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  • Ô Toulouse

    Ô Toulouse

    Depuis le temps que je rêvais de découvrir le Sud-Ouest et Toulouse en particulier.

    Cet été mon rêve s’exauça.

    Au mois d’août, nous prîmes la direction du Paîs, célébré par le poète.

    L’eau verte du canal du Midi
    Et la brique rouge des Minimes
    Ô mon paîs, ô Toulouse, ô Toulouse

    En route ! Départ avec la batterie à 100 %. Après une charge de 23 minutes (26 kWh / 8,58 €) au Superchargeur de Nîmes, au moment du déjeuner, nous arrivâmes dans la Ville rose sans encombre.

    Nous avions réservé une location en pleine ville. Cela nous permit d’arpenter cette dernière sereinement, sans avoir à utiliser la voiture.

    Une visite tout en images.

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  • Piraté…

    Piraté…

    Depuis des semaines, je n’avais plus aucun accès à ce blog. Un piratage en avait bloqué l’entrée : j’entrais login et mot de passe, ça moulinait un peu, puis le même écran réapparaissait mais vide. Login et mot de passe à entrer de nouveau. A l’infini.

    Un fichier corrompu a été découvert qui a été mis en quarantaine rapidement. Ce fichier .php a pollué bon nombre des articles de ce blog en y intercalant aléatoirement (en général, au début de l’article) un code en javascript borné par les balises [noindex] et [/noindex].

    Extrait du fichier .php déposé par le pirate, retrouvé puis mis en quarantaine avant d'être supprimé.
    Extrait du code malveillant découvert. Rapidement écarté il a été supprimé.

    Un nombre incroyable de conseils et une disponibilité non moins étonnante, telle peut être résumée l’aide qui m’a été apportée par l’équipe support de WordPress. Un groupe qui m’a, vous l’aurez deviné, formidablement aidé. Ils sont accessible dans le forum https://wpfr.net/ (WPFR est l’acronyme de WordPress Francophone). Le lien vers le support WordPress de ce forum est le suivant : https://wpfr.net/support/forum/support-de-wordpress/.

    (suite…)
  • « Migrants » / « Réfugiés »

    « Migrants » / « Réfugiés »

    Bonjour à toutes et à tous.

    En cette rentrée, j’ai souhaité rendre public une lettre, que j’ai fait parvenir durant l’été à plusieurs rédactions (télévision, radios, presse).

    J’ai, en effet, été très surpris de la manière dont ces dernières traitaient les informations en lien avec ces drames humanitaires terribles.

    Systématiquement, j’entendais qualifier de « Migrants » des « Réfugiés ». Cela est réellement insupportable, car les mots ont un sens.

    Voici la lettre que j’envoyais (et que j’envoie toujours, dès qu’une distorsion syntaxique de ce type se présente).

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  • Flâneries littéraires

    Flâneries littéraires

    Il y a bien longtemps que je n’avais plus fréquenté des salons littéraires. J’ai encore en mémoire celui de Paris, il y a quelques années. Ces salons qui peuvent nous réserver tellement de surprises, de magie…

    Aujourd’hui, j’ai retrouvé celui, que j’avais connu jadis : le Salon du Livre du Var, à Toulon. Intitulé « Fête du Livre du Var ».

    Quel bonheur !…

    Au milieu d’une foule déjà dense, ce matin-là, il fallut faire preuve de grande patience, parfois, pour avancer un peu.

    A peine j’entamais mon premier virage, que je me retrouvais face à un Commandant de police parisien. C’est lui qui, au fil de notre discussion, s’était dévoilé. Pierrick GUILLAUME, tel était son patronyme, m’expliqua sa démarche, ses romans policiers au plus près de la réalité. Un style que j’affectionne depuis quelques temps. Maxime CHATTAM fut l’auteur qui me fit connaître cette spécialité. Je discutais avec Pierrick GUILLAUME un petit moment et lui acheta ses deux ouvrages.

    Quelques mètres plus tard, je reconnus – après voir vérifié son nom sur le petit présentoir devant lui – celui que je n’imaginais pas croiser un jour, dans ma vie. Marek HALTER ! Magie des salons littéraires, vous disais-je. Il n’y avait personne, à part moi. J’en profitais. J’engageais la conversation. Quelle émotion… J’évoquais avec lui son ouvrage « Mémoires d’Abraham » qui m’avait tellement marqué, dans ma jeunesse. Nous discutâmes ainsi quelques minutes (je croyais rêver). Il me présenta son dernier roman, comme étant une suite des « Mémoires d’Abraham », un complément. Je lui achetais ce livre en le remerciant pour l’ensemble des son oeuvre. Puis nous nous quittâmes.

    Au passage, je reconnus Daniel PICOULY, auteur célèbre ayant participé à la Grande Librairie de François BUSNEL. Plus loin, je tombais (sans dommages) sur Franz-Olivier GIESBERT, occupé à deviser avec une personne. Je croisais également Jim FERGUS, dont le roman « Mille Femmes Blanches » m’avait tant passionné. Et Jean-Paul OLLIVIER, vous vous souvenez ? Le Tour de France. Et bien, il était là, lui aussi. Et tant d’autres encore.

    « Bonjour Laurent ! » Je me retourne. Une ancienne collègue perdue de vue depuis longtemps, devenue auteure. Patricia ARECCHI. Ça alors ! Quelle surprise ! Nous devisons un certain temps ; elle évoque les difficultés rencontrées pour la promotion de son livre, trouver des librairies qui accepteraient de l’accueillir pour des séances de dédicaces. Son deuxième roman est en préparation. J’achète son premier.

    Une idée ! Retrouver une auteure que j’avais fortuitement croisée en arrivant – j’avais remarqué son nom, très connu, romancière incontournable de la littérature policière. Une idée de cadeau pour ma petite soeur. Alors chut. Si elle devait passer par là… Mais, notoriété oblige, il m’a fallu faire la queue. De très longues minutes. J’approchais lentement du but. A cet instant, je remarquais une auteure, à la gauche de celle qui m’intéressait, seule. Elle était là, assise, environnée de ses livres. Mais personne ne s’arrêtait. Je pensais à mon premier roman (dont j’espère qu’un jour, quelqu’un puisse le remarquer). Et je m’imaginais à sa place, le jour où ce roman serait publié. Pas connu du public, pas médiatisé. Comment se faire une place, un nom ? Je n’eus pas le temps de compatir davantage, car mon tour venait brutalement d’arriver.

    J’espérais trouver un auteur dont j’avais adoré le dernier livre paru l’année dernière. Je savais qu’il participait à ce salon, l’un des trois jours. Sans être certain de le trouver aujourd’hui. Au hasard des travées, je m’avançais, scrutant soigneusement chaque écriteau placé devant chaque personne. Ô miracle ! Il était là, juste devant moi. Enfin… J’étais là, juste devant lui. Je sortais le livre à dédicacer en lui disant combien il m’avait bouleversé (c’est un euphémisme !). Je le remerciais. Visiblement ému – et moi donc ! – il me remerciait à son tour. La gorge serrée. Échanges de regards. Profonde dédicace. Une très belle rencontre avec Sorj CHALANDON !…

    Le temps passait. Cet énorme chapiteau, dressé sur la Place d’Armes de Toulon, me semblait encore plus vaste que lors de ma précédente visite, il y a quelques années de cela. La foule était plus importante. Avant de quitter ce lieu incroyable, il y avait un auteur, que j’avais également croisé, au fil de mes pérégrinations, et qu’il me fallait retrouver…

    Virage suivant. Eurêka ! Son nom sur le présentoir confirmait mon succès. Ses livres également. Mais… Personne. Sa chaise était vide. Toutefois sa veste était sur le dossier : quelques espoirs étaient permis. Une dame de l’organisation vint vers moi, qui avait sans doute perçu mon désarroi. Elle me rassura : son absence ne devait pas être longue. J’achetais, en attendant, le dernier livre de cet auteur invisible. Peu de temps après il arriva. Je l’appréciais énormément. Auteur de la région, j’avais particulièrement apprécié son passage à une « Grande Librairie », encore présentée par François BUSNEL. Nous avions parlé d’une collègue passionnée de livre, autrice elle-même, qui l’avait invité à l’un des salon du livre qu’elle organisait. Puis nous avons discuté de sa propre trajectoire, de ma profession d’enseignant auprès d’élèves en difficulté. Nous avons évoqué la confiance, l’estime de soi. J’ai ressenti beaucoup d’émotion à ce moment. Nous nous sommes longuement serrés la main. Merci à vous, René FRÉGNI.

    Bravo et merci au Département du Var pour cette magnifique manifestation. Merci et bravo aux auteures et auteurs, à la notoriété grande ou petite, qui durant trois jours seront présents, courageusement, stoïquement, se rendant disponibles pour tout un chacun ; merci de faire vivre cette littérature si nécessaire à notre société, à notre monde. La plus belle création de l’Homme, selon Salman RUSHDIE…

    Quel bonheur d’avoir pu me rendre, cette année, à cette belle Fête du Livre du Var.

    Un peu parti, un peu naze,

    Je sors de cette fête toulonnaise,

    Histoire de reprendre un peu le cours de ma vie.


    • Bibliographie toulonnaise :

    Pierrick GUILLAUME, « Jike Cooper, Police Judiciaire », Mareuil Editions, 2020
    ISBN 978-2-372-54184-8

    Pierrick GUILLAUME, « Racines », Mareuil Editions, 2022 –
    ISBN 978-2-3725-4-2463

    Marek HALTER, « La Juive de Shangaï », XO Editions, 2022
    ISBN 978-2-37448-403-7

    Patricia ARECCHI, « La Liste de l’Ange Gabriel », Editions Les Presses Du Midi, 2022
    ISBN, 978-2-8127-1345-3

    Sorj CHALANDON, « Enfant de Salaud », Editions Grasset, 2021
    ISBN 978-2-246-82815-0

    René FRÉGNI, « Minuit Dans La Ville Des Songes », Editions Gallimard, 2022
    ISBN 978-2-07-296720-7

    • Site de la Fête du Livre du Var :

    https://www.fetedulivreduvar.fr/accueil

  • La plus belle des créations de l’Homme

    La plus belle des créations de l’Homme

    Tant de choses ont été dites ou écrites à propos de cet acte barbare innommable – encore un ! – qui a frappé aveuglément un grand de la littérature, Salman Rushdie. Nul besoin de revenir sur les circonstances de cette agression horrible. Ni sur les multiples analyses qui en ont découlé. Le dégoût en est à son comble.

    Notre intention est de vous faire découvrir ces magnifiques mots d’une réalisatrice d’origine iranienne : Abnousse Shalmani. Mais d’abord, une petite présentation s’impose.

    Abnousse Shalmani en 2018 (Wikipedia) CC BY 3.0

    « Née à Téhéran en 1977, Abnousse Shalmani s’exile à Paris avec sa famille en 1985. Après des études d’histoire, elle emprunte la voie du journalisme puis de la production et de la réalisation de courts-métrages avant de revenir à sa première passion, la littérature ». (Radio France)

    « En 2014, elle publie, sous le titre « Khomeyni, Sade et Moi », un livre où elle évoque sa petite enfance sous la férule des femmes-corbeaux (les gardiennes de la morale, toutes de noir vêtues), du chef en noir et blanc (surnom qu’elle donne à Khomeini) et dit sa colère lorsqu’elle découvre en France des femmes enfoulardées, portant le voile islamique contre lequel elle luttait dans son pays qu’elle a dû fuir ». (Wikipedia)

    Revenons à présent à ce qui nous préoccupe ; la réalisatrice Abnousse Shalmani a écrit ces lignes, alors que Salman Rushdie venait d’être poignardé :

    « À l’heure où j’écris ces lignes, Salman Rushdie, a été poignardé au cou, sur scène, alors qu’il s’apprêtait à tenir une conférence LITTÉRAIRE. L’aveuglement et la surdité intellectuelle vis-à-vis de l’islamisme s’étant répandus, j’use, comme les petits fascistes des réseaux sociaux, de majuscules pour bien me faire comprendre. Pour annoncer ce qui est déjà une tragédie, la majorité des journaux ont tenu a rappeler doctement que le plus grand écrivain du réalisme magique avec Gabriel Garcia Marquez était sous le coup d’une fatwa depuis 1989, édictée par l’ayatollah Khomeiny, en précisant que c’était à cause du blasphème qu’il avait commis avec le chef d’oeuvre intitulé « Les Versets Sataniques » (qualifié d’ouvrage « controversé » dans une dépêche AFP).
    Alors que Salman Rushdie est encore entre la vie et la mort, on prépare déjà le terrain aux excuses islamistes, en faisant sonner la petite musique devenue si familière : il l’a quand même un peu cherchée à la pointe d’une plume, cette condamnation à mort. (…)
    Ce qu’a accompli Salman Rushdie avec « Les Versets Sataniques », est un retour aux sources de la tradition islamique, que les islamistes s’évertuent à détruire depuis le XIe siècle. (…)
    « La disparition progressive de la tradition islamique de l’ijtihad ou d’interprétation personnelle a été un des désastres culturels majeurs de notre époque, qui a entraîné la disparition de toute pensée critique et de toute confrontation individuelle avec les questions posées par le monde contemporain », nous apprend Edward W. Saïd dans sa préface de « L’Orientalisme ». Ce que Rushdie a transgressé, c’est cet interdit : la fin de l’interprétation personnelle. (…)
    La transgression de Rushdie l’écrivain est en fait un retour à la loi originelle, un acte d’amour et un gage d’avenir.

    C’est avec une émotion qui me serre la gorge, que je lève mon verre alcoolisé en guise de soutien, en espérant que Salman Rushdie échappe à la mort qui est soudain apparue sur scène alors qu’il s’apprêtait à grandir un peu plus les Hommes avec la plus belle de ses créations : la LITTÉRATURE. »

    Chère Abnousse Shalmani, merci.

    Bibliographie de Salman Rushdie

    ROMANS

    • « Grimus », J.C. Lattès, 1977 (en) « Grimus », 1975, science-fiction
    • « Les Enfants de Minuit » (en) « Midnight’s Children », 1981, Prix Booker
    • « La Honte » (en) « Shame », 1983
    • « Les Versets Sataniques » (en) « The Satanic Verses », 1988
    • « Le Dernier Soupir du Maure » (en) « The Moor’s Last Sigh », 1995
    • « La Terre Sous Ses Pieds », Plon, 1999 (en) « The Ground Beneath Her Feet », 1999
    • « Furie » (en) « Fury », 2001
    • « Shalimar le Clown » (en) « Shalimar the Clown », 2005
    • « L’Enchanteresse de Florence », Plon (en) « The Enchantress of Florence », 2008
    • « Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits », Actes Sud, 2016 (en) « Two Years Eight Months and Twenty-Eight Nights », 2015
    • « La Maison Golden », Actes Sud, 2018 (en) « The Golden House », Random House, 2017
    • « Quichotte », Actes Sud, 2020 (en) « Quichotte », Random House, 2019, trad. Gérard Meudal
    Essais
    • « Le Sourire du Jaguar » (en) « The Jaguar Smile : A Nicaraguan Journey », 1987
    • « Patries Imaginaires » (en) « Imaginary Homelands : Essays and Criticism », 1981-1991, 1992
    • « Franchissez la Ligne » (en) « Step Across This Line : Collected Nonfiction » 1992-2002, 2002)
    Littérature d’enfance et de jeunesse
    • « Haroun et la Mer des Histoires » (en) Haroun and the Sea of Stories, 1991
    • « Lukas et le Feu de la Vie », Plon (en) Luka and the Fire of Life, 2010

    Bibliographie et productions d’Abnousse Shalmani

    Essais
    • « Khomeiny, Sade et Moi », Grasset, 2014, 336 p.
    • « Éloge du Métèque », Grasset, 2019, 198 p.
    Romans
    • « Les Exilés Meurent Aussi d’Amour », Grasset, 2018, 400 p.
    Films
    • 2007 : « La Dictionnaire » (réalisatrice), court métrage
    • 2005 : « Paris, la métisse » (co-réalisatrice), long métrage
  • Iran : Vote4Zahra !

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    Aujourd’hui, on votait, en Iran !

    zahra-930_scalewidth_630Et l’on parle de Zahra : candidate à ces présidentielles. Comment ? Une femme candidate aux présidentielles iraniennes ? Bon, nous y reviendrons…

    En attendant, exit Ahmadinejad : la constitution ne permet pas de prétendre à trois mandats successifs en Iran. Ca, c’est fait ! Mais il y a six candidats. Pour faire simple, tout semble se jouer entre Hassan Rohani, religieux de 64 ans et candidat unique des réformateurs, et trois conservateurs qui ont refusé toute alliance : l’ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati, le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf et le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili, ultraconservateur.

    (suite…)

  • En Nouvelle-Zélande : Marriage Equality aussi

    Un petit voyage à l’autre bout du monde. En Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, il y a quelques heures, a été adoptée la légalisation du mariage homosexuel. C’est Louisa Wall, néo-zélandaise maori, qui avait déposé le projet de loi.

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    Labour MP Louisa Wall addressing the Rally for Marriage Equality.

    Voici les images du moment de la proclamation des résultats. Vous apprécierez le climat apaisé qui y règne. Nous pourrions même parler d’un grand bonheur partagé lors de ce moment. C’est une série de messages parus sur Twitter qui ont détaillé cet événement (du célèbre @Maitre_Eolas, pour les connaisseurs-ses). Celui-ci précise : « La chanson entonnée est une « Waiata », une chanson traditionnelle maori, Pokarekare Ana. Une chanson d’amour écrite du temps de la 1e guerre mondiale. » Avant d’ajouter : « le parlement néo-zélandais est à droite, Louisa Wall est députée de l’opposition. Les conservateurs ont voté cette loi. »

    Il termine sur un tweet humoristique en référence à celles et ceux de l’opposition, ici, en France, qui avaient – et ont toujours – le mot de « décadence » à la bouche lorsqu’ils parlent du mariage pour Tous : « Et grâce à l’adoption de cette loi, la NZ va sombrer dans la décadence et on va aligner 3 victoires lors de la tournée de juin. \o/ » (Il est vrai que le XV de France fera une tournée au pays des All Blacks en juin) 🙂 Enfin, voici la petite vidéo promise :

    Joli moment, non ?… En France, le débat se poursuit… (suite…)

  • Ode à la Joie, Hymne de l’Europe

    L’Ode à la Joie, écrite par Schiller et mise en musique par Beethoven, cette oeuvre devenue l’Hymne européen.

    9ème Symphonie en Ré Mineur, Op. 125 « Choral » : Presto – « O Freunde, nicht diese Töne ! » – Allegro assai

    Artistes : Gwyneth Jones, Hanna Schwarz, Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor, Kurt Moll, Leonard Bernstein, Norbert Balatsch, René Kollo & Wiener Philharmoniker

    Direction : Leonard Bernstein

  • Cinquante ans…

    50ans

    Heute werden in Berlin die Feierlichkeiten zum 50. Jahrestag des Elysée Vertrages und seiner Errungenschaften begangen.

    Aujourd’hui, click nous sommes ensemble à Berlin pour célébrer les 50 ans du Traité de l’Elysée et ses acquis.

  • 50. Jahrestag des Elysée-Vertrags

    22. Januar 1963 – 22. Januar 2013: Heute feiern wir den 50. Jahrestag des Elysée-Vertrags.

    22 janvier 1963 – 22 janvier 2013 : Aujourd’hui célébrons le Cinquantenaire du Traité de l’Elysée.

    Die Briefmarke wurde von der elsässische Künstler Tomi Ungerer erstellt.
                 Le timbre de commémoration créé par l’artiste alsacien Tomi Ungerer.

    Dieser 22. Januar 1963 wurde die gemeinsame Erklärung der Präsidenten der Französisch Republik und der Bundeskanzler der Bundesrepublik Deutschland statt. Die Zusammenarbeit zwischen den beiden Ländern wurde geplant.

    Ce 22 janvier 1963 eut lieu la déclaration commune du Président de la République française et du Chancelier de la République Fédérale d’Allemagne. La coopération entre les deux pays prenait son envol.

    Sur le site de la Fondation Entente Franco-Allemande figurent ces mots :

    « Die deutsch-französische Zusammenarbeit ist zunächst ein mutiger, weltweit beispielloser Schritt,der eine friedvolle wirtschaftliche und menschliche Kooperation ermöglicht hat. »

    « La coopération franco-allemande est d’abord un acte courageux historique sans exemple dans le monde, qui a conduit à la paix et à la coopération humaine et économique. »

    Eine emblematische Vertreter der deutsch-französischen Beziehungen: Barbara. In seiner Kindheit hatte Barbara sich zu verstecken in Vernichtungslager zu entkommen. Sie wurde im Juli 1964 in Deutschland eingeladen, in ein Theater der Universitätsstadt Göttingen. Barbara ging, wenig begeistert. Und bevor der Empfang gebucht wurde, der Künstler seinen Aufenthalt verlängert und schrieb ein Genuss dieses schöne Lied. Im Jahr 1967 schrieb sie in der deutschen Version von diesem Song.

    Une représentante emblématique de ce lien franco-allemand : Barbara. Celle qui dut se cacher dans son enfance afin d’échapper à l’extermination, fut invitée en juillet 1964 en Allemagne, dans un théâtre de la ville universitaire de Göttingen. Barbara, peu enchantée, s’y rendit. Et devant l’accueil qui fut réservé, l’artiste prolongea son séjour et écrivit sur place d’une traite cette magnifique chanson. En 1967, elle en écrivit la version allemande.

    http://youtu.be/jkwaT2mLrtA

     

    Sehr geehrte deutsche Besucher meines Blogs,
    ich gebe Ihnen meinen aufrichtigsten Freundschaft !

     

     

    Compléments :

    Le Portail de la coopération franco-allemande

    La Fondation Entente Franco-Allemande

    Le déplacement du Président de la République pour le cinquantième anniversaire du Traité de l’Elysée

    Les paroles de la chanson de Barbara Göttingen (version bilingue)

     

  • Le Président et la Chancelière

    Depuis hier, la chaîne franco-allemande ARTE célèbre le cinquantenaire du Traité de l’Elysée, à grand renfort de reportages, fictions, directs, plus passionnants les uns que les autres.

    L’un de ces moments a été diffusé en fin d’après-midi, aujourd’hui. Il s’intitulait :

    LE PRÉSIDENT ET LA CHANCELIÈRE FACE AUX JEUNES

    Arte_Emission

    Voilà l’émission telle qu’elle est présentée sur le site d’ARTE :

    A Berlin, ils rencontrent deux cents jeunes venus de France et d’Allemagne pour s’entretenir avec eux des sujets qui mobilisent la jeunesse européenne. Intitulé « Le président et la chancelière face aux jeunes », cet événement est diffusé sur l’antenne d’ARTE et simultanément sur notre site Internet. Les débats, en direct de la Chancellerie, sont animés par les présentatrices d’ARTE Journal, Marie Labory et Nazan Gökdemir. Angela Merkel et François Hollande vont notamment évoquer avec les participants la situation actuelle des jeunes et les perspectives qui s’offrent à eux en Europe, la manière dont les Allemands et les Français se perçoivent et se comprennent mutuellement, l’avenir de l’Europe et le rôle de la culture dans la construction européenne… Cette manifestation est organisée en coopération avec l’Office franco-allemand pour la jeunesse.

    Le débat fut réellement passionnant. Pour le revoir, vous avez sept jours et c’est à cette adresse que ça se passe :

    http://videos.arte.tv/en/videos/le-president-et-la-chanceliere-face-aux-jeunes–7263932.html

    (France, 2013, 90 mn)

    ARTE

    ARTE

  • Prunus dulcis

    Au sortir de l’hiver – qui ne passa pas inaperçu cette année (c’est un euphémisme) – nous recherchons les premiers signes d’un renouveau de la nature que nous ne finissons pas d’espérer…

    Bien sûr, dès le solstice d’hiver, alors que nous nous engageons à peine dans cette saison froide, sans se faire remarquer, les jours cessent de diminuer avant de reprendre leur cheminement ascendant et déjà s’engage la mue des ténèbres en ce qui deviendra plus tard le règne des lumières salvatrices aux mille éclats.

    Mais après le solstice d’hiver, c’est un autre signal que l’on peut croiser. J’ai nommé l’amandier. Arbre magnifique. Prunus dulcis – de son doux nom – il nous confie, bien avant ses feuilles, de merveilleuses fleurs d’un si beau blanc, couleur de pureté. L’amandier est le premier arbre fruitier à fleurir en fin d’hiver ! Je l’ai rencontré :

    La vie reprend. Le sol se réchauffe. La lumière repousse les ténèbres dirigés toujours davantage vers la sortie d’une nature qui se transforme : le printemps s’annonce !

    Et plus encore, ce réveil semble s’accorder avec le réchauffement qui pousse les peuples à avancer vers la Liberté, forme de Lumière présente au plus profond de nous tous ; irrésistible force qui permet d’avancer sur le chemin et refuser les entraves de pouvoirs totalitaires en perte de crédibilité.

    Vive le printemps, vive la Lumière, vive la Liberté !

    C’est ce que nous confient discrètement chaque pétale de l’amandier qui a su avant tous les autres élever toujours plus haut ses fleurs blanches vers un ciel de plus en plus éclatant…

  • Ode à l’Amour

    Intro

    Il y eut temps où je faisais reproche à mon prochain
    Si sa vie n’était pas proche de la mienne
    Mais à présent mon coeur accueille toute forme
    Il est un prairie pour les gazelles?Un cloître pour les moines
    Un temple pour les idoles?Une Kaaba pour le pèlerin
    Les tables de la Thora et le livre du Coran
    Je professe la religion de l’amour et quelle que soit
    La direction que prenne sa monture, cette religion est ma religion et ma foi

    J’ai pu voir qu’le livre de la vie n’était pas seulement composé d’encre et de lettres
    Mon coeur devient blanc comme neige
    Lorsque je goûte les saveurs du je t’aime
    Dans ton jardin les fleurs sont multiples mais l’eau est unique
    Laisse moi me vêtir de ton amour comme d’une tunique
    Laisse moi égrainer le chapelet de mon coeur dans ton souvenir
    Laisse moi crier au monde le parfum de mon désir
    Le ciment de la providence nous lie comme les briques du secret
    J’étais cuivre tu m’as rendu or toi l’Alchimiste de mon coeur
    Toi qui a su gommer mes erreurs
    Tu m’as tendu la main un jour et depuis je suis riche
    En vérité qui est le pauvre, qui est le riche ?
    Je partirais paré des joyaux que tu m’as remis
    N’est-ce-pas toi Sidi qui m’a rendu vivant dans cette vie (bis)

    Refrain(x2) :

    L’amour un océan sans fond, sans rivage
    C’est le secret caché dans le coeur du sage
    De toute éternité tu as lié
    La merveilleuse histoire de l’humanité

    Mon coeur fut transpercé par un rayon de soleil
    Non pas l’étoile qui luit pour tous celle qui les âmes éveillent
    N’est croyant que celui qui aime l’autre comme lui-même
    L’existence est un don mais trop peu de gens s’émerveillent
    Parce que les tenus qu’elle revêt ne sont jamais les mêmes
    Parce que l’apparence ne trompe que ceux qui s’y arrêtent
    J’ai bu le vin de l’Amour les gens se sont changés en frère
    Et me prennent pour fou ceux qui au lieu du coeur ont une pierre
    Verse moi donc une autre coupe que je goutte enfin l’ivresse
    Ce n’est qu’une métaphore pour ceux qui comprennent
    J’ai compris ce qu’était le bien à la lueur de mon coeur
    Et la sincérité seule nous préserve de l’erreur
    Les actes ne valent que par les intentions à chacun selon son but
    Aimer l’autre quoi qu’il en coûte et envers soi mener la lutte
    Dans ma poitrine est enfoui le trésor des justes
    Si y en a pour un partageons y-en a pour tous

    Refrain(x4) :

    L’amour un océan sans fond, sans rivage
    C’est le secret caché dans le coeur du sage
    De toute éternité tu as lié
    La merveilleuse histoire de l’humanité

    Et en vérité Qui est tu toi l’Amour, toi que je cherche tant
    J’ai perçu tant de mirages qui de loin portaient ton nom
    Réponds, tu es le trésor caché, cherché par l’Amant et l’Aimé
    Mais ne le savent que ceux qui de toi sont épris
    Je veux être de ceux dont le visage porte la marque de Ta proximité
    Leurs coeurs gémient et tu les remplis du secret, du miel de cette vie
    Tu brûles et tu soignes à la fois les maux
    Et les mots me maquent pour oser dire
    Que tu es la source de toutes choses
    De toute éternité ces mots sont gravés dans mon coeur
    Je t’aime, je t’aime, je t’aime O Amour
    Sois en sûr comme le soleil et la lune déchirent le ciel
    Au cours de chacun de leur passage
    L’Amour est la couronne des actes
    Fais de moi un Roi pour que je puisse donner le pacte
    Fais de moi un Roi afin que je puisse donner ce pacte

    Refrain(x4) :

    L’amour un océan sans fond, sans rivage
    C’est le secret caché dans le coeur du sage
    De toute éternité tu as lié
    La merveilleuse histoire de l’humanité

    Ce titre est extrait de l’album : Le Face A Face Des Coeurs


    Année de sortie : 2004
    Label :
    Atmosphériques
    Durée totale : 01:06:58

    1. Interview Avec Pascale Clark
    2. Ode A L’amour
    3. Fleurs De Lune
    4. Lettre A Mon Père
    5. Ce Monde Ma Muse 1.0
    6. Noir & Blanc
    7. Traces De Lumière
    8. Pourquoi Avoir Peur
    9. Vivre A Deux
    10. 3 Roses Jaunes
    11. Sur La Place Des Grands Hommes
    12. Le Langage Du Coeur
    13. L’envers & L’endroit
    14. Où Vont Les Rêves
    15. Parfum De Vie
    16. Existentiel

    A propos d’Abd El Malik :

    Abd al Malik est né à Paris d’un père haut fonctionnaire congolais. Entre 1977 et 1981, il vit avec sa famille à Brazzaville. À son retour en France, il grandit dans une cité HLM du quartier du Neuhof à Strasbourg. Après le divorce de ses parents, c’est sa mère seule qui l’élève avec ses six frères et sœurs. Il est entrainé très jeune dans la petite délinquance (vol à la tire et vente de drogue).

    Grâce notamment à une enseignante qui l’oriente vers le collège privé Sainte-Anne à Strasbourg, il poursuit ses études. Il est admis au lycée Notre-Dame des Mineurs, puis intègre l’Université Marc Bloch dans un double cursus philosophie et lettres classiques.

    Il fonde à cette époque avec son grand frère Bilal et son cousin Aissa le groupe de rap N.A.P.. Abd al Malik choisit son nom de scène en référence à son propre nom de naissance. En effet, son prénom « Régis », qui signifie «roi» en latin, se dit «Malik» en arabe.

    (D’après Wikipédia)

    Son site officiel : http://www.abdalmalik.fr/

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