Catégorie : France

  • « Migrants » / « Réfugiés »

    « Migrants » / « Réfugiés »

    Bonjour à toutes et à tous.

    En cette rentrée, j’ai souhaité rendre public une lettre, que j’ai fait parvenir durant l’été à plusieurs rédactions (télévision, radios, presse).

    J’ai, en effet, été très surpris de la manière dont ces dernières traitaient les informations en lien avec ces drames humanitaires terribles.

    Systématiquement, j’entendais qualifier de « Migrants » des « Réfugiés ». Cela est réellement insupportable, car les mots ont un sens.

    Voici la lettre que j’envoyais (et que j’envoie toujours, dès qu’une distorsion syntaxique de ce type se présente).

    (suite…)
  • And now, un peu de publicité !

    And now, un peu de publicité !

    Bien le bonjour ! J’espère que tout le monde se porte bien.

    Au cours de cet été, de passage dans la famille, j’ai redécouvert à la télévision, des émissions, des séries et des journaux d’information. Mais pas seulement.

    Cela fait des années que je n’avais plus revu de journaux télévisés (je me porte très bien, rassurez-vous !). Et j’ai été subjugué par une gangrène intellectuellement invasive que l’on appelle plus communément : « la publicité ». Cela méritait bien que l’on s’y attarde un instant…

    J’entends déjà des voix me rétorquer : « Mais enfin, ça dépend des chaînes, moi j’en connais qui ne diffusent pas tant de pubs que ça ! ». Oui, j’entends bien. Or, il se trouve que pour mon étude, il me fallait dégoter justement une chaîne qui offre à la publicité un champ d’action hors du commun. Soudain, elle était là. Devant mes yeux incrédules.

    Au cours de l’été, une série était attendue chaque jour, peu après le journal télévisé de treize heures. Nous pouvions raisonnablement penser qu’entre la fin du journal et le début de la série, il n’y avait que cinq minutes de publicité. La réalité est tout autre.

    Accrochez-vous : je vous propose un voyage dans les arcanes télévisuels dont la programmation fait la part belle aux annonces publicitaires. Tout commence à la fin du journal télévisé. Top départ !

    00m00s           Fin du journal de 13h00 ; annonce : « A suivre, la météo » ;

    00m04s           Pub interne de la chaîne ;

    00m13s           Annonce : « Tout de suite, la série… » ;

    00m20 s          Enchaînement intense de publicités ;

    05m58s           Publicité : annonce programme court (recette de cuisine) ;

    06m19s           Le programme court (recette de cuisine) + Pub interne ;

    08m25s           2 pubs de fin de séquence ;

    08m35 s          Enchaînement intense de publicités ;

    14m29s           Annonce pour une ONG humanitaire ;

    15m00s           2 annonces émissions du soir + 1 pub à la fin de chaque annonce ;

    16m40s           Annonce pour une ONG humanitaire française ;

    17m50s           Annonce événement sport à venir + 2 pubs ;

    18m50s           La Météo (enfin !) + 1 pub ;

    21m22s           1 pub introductive, puis Météo des plages + 2 pubs ;

    23m15s           Annonce d’un film à venir + 2 pubs ;

    24m09s           1 pub intro., séquence courte (recette de cuisine) + 1 pub ;

    26m13s           Enchaînement intense de publicités ;

    30m32s           Annonce pour une Fondation en lien avec la santé ;           

    30m57s           1 pub ;

    31m11s           La Série !!!

    31 minutes (31m11s exactement, en temps brut). A cela, nous pouvons raisonnablement, élan humanitaire, quand tu nous tiens ! retrancher les annonces pour ONG ou Fondation : 1m10s + 31s + 25s = 2m06s. 31m11s – 2m06s = 29m05s.

    29m05 de publicités (ou de séquences courtes ou autres annonces internes de la chaîne), entre la fin du journal télévisé et la série de l’après-midi : c’est énorme ! Quand on pense, de surcroît, que les séquences courtes sont encadrées par deux pubs : l’une à l’entrée et l’autre à la sortie.

    29m05 d’abrutissement en règle…

    Et bien, dites donc ! Quelle expérience !… Soit dit en passant : à part cette étude particulière, dans le but d’y voir plus clair, l’on ne m’y reprendra plus ! Et puis, je n’f’rai pas ça tous les jours !

    « Un peu parti un peu naze
    Je sors de ces pubs sans emphase
    Histoire de reprendre un peu le cours de ma vie… » (1)


    Note :

    (1) Adaptation de la fin de la fabuleuse chanson de Michel Jonasz « La Boîte de Jazz » (date de sortie : 1985 – Album : « Unis vers l’Uni », qui fait partie de ma liste de vinyles de l’époque).

  • Connaissez-vous DÉMOS ?

    Connaissez-vous DÉMOS ?

    Il y a quelques temps, je découvrais l’existence de cette démarche particulière dont il m’a paru que je devais la soutenir. Ce que je fis. Car quel magnifique projet que celui-ci.

    Qu’est-ce que DÉMOS ?

    Je reproduis ci-dessous cette description trouvée sur leur site :

    « Démos (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) est un projet de démocratisation culturelle s’adressant à des enfants issus de quartiers relevant de la politique de la ville ou de zones rurales insuffisamment dotées en institutions culturelles.

    Depuis 2010, Démos s’attache à favoriser l’accès à la musique classique par la pratique instrumentale en orchestre. Le dispositif doit sa réussite notamment à un encadrement éducatif adapté, à la coopération entre acteurs de la culture et acteurs du champ social, au développement d’une pédagogie collective spécifique et à la formation continue des intervenants ».

    Pour aller plus loin, voici le lien vers la page : https://demos.philharmoniedeparis.fr/le-projet.aspx

    Le projet Démos est actuellement dans la phase des remises d’instruments, par exemple comme dans la ville de Mitry-Mory, consultable sur le site de Démos en cliquant sur ce lien : ici.

    Cette cérémonie est une étape forte durant la première année du dispositif Démos. Elle permet de valoriser l’engagement des jeunes et de leur famille au sein du projet, et de souligner leur responsabilité dans le soin apporté à l’instrument.

    Depuis novembre, ce moment inoubliable a été partagé par plus de 700 jeunes musiciens résidant dans la France entière. Ce sont les jeunes des orchestres Démos Paris, Hauts-de-Seine, Grand Paris, Grand Est et Angers qui ont ouvert le bal des remises d’instruments.

    https://demos.philharmoniedeparis.fr/Default/doc/SYRACUSE/44678/remise-d-instruments-a-mitry-mory

    Pour en savoir plus, voici le lien cers le site DEMOS : https://demos.philharmoniedeparis.fr/

    Et vous, que pensez-vous du dispositif DÉMOS ? Laissez-nous votre avis !

  • Ecrire

    Ecrire

    Je viens de terminer un roman que j’avais commencé à écrire il y a un peu plus de deux ans.

    Il y a, en réalité, de très nombreuses années que l’idée d’écrire était en moi. Mais je restais paralysé par la manière dont j’allais développer mes thèmes. Et un jour…

    Curieuse expérience. Sans aucun plan, un personnage a démarré l’histoire, d’autres sont venus l’enrichir. La trame du récit se développait ainsi, au gré des événements que provoquaient tout ce petit monde.

    Mystérieusement, l’histoire a pris forme, me surprenant parfois moi-même. Relectures après relectures, corrections après corrections, le roman était là. La suite représentait pour moi un monde inconnu. Mais je n’ai pas voulu précipiter les choses. J’ai toujours refusé la solution de l’auto-édition. Ma plus grande satisfaction, ma plus grande fierté serait de voir mon manuscrit édité par ce que l’on appelle une « maison d’édition à compte d’éditeur ».

    Editez-nous !

    J’ai un jour croisé la route de l’équipe d’Edith et Nous avec leur démarche inédite (si je puis dire, dans ce domaine de l’édition) qui permet de mettre en lien des auteurs et des éditeurs. Plus de 70 éditeurs ont déjà rejoint Edith et Nous. Et nul doute qu’ils seront de plus en plus nombreux à l’avenir.

    Après avoir créé un profil Auteur et ajouté son manuscrit, il nous restait à écrire une petite présentation, un résumé du roman et à sélectionner certains mots-clefs – et le tour était joué. Deux abonnements sont proposés : Essentiel (3,99 € par mois) et Premium (9,99 € par mois), incluant davantage de services.

    De plus, la protection du manuscrit est fondamentale. Chez Edith et Nous, celui-ci l’est « par un ancrage sur la blockchain. Cette technologie, qui s’apparente à un registre public en ligne, permet de stocker des informations de manière inaltérable et infalsifiable. Chaque donnée entrée sur la blockchain est horodatée et ne peut être effacée, ce qui permet, dans le cadre de la création d’une œuvre, d’attester de l’existence de celle-ci à la date du dépôt », est-il précisé sur leur site.

    Par ailleurs, Edith et Nous propose un blog en ligne ainsi que deux services (payants) : la Relecture et la Correction.

    Présentation d’Edith et Nous par ses créateurs.

    Bien sûr, si un jour je suis édité, je l’annoncerai ici.

    De quoi parle mon roman ? Il s’intitule « Exils ». Une petite particularité : vous y trouverez deux récits entremêlés, deux histoires différentes qui s’enchaînent chapitre après chapitre. Oui mais, de quoi parle ce roman ? Voici le court résumé tel qu’il figure sur Edith & Nous :

    Deux histoires en une seule. Hana, de Strasbourg, doit se retrouver après cette agression terrible dont elle a été victime. Pour elle, mais aussi ses parents et son compagnon Eric. Omeed décide de fuir son Afghanistan natal, après ce dernier attentat meurtrier. Il souhaite gagner la France, pays de Victor Hugo. Elle est journaliste, il rêve de devenir pâtissier. Vaincront-ils chacun leurs démons ?

    On y trouvera, pêle-mêle, des drames de notre temps, mais aussi des passages gastronomiques, de l’humour, un navire de croisière, des réflexions sur le Judaïsme d’aujourd’hui, mais également sur la bière artisanale, le pain au levain, la littérature et la musique, entre autres. Hana et Omeed sont des personnages attachants. Ils évoluent dans la période actuelle. Rien, au départ, ne les prédisposait à affronter les obstacles qu’il vont rencontrer. Entre Strasbourg, Paris, Lille et l’Afghanistan, l’Iran, la Turquie et l’Italie, c’est à un véritable périple auquel la lectrice ou le lecteur sont conviés. Voyage sur les routes du monde ou au plus profond de soi-même, Hana et Omeed chemineront. Ils vivront l’exil. Cet « exil qui fait naître le rêve de la délivrance », a écrit Marek HALTER.

    A bientôt !

    Pour de bonnes nouvelles, j’espère…

    Lien :

    https://www.edithetnous.com/

  • En direct de la station ISS

    En direct de la station ISS

    A l’écoute de Thomas Pesquet, depuis la station spatiale ISS, le 2/10/2021.

    Samedi 2 octobre 2021, Thomas Pesquet a communiqué, depuis la Station spatiale ISS, avec le Centre Spatial Universitaire de Toulouse (CSUT) et les élèves du Lycée Pierre-Paul Riquet, à partir de 14h40 (heure locale).

    Les « blancs » entre chaque intervention de Thomas Pesquet sont dûs aux questions « montantes » des jeunes, non accessibles en direct. Nous n’entendrons donc que ses réponses, reçues sur la fréquence 145.800 MHz (fréquence réservée aux radioamateurs : bande comprise entre 144.000 MHz et 146.000 MHz, dont la longueur d’onde est de deux mètres).

    Vers la fin, le signal se détériore progressivement en raison de l’éloignement progressif de l’ISS (la station se déplace tout de même à la vitesse de 28 000 km/h).

    Mais quelle émotion de recevoir cette communication venue de l’espace, à environ 325 km d’altitude.

    [Antenne de réception : Diamond V2000 (antenne verticale fixe tribande 50/144/430MHz)].

  • Un certain 17 septembre 1981

    Un certain 17 septembre 1981

    Le 17 septembre 1981, Robert Badinter plaidait pour l’abolition de la peine de mort ; abolition qui sera votée le 18 septembre 1981.

    Il y a quarante ans, donc, ce jour de septembre 1981, le Garde des Sceaux d’alors, que l’on ne présente plus, Robert Badinter, a prononcé ces mots :

    « Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, j’ai l’honneur, au nom du gouvernement de la République, de demander à l’Assemblée nationale l’abolition de la peine de mort en France« .

    Le jour suivant, le 18 septembre, l’Assemblée nationale a voté officiellement l’abolition de la peine de mort dans notre pays.

    C’était le combat de cet avocat, Robert Badinter, qui défendait ses idées à ce sujet depuis les années 1970. La Gauche, arrivée au pouvoir le 10 mai 1981, portait dans son programme l’abolition de la peine de mort. Nommé Garde des Sceaux, Robert Badinter s’attellera à faire inscrire cette abolition dans la Loi.

    Les débats durèrent trois semaines, à l’Assemblée. Il fallut attendre le 9 octobre 1981 pour que la loi soit promulguée.

    C’était il y a (déjà) quarante ans…

  • Visites estivales

    Visites estivales

    Ou l’Alsace comme on ne l’avait jamais vue…

    Enfin la trêve estivale est arrivée avec le mois d’août tant espéré.

    Pour démarrer en douceur – été oblige – le premier jour nous avons visité Obernai, ville si belle, si vivante, si alsacienne !… 

    La place centrale de la ville.
    Cité toujours vivante, ouverte aux visiteurs.

    Le jour suivants nous avons visité Mutzig, d’où est originaire une partie de ma famille, avant d’assister, le soir venu, à une dégustation organisée par Odile Schollaert, gérante de « L’Italie dans un verre » (https://vinsitaliens.jimdo.com/), un moment de qualité, tant sur le plan gustatif qu’humain. Molto Bene !

    Un autre soir, nous avons également dégusté de succulentes tartes flambées au restaurant Le Marronnier (https://www.restaurantlemarronnier.fr/), à Stutzheim, dans un magifique cadre boisé.


    Après le Bas-Rhin, entrons dans le Haut-Rhin. Le lendemain notre visite fut consacrée au magnifique village de Riquewihr. Son climat particulier a rendu possible la culture de la vigne.

    (suite…)
  • Une symphonie à Orange

    Une symphonie à Orange

    Cela faisait des années que je rêvais d’assister à cette symphonie que j’adore par dessus tout. Cette formidable 9e symphonie de Ludwig van Beethoven  op. 125, qui est une symphonie en ré mineur en quatre mouvements pour grand orchestre, solos et chœur mixte, composée de la fin de 1822 à février 1824, créée à Vienne le et dédiée au roi Frédéric-Guillaume III de Prusse. Son finale (25 minutes environ) est aussi long que la Huitième symphonie tout entière ; il introduit des sections chantées sur l’Ode à la joie (Ode an die Freude) de Friedrich von Schiller (nous précise Wikipedia).

    C’était il y a quelques mois que nous avions appris (merci BMCAM !) que cette symphonie aux moyens gigantesques était programmée en juillet, dans le cadre des Chorégies d’Orange ! Sans aucune hésitation, les places furent réservées en ligne. Juillet !… Cela nous paraissait si loin à ce moment… Et, en un clin d’oeil, finalement, nous y étions. Comme le temps passe vite, nous sommes-nous dit.

    Orange, baignée d’un soleil d’été illuminant ces pierres claires. Devant nous, ce majestueux Théâtre antique. Quel environnement magnifique pour ce concert hors normes ; quel parfait écrin pour ce joyau de la musique classique ! (suite…)

  • Le Chant des Marais ou Chant des déportés

    Le Chant des Marais ou Chant des déportés

    Loin vers l’infini s’étendent
    De grands prés marécageux
    Et là-bas nul oiseau ne chante
    Sur les arbres secs et creux

    Refrain :

    Ô terre de détresse
    Où nous devons sans cesse
    Piocher, piocher.

    Dans ce camp morne et sauvage
    Entouré de murs de fer
    Il nous semble vivre en cage
    Au milieu d’un grand désert.

    (Refrain)

    Bruit des pas et bruit des armes
    Sentinelles jours et nuits
    Et du sang, et des cris, des larmes
    La mort pour celui qui fuit.

    (Refrain)

    Mais un jour dans notre vie
    Le printemps refleurira.
    Liberté, liberté chérie
    Je dirai : «Tu es à moi.»

    Dernier refrain :

    Ô Terre enfin libre
    Où nous pourrons revivre,
    Aimer, aimer.


    C’est ce chant, interprété par les  Chœurs de la Garde républicaine, qui accompagna la sortie du cercueil de Simone Veil, en fin de cérémonie,  dans la cour des Invalides, ce mercredi 5 juillet 2017, à l’occasion de l’Hommage national rendu à cette femme d’exception.

    Hotel des Invalides, Paris, France, July 5, 2017. REUTERS/Michel Euler/Pool

    Liens :

    L’histoire du « Chant des Marais » :

    http://ufacbagnolet.over-blog.com/article-20201896.html

    Le Chant des déportés ou Chant des marais :

    http://www.wikiwand.com/fr/Le_Chant_des_déportés

     

  • Camerone 2017

    Camerone 2017

    J’ai eu, le 30 avril dernier, l’honneur et la joie de pouvoir assister à la cérémonie Camerone 2017, à la « Maison Mère » d’Aubagne.

    Le thème de cette année, « Légionnaire, tu es un volontaire », rappelant, aux quelques 9 000 hommes formant aujourd’hui la Légion étrangère, le premier pas de leur engagement à servir.

    Empreinte d’un fort symbolisme, cette cérémonie a débuté à 9h30 par l’entrée des troupes sur la Place d’armes. Peu après les officiels, parmi lesquels le Ministre de la Défense d’alors, monsieur Jean-Yves Le Drian qui prononça un magnifique discours. Puis ce fut le moment de l’entrée de la Main du Capitaine Danjou. Le porteur de cette main était cette année le sergent-chef (er) N’Guyen Van Phong, officier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, sept fois cité dont trois fois comme supplétif vietnamien au sein du 1°BEP, 2°BEP, 3°CSPL, 4°REI, 13°DBLE et 2°REP. (http://www.legionetrangere.fr).

    Comme chaque année, et officiellement depuis 1931, la Légion étrangère honora en 2017 le sacrifice des légionnaires du Capitaine Danjou, glorieusement tombés au Mexique, dans l’hacienda de Camerone. Ce combat s’est déroulé le 30 avril 1863, dans l’accomplissement sacré de la mission qui avait été confiée aux légionnaires : assurer la couverture au profit d’un convoi logistique ravitaillant les unités françaises qui assiégeaient la ville de Puebla.

    Ce combat regroupe à lui seul toutes les valeurs fédératrices de la Légion étrangère : le caractère sacré de la mission, la fidélité à la parole donnée ainsi que la communauté de destin choisie et acceptée par les officiers, sous-officiers et légionnaires. Ces trois vertus légionnaires connues de tous, expliquées aux plus jeunes et commentées à chaque occasion constituent le fondement de l’esprit de corps qui nous anime. (http://www.legion-etrangere.com)

    Sur le Monument aux morts à Agde (34), commémoratif de la bataille de Camerone, on peut lire :

    Ils furent ici moins de soixante
    Opposés à toute une armée.
    Sa masse les écrasa.
    La vie plutôt que le courage
    Abandonna ces soldats français
    À Camerone le 30 avril 1863

    Une cérémonie à vivre, si l’on en a un jour l’occasion.

    Lien :

    http://www.camerone.legion-etrangere.com

  • Mémorial Jean Moulin

    Mémorial Jean Moulin

    Au cours d’un récent séjour dans la région lyonnaise, nous avons traversé une commune de Caluire. Plus précisément Caluire-et-Cuire. Instantanément me vint à l’esprit l’image de Jean Moulin. Ainsi que celle de son arrestation.

    La maison où eut lieu son arrestation. La voici. Celle du docteur DUGOUJON. C’est donc dans ce cabinet médical que le 21 juin 1943 furent arrêtés Jean Moulin et ses compagnons.

    (suite…)

  • Le sens des mots

    « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », nous livre Albert Camus.

    Le traitement par les médias des récents événements dramatiques que sont les vagues actuelles de migrations de réfugiés de Syrie, du Kosovo, d’Afghanistan, d’Albanie, d’Irak, du Pakistan, d’Érythrée, de Serbie, d’Ukraine, du Nigeria (les dix principaux pays d’origine des primo-demandeurs d’asile dans l’UE en 2015) est pour le moins inégal. Souvent, nous n’entendons parler que de « migrants ». Quand on sait combien un mot inadapté peut engendrer des conséquences fâcheuses, le moment est venu de nous questionner sur deux termes fréquemment évoqués en ce moment – ô combien malheureusement… (suite…)

  • La Patrie reconnaissante

    La Patrie reconnaissante

    Le Panthéon… Les images et sentiments intenses ressentis au plus profond de mon être, lors de la visite de ce monument bien particulier, il y a quelques temps, ne se sont pas estompées. Car ce lieu, prévu à l’origine au XVIIIe siècle pour être une église, est à bien des égards lieu de mémoire. Une mémoire de notre Histoire, de celles et ceux qui s’illustrèrent par le passé – au péril de leur vie pour certains – pour la grandeur de notre Pays.

    Ainsi, lorsque j’ai appris la nouvelle, j’en fus réellement ému. Je veux parler de ce communiqué de presse intitulé « Héros et héroïnes au Panthéon pour incarner l’esprit de résistance ». A ce sujet, sur le blog du député Vincent FELTESSE nous pouvons lire ces mots :

    En rendant hommage aux vingt-deux fusillés du Mont Valérien et en annonçant la panthéonisation, le 27 mai 2015, des résistant-e-s Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay, le président de la République a voulu célébrer aujourd’hui l’esprit de la Résistance et le collectif qui l’incarnait dans sa diversité.

    Voici les quatre Grand-e-s qui rejoindront ce 27 mai 2015 le Panthéon :

    Panthéon

    Le président de la République, François Hollande, a prononcé au Mont-Valérien un discours en hommage à la Résistance. Il a annoncé l’entrée au Panthéon de Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay : 

    [dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x1cvmln_discours-au-mont-valerien-en-hommage-a-la-resistance_news[/dailymotion]

    A propos de ces illustres personnages :

    Germaine Tillion, née le 30 mai 1907 à Allègre et morte le 19 avril 2008 à Saint-Mandé, est une ethnologue et une résistante française. Germaine Tillion suit une formation d’ethnologue auprès de Marcel Mauss et Louis Massignon. Licenciée en lettres, elle est diplômée de l’École pratique des hautes études, de l’École du Louvre, et de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO). Entre 1934 et 1940, dans le cadre de sa thèse, elle réalise quatre séjours en Algérie pour étudier l’ethnie berbère des Chaouis présente dans l’Aurès.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Germaine_Tillion

    Geneviève Germaine Marie Agnès de Gaulle, née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle (Gard) et décédée le 14 février 2002 à Paris, est une résistante française, déportée en 1944, militante des droits de l’homme et présidente d’ATD Quart Monde de 1964 à 1998. Elle est une nièce de Charles de Gaulle. Résistante dès juin 1940 dans le Groupe du Musée de l’Homme, Geneviève de Gaulle multiplie les actions de renseignement et d’information, notamment au sein du réseau Défense de la France. Arrêtée par Pierre Bonny de la gestapo française, le 20 juillet 1943 et emprisonnée à Fresnes, elle est déportée au camp de concentration de Ravensbrück le 2 février 1944. Au camp, elle rencontre et se lie d’amitié avec quatre autres résistantes : Jacqueline Péry d’Alincourt, Suzanne Hiltermann, Anise Postel-Vinay et Germaine Tillion. En octobre 1944, elle est placée en isolement au « bunker » du camp. Cette décision est prise par Himmler afin de la garder en vie et de l’utiliser comme monnaie d’échange.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Geneviève_de_Gaulle-Anthonioz

    Pierre Brossolette (Paris, 25 juin 1903 — Paris, 22 mars 1944), est un journaliste et homme politique socialiste français. Il fut un des principaux dirigeants et héros de la Résistance française.Au début de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint l’armée avec le grade de lieutenant, est promu capitaine avant la défaite de la France et est décoré avec la première Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de Bronze, le 11 juillet 1940, en raison de son attitude au cours de la retraite de son unité. Hostile au régime de Vichy, il rejoint le Groupe du musée de l’Homme.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Brossolette

    Jean Zay est un avocat et une personnalité politique française de la IIIe République né à Orléans (Loiret) le 6 août 19041 et mort assassiné par des miliciens à Molles (Allier) le 20 juin 1944. Au cours de sa vie, Jean Zay assure les fonctions de conseiller général, député du Loiret, sous-secrétaire d’État à la présidence du conseil et ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Zay démissionne le 2 septembre 1939, pour rejoindre l’armée française et suivre le sort de sa classe d’âge. Son courage et son dévouement, au sein de la IVe armée, sont attestés par ses chefs militaires : « volontaire pour les missions les plus périlleuses et les plus délicates »…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Zay 

    Liens :

    http://monjournaldedepute-feltesse.tumblr.com/

    Liste des personnes inhumées au Panthéon de Paris