Après un rapide calcul, nous avons découvert la supériorité très nette de l’Europe, sur les autres participants, lors de ces derniers Jeux Olympiques de Tokyo.
Puisque un tableau vaut mieux que plusieurs discours, voici les résultats officiels :
Les données par pays européens :
Alors, bravo l’Europe !
Puissions-nous voir, un jour, une véritable équipe européenne, concourir sous ses propres couleurs.
En matière de défense européenne, il existe bien la « Politique européenne de sécurité et de défense » (PSDC).
En agriculture, nous avons la PAC : Politique agricole commune, créée en 1962.
L’Euro, la monnaie européenne, est désormais une réalité.
A propos d’économie : avec son Marché unique, l’Union européenne est l’une des principales puissances commerciales mondiales.
Et il doit exister bien plus d’exemples.
Certes, il y a fort à parier que les sentiments nationaux de chaque pays européen, souvent exacerbés pour une telle à occasion, représenteraient, à n’en pas douter, le plus grand barrage à cette idée d’équipe olympique européenne. Mais tout de même : un maillot commun, le drapeau étoilé et l’hymne de l’Europe à chaque médaille d’or : ne serait-ce donc magnifique ?
Afin de planter le décor, voici quelques informations glanées sur Wikivoyages : La République tchèque ou Tchéquie est un pays européen d’Europe centrale, frontalier de l’Allemagne à l’ouest, de la Pologne au nord-est, de la Slovaquie au sud-est, de l’Autriche au sud, et faisant partie de l’Union européenne.
Quel plaisir de pouvoir ainsi découvrir, non loin de chez nous, un pays aux mille facettes, aux habitants extraordinaires, à l’histoire passionnante… Une semaine de visites extraordinaires.
Tout commença par un déjeuner local qui fut le bienvenu.
Premier contact avec ce pays qui n’est pas dans la Zone euro. Ici règne la Couronne Tchèque. La parité entre les deux monnaies : 1 Euro = 25,65 Couronnes environ. Revenons à nos photos. Ce genre de Goulach, est un plat composé de viande de bœuf, de bouillon de bœuf relevé avec du paprika, des oignons et des poivrons. Il est servi avec des knedliky, qui sont des tranches de pain bouilli. Sans oublier la bière (qui se dit « Pivo » en Tchèque), boisson typique.
Il y a peu, nous nous sommes envolés vers l’Irlande. Un rêve de toujours.
Durant ce séjour d’un peu plus d’une semaine, nous avons découvert un pays et un peuple hors du commun.
La pays d’abord. Les trois premiers jours étaient consacrés à la capitale : Dublin. Quelle cité ! Les Pubs typiques, les portes multicolores, la bonne humeur permanente, la célèbre bière Guinness, le délicat whisky Jameson, et j’en oublie !
La journée commençait en général par un petit déjeuner, mais alors quel petit déjeuner ! Un « Full Irish Breakfast », pas moins. Après une telle entrée en matière, nul besoin de déjeuner à midi. En voici un immortalisé (accrochez-vous !).
Voilà…
Ah ! Et la bière… La reine de ce breuvage est bien sûr la Guinness ! Mais il y en a d’autres. Là, nous étions dans un pub de Grafton Street.
En gros plan, c’est impressionnant…
Nous avons immortalisé la tireuse…
La technique est particulière : une pint est soigneusement remplie une première fois, mais elle doit d’abord « reposer ». Après un certain temps, lorsque la pint est passée de la couleur marron clair au marron foncé quasi noir, il est temps de repasser à la tireuse pour remettre légèrement à niveau. C’est prêt !
Un autre jour, nous avons croisé la distillerie Jameson. Place au whisky ! L’adresse : Bow St, Smithfield Village, Dublin 7, Dublin.
Dublin, nous arrivons dans le célèbre O’Donoghue’s Pub. Une entrée tapissée de photos de groupes de musique traditionnelle irlandaise. Ah, les Dubliners ! Ils ont débuté dans ce pub ! Mais qu’entendions-nous ? A côté de l’entrée, dans une petite salle, avaient pris place quelques musiciens avec leur instrument. Nous nous approchâmes aux premiers accords, aux anges ! Notre premier groupe de musique traditionnelle ! Un régal…
Après trois jours merveilleux à Dublin, départ pour Galway. Traversée de l’Irlande d’est vers l’ouest. Des paysages à couper le souffle. Une mention spéciale pour la station de radio « RTÉ lyric fm » qui a agrémenté nos trajets de la plus belle manière. Merci en particulier à Liz Nolan !
Petite halte au pub McDonagh’s. Un autre groupe de musique traditionnelle irlandaise !
Dans les environs se trouvait le Monastère de Clonmacnoise « (en irlandais Cluain Mhic Nóis), situé dans le Comté d’Offaly au bord du fleuve Shannon au sud de la ville d’Athlone. » (Wikipedia). Un site extraordinaire.
Monastère de ClonmacnoiseMonastère de ClonmacnoiseMonastère de ClonmacnoiseMonastère de ClonmacnoiseMonastère de Clonmacnoise
Non loin de là, nous sommes arrivés dans la ville d’Ennis. Passant devant une librairie, nous remarquons un livre relatant la trajectoire d’une héroïne irlandaise méconnue complètement : Mary ELMES, qui sauva des enfants des camps de la mort nazis…
Toujours à Ennis, non loin de la librairie, à l’adresse 18 Abbey Street, nous avons dîné dans le restaurant Knox’s Pub à la flamboyante devanture rouge. Nous rêvions de déguster un « Irish stew », spécialité irlandaise à base de ragoût d’agneau servi avec des pommes de terre et des carottes. Alexander Knox & Co a réalisé ce rêve ! Quel plat délicieux ! Si vous passez dans le coin, vraiment, goûtez à ce succulent Irish stew !
Et quel accueil formidable !
Les falaises de Moher (en anglais Cliffs of Moher, en irlandais Aillte an Mhothair, « falaises des ruines ») sont des ensembles de falaises situées sur la commune de Liscannor au sud-ouest du Burren dans le comté de Clare. (Wikipedia) Un site majestueux autant que vertigineux. A ne manquer sous aucun prétexte si vous passez dans la région.
Piquant vers le sud, nous sommes arrivés dans la charmante ville côtière de Dingle.
Vers Dingle via le colVers Dingle via le colVers Dingle via le colDingleDingleDingleDingleDingle
Nous avons ensuite regagné la ville de Killarney pour la nuit.
Le lendemain, retour à Dublin pour la dernière journée. Le temps de déguster un succulent Fish & Chips, nous avons clôturé notre escapade irlandaise par la visite du Guinness Storehouse.
Fish & ChipsGuinness StorehouseGuinness StorehouseGuinness StorehouseGuinness StorehouseGuinness StorehouseGuinness StorehouseGuinness Storehouse
L’Irlande. Ce pays magnifique aux multiples facettes. Aux traditions extraordinaires. Ce peuple rayonnant, de bonne humeur, attentionné, merveilleusement accueillant. Une cuisine délicieusement raffinée, tout comme la bière et le whisky. Il reste tant de choses à découvrir. Nul doute que nous reviendrons sur cette terre inoubliable, retrouver ces formidables Irlandaises et Irlandais.
Lorsqu’on se trouve à Berlin, comment ne pas faire un tour du côté des Musées de la capitale et, en particulier, au musée de Pergame (Pergamonmuseum)… [Bodestraße 1-3, 10178 Berlin]. Après un petit moment d’attente nous voici plongés dans le Proche-Orient ancien (domaine qui occupa mon esprit quelques années, à l’Université d’Aix-en-Provence). Depuis le temps ! Nous y sommes. Premier contact : l’imposante Porte d’Ishtar. Oh ! Quelle émotion, lorsque je me suis retrouvé devant le roi d’Assyrie Assarhaddon ! J’ai repensé à son père, le roi Sennacherib et au sage, que dis-je, l’ummanu, Ahiqar, l’immense Ahiqar… Mais je m’égare. Quelle merveille, ce musée ! Toutes ces inscriptions en écriture cunéiforme… Un moment réellement inoubliable.
Assarhaddon – Roi d’Assyrie (680 – 669)
Lamassu
Stèle – Code de Hammurabi – Pergamonmuseum – Berlin
Porte Ishtar -dédicace Nabuchodonosor – cunéiforme – Pergamonmuseum -Berlin
Porte d’Ishtar – Babylone – Erigée par Nabuchodonosor II (-580)
Porte d’Ishtar – Babylone – Nabuchodonosor-II (-580)
Reconstitution de la voie processionnaire (Aj-Ibur-Shapu) vers la Porte d’Ishtar
Plus tard, marchant sur l’avenue « Unter den Linden », j’aperçois sur une colonne, cette affiche annonçant un concert du groupe SISTANAGILA.
Il s’agit d’une formation musicale Irano-Israélienne ! Formidable démarche ! Je prends rapidement l’affiche en photo. Le 7 ? C’est aujourd’hui ! Pour rien au monde nous ne manquerons un tel spectacle. Nous y serons à 20h00.
Après un agréable début de soirée, nous prenons d’assaut le S-Bahn berlinois (profitons-en pour insister sur la très grande qualité des transports en commun berlinois). Mais le trajet se révèle un peu plus long que prévu… Enfin notre station : « Gneisenaustrasse ». Nous cherchons l’église « PassionKirche » dont nous vérifions l’adresse : Marheinekeplatz 1, 10961 Berlin. C’est à deux pas ! Nous y sommes presque. Plus que cinq minutes ! Nous apercevons la PassionKirche. Nous y sommes ! Mais… En reprenant notre souffle, une chose nous étonne : aucune affiche à proximité, pas âme qui vive non plus. Les portes de l’église restent désespérément fermées. Tout cela n’est pas très normal… Nous étions bien le 7 ! Rapide vérification en observant la photo prise dans l’après-midi. Oh non !!! Le 7, oui…
Mais le 7 OCTOBRE 2017 ! C’est incroyable ! Dans l’euphorie de voir une telle formation, nous avions omis ce petit détail… Alors, l’âme en peine, nous avons lentement rebroussé chemin. Parvenus à la Gneisenaustrasse, nous nous arrêtons près d’un bar et sa belle terrasse où trônait un piano.
C’est ici que nous avons poursuivi notre soirée. Un artiste nous a enchanté, au piano, mais également avec sa guitare. Notre dernière soirée berlinoise. Improvisée, certes. Dans un quartier que nous ne connaissions pas et qui nous a paru si accueillant, à l’image de ce séjour à Berlin : parfait de bout en bout. Merci au Markt-Wirtschaft pour ce moment formidable de partage !
Nul doute que nous reviendrons dans cette magnifique ville aux multiples facettes ; Berlin, ville d’Histoire, de Mémoire, de Culture et de modernité.
Le lendemain, le vol retour avec AirBerlin s’est bien passé.
Une suite placée sous le signe de souvenir et de l’admiration.
En arrivant à hauteur d’une place dont nous avons lu le nom : « Bebelplatz », nous n’imaginions pas ce que nous allions y découvrir. En passant, August Bebel (1840-1913) était un dirigeant du Parti social-démocrate d’Allemagne du XIXe siècle, cofondateur du SPD, nous précise Wikipedia.
Sur cette place, le 10 mai 1933, sous l’égide de membres de la SA, des étudiants inféodés aux thèses nazies brûlèrent 20.000 livres « non-allemands » dont on déclamait les noms des auteurs au fur et à mesure, parmi lesquels, entre autres, Karl Marx, Karl Kautsky, Bertolt Brecht, Alfred Döblin, Lion Feuchtwanger, Sigmund Freud, Erich Kästner, Heinrich Mann, Carl von Ossietzky, Erich Maria Remarque, Kurt Tucholsky, Franz Werfel, Arnold Zweig et Stefan Zweig. Plus tard, Goebbels, ministre de la propagande, arriva sur place pour prononcer un discours.
10 mai 1933
11 mai 1933
Août 2017
Août 2017
Nous étions sur cette place.
« Là où on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes. »
Nous avons remarqué, au sol, une plaque carrée transparente. Sous le fort soleil d’août, il nous a fallu un certain temps avant de discerner des rayonnages de bibliothèque. Des rayonnages complètement vides. Un vers de Heinrich Heine est gravé : « Dort, wo man Bücher verbrennt, verbrennt man am Ende auch Menschen« (« Là où on brûle les livres, on finit par brûler aussi les hommes »). Il s’agit de « La Bibliothèque Engloutie », oeuvre de l’artiste Micha Ullman qui symbolise ce triste événement.
Peu après nous arrivons au numéro 13 de la Stauffenbergstraße. Emplacement du Mémorial de la Résistance allemande. Quel lieu ! En arrivant dans la cour intérieure de cet ensemble imposant, nous voyons cette inscription.
« Ici moururent pour l’Allemagne le 20 juillet 1944 le général Ludwig BECK, le général d’Infanterie Friedrich OLBRICHT, le colonel Claus Conte Schenk Von STAUFFENBERG, le colonel Albrecht Ritter Mertz Von QUIRNHEIM, le lieutenant colonel Werner Von HAEFTEN ».
Il serait trop long d’exposer ici les multiples richesses de ce mémorial. Ne le manquez surtout pas si vous passez à Berlin. Nous avons été si émus, si impressionnés par ces personnages, connus ou inconnus, qui, à leur manière, de près ou de loin, s’étaient engagés, avaient tiré le signal d’alarme. Et il y en a eu ! Johann Georg Elser, par exemple : celui qui avait conçu une bombe munie de deux minuteries à l’occasion d’un discours d’Hitler qui fut malheureusement écourté pour des raisons climatiques (il devait prendre un avion). La bombe souffla littéralement l’endroit. Sept membres du parti nazi seront tués. C’était le 8 novembre 1939. Mais plus largement, quelle émotion ressentie devant toute les évocations de ces Résistantes et Résistants allemands. Je retrouvais Hans et Sophie SCHOLL…
En fin de journée, nous passons à côté d’une inscription particulière, non loin de l’endroit où nous logions.
Pour y aller, nous avons pris une compagnie allemande Air Berlin pour effectuer le trajet depuis Stuttgart où nous nous trouvions alors. Très bon vol. A la sortie de l’avion, une petite surprise nous attendait…
Oh, les quelques petits jours de notre visite ne nous permettent sans doute pas de dire que nous connaissons parfaitement cette cité incroyable. Mais ce que nous y avons vu restera gravé dans notre mémoire.
Profusion de sentiments, d’impressions ; de la tristesse à l’humour, de l’horreur à l’espérance. L’Histoire moderne semble présente à chaque endroit, dans chaque rue, sur chaque place.
Arrêt 31. Unter den Linden. Voilà où nous sommes arrivés, depuis l’aéroport « Berlin Tegel », dans le Bus TXL qui allait jusqu’à Alexanderplatz.
Unter den Linden, Sous les tilleuls : il s’agit de la célèbre avenue de Berlin. En la remontant, nous sommes parvenus à une immense place baptisée Pariser Platz sur laquelle se trouve la porte de Brandebourg. La fameuse porte de Brandebourg. Nul doute, nous étions bien à Berlin. Et déjà l’Histoire se dresse devant nous.
A l’ouest de cette porte, nous arrivons dans l’immense Tiergarten (Jardin aux animaux) un étonnant parc de plus de 200 hectares en plein centre de Berlin traversé par la rue du 17 Juin. Plus tard, nous découvrons, entre les branches des nombreux arbres, un drapeau européen flottant au vent.
Une aile du palais du Reichstag qui abrite de nos jours le Bundestag depuis le retour des institutions à Berlin en 1999. Le Reichstag affiche, depuis 1916, la devise « Dem Deutschen Volke » (Au peuple allemand).
Plus loin, dans une rue, observant le sol aux nombreux pavés, notre regard est attiré par un reflet particulier, métallique. Situés devant la porte d’un petit immeuble, trois pavés particuliers qui portent des inscriptions. Comme d’innombrables pavés de ce type dans toute l’Allemagne, malheureusement. Témoignage soudain de l’horreur absolue, de la Shoah, terme hébreu qui signifie « anéantissement » (que je préfère largement au terme « holocauste » qui m’a toujours semblé incroyablement inapproprié). Zakhor…
Le Mur de Berlin… Je me souviens fort bien de sa chute dans la nuit du jeudi au vendredi , après tant d’années ; de cette image montrant l’immense Mstislav Rostropovitch qui improvise un concert de violoncelle assis simplement sur une chaise, juste devant ce Mur.
« Mur de la honte » pour les Allemands de l’Ouest et officiellement appelé par le gouvernement est-allemand « mur de protection antifasciste », il est érigé dans la nuit du au par la République démocratique allemande (RDA).(Wikipedia)
On peut trouver plusieurs fragment du Mur à Berlin. Son tracé est à présent symbolisé au sol par une double ligne de pavés qui serpente dans la ville.
Au loin, le (désormais trop) célèbre Checkpoint Charly donne une idée de ce que pouvait être ce drame d’une séparation qui dura si longtemps, qui coûta la vie à tant de personnes. Ainsi, comment comprendre celles et ceux qui se font prendre en photo devant ce Checkpoint arborant des casquettes russes ou américaines en riant de la sorte…
En direction de l’Alexanderplatz, nous découvrons la célèbre Fernsehturm. Etonnante tour de 368 mètres située dans l’ancien Berlin Est : la plus haute construction de la ville, qui fut bâtie proche du mur de Berlin, représentant à l’époque la supériorité de Berlin Est.
Dans la partie est du Tiergarten, nous arrivons à l’imposant Mémorial soviétique qui présente une statue d’un soldat soviétique. Ce monument commémoratif de la Seconde Guerre mondiale a été bâti en mémoire des combattants de l’Armée rouge tombés durant la bataille de Berlin. Elle porte l’inscription suivante : « Gloire éternelle aux héros tombés dans la bataille contre les occupants fascistes allemands pour la liberté et l’indépendance de l’Union soviétique ! ». 2500 soldats reposent dans le cimetière. A ce sujet, relire l’immense écrivain Vassili Grossman (« Carnets de guerre : de Moscou à Berlin », ISBN 2702137660, 9782702137666 – ou les passionnants « Pour une juste cause », ISBN 2825114294, 9782825114292, puis « Vie et Destin », ISBN 2266081446, 9782266081443).
Tiens ! Ca valait bien une photo : un vendeur de hot-dogs « tout en un » : réserve de gaz dans le dos permettant d’alimenter le mini gril devant lui où figurent tous les ingrédients nécessaires sans oublier le parasol qui le protège du soleil. Ingénieux !
Cette première journée se termine. Au loin, dans la nuit naissante, se dresse la Fernsehturm …
Loin vers l’infini s’étendent
De grands prés marécageux
Et là-bas nul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux
Refrain :
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher.
Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au milieu d’un grand désert.
(Refrain)
Bruit des pas et bruit des armes
Sentinelles jours et nuits
Et du sang, et des cris, des larmes
La mort pour celui qui fuit.
(Refrain)
Mais un jour dans notre vie
Le printemps refleurira.
Liberté, liberté chérie
Je dirai : «Tu es à moi.»
Dernier refrain :
Ô Terre enfin libre
Où nous pourrons revivre,
Aimer, aimer.
C’est ce chant, interprété par les Chœurs de la Garde républicaine, qui accompagna la sortie du cercueil de Simone Veil, en fin de cérémonie, dans la cour des Invalides, ce mercredi 5 juillet 2017, à l’occasion de l’Hommage national rendu à cette femme d’exception.
Hotel des Invalides, Paris, France, July 5, 2017. REUTERS/Michel Euler/Pool
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », nous livre Albert Camus.
Le traitement par les médias des récents événements dramatiques que sont les vagues actuelles de migrations de réfugiés de Syrie, du Kosovo, d’Afghanistan, d’Albanie, d’Irak, du Pakistan, d’Érythrée, de Serbie, d’Ukraine, du Nigeria (les dix principaux pays d’origine des primo-demandeurs d’asile dans l’UE en 2015) est pour le moins inégal. Souvent, nous n’entendons parler que de « migrants ». Quand on sait combien un mot inadapté peut engendrer des conséquences fâcheuses, le moment est venu de nous questionner sur deux termes fréquemment évoqués en ce moment – ô combien malheureusement… (suite…)
Vingt-six ans déjà… Je me souviens fort bien avoir vu ce film lors de sa sortie en salle. Plutôt deux fois qu’une, tant cette oeuvre m’avait marquée. Ces images magnifiques, mais aussi cette dimension particulière dans laquelle le spectateur est plongé dès les premières secondes de la projection.
Une amie récemment m’a remis sur la voie de ce film. Je n’y pensais plus depuis longtemps. Puis il y eut ce rappel inattendu et, brutalement, tout est remonté en mémoire. Berlin. Damiel, Cassiel, la trapéziste. L’éternité, le désir amoureux pour lequel Damiel sacrifiera son éternité. Ode à l’Humanité. Juxtaposition de solitudes…
Ce film n’a pas vieilli. Il n’a pas pris une ride. Son atmosphère est restée intacte.
Anges, êtes-vous là ?…
1001. INSERT (34 sec.) Une main qui écrit sur une feuille de papier :
Lorsque l’enfant était enfant, il ne savait pas qu’il était enfant, tout pour lui avait une âme.
FERMETURE EN FONDU
VOIX DE DAMIEL : « Lorsque l’enfant était enfant, il marchait les bras ballants il voulait que le ruisseau soit rivière et la rivière, fleuve, que cette flaque soit la mer. Lorsque l’enfant était enfant, il ne savait pas qu’il était enfant, tout pour lui avait une âme et toutes les âmes étaient une. Lorsque l’enfant était enfant, il n’avait d’opinion sur rien, il n’avait pas d’habitudes il s’asseyait souvent en tailleur, démarrait en courant, avait une mèche rebelle et ne faisait pas de mines quand on le photographiait. »
Voilà, j’ai adressé ma lettre de candidature à Harlem Désir pour les élections européennes de mai 2014. Nous avions jusqu’à vendredi minuit pour le faire, comme cela était précisé dans la Circulaire interne n° 1388. Mon courrier est bien arrivé à temps. (Mais tout ça, la NSA le savait déjà…) ;o)
Les sièges à pourvoir seront répartis entre les circonscriptions inter-régionales suivantes :
L’Orchestre national symphonique de Grèce a joué vendredi son dernier concert, après que les radios et télévisions publiques ont cessé d’émettre. Un moment d’émotion poignant. [Article BFMTV.com]
L’Ode à la Joie, écrite par Schiller et mise en musique par Beethoven, cette oeuvre devenue l’Hymne européen.
9ème Symphonie en Ré Mineur, Op. 125 « Choral » : Presto – « O Freunde, nicht diese Töne ! » – Allegro assai
Artistes : Gwyneth Jones, Hanna Schwarz, Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor, Kurt Moll, Leonard Bernstein, Norbert Balatsch, René Kollo & Wiener Philharmoniker