d’année et à l’An prochain ! Et si nous n’y sommes pas plus, que nous n’y soyons pas moins« ).