Catégorie : Environnement

Parler d’environnement, c’est finalement tellement naturel !

  • L’hiver à La Ciotat…

    La Ciotat – Centre-Ville – Vendredi 10 février 2012 – 21h15…

  • Neige

    Oh, rien d’étonnant à voir de la neige tomber ! Ni même qu’elle tienne un peu au sol (ou ailleurs). Mais en voir autant tomber, comme ce fut le cas hier soir, ici, à La Ciotat : là, on frôle le surnaturel ! Car elle a bien tenu, cette fois. En effet, s’il n’est pas fréquent de croiser de la neige sur notre cité, on peut en voir, certaines années. Mais les conditions sont telles, en général, que les flocons disparaissent souvent dès leur atterrissage en douceur – ou très peu de temps après, savourant l’ultime bienfait d’un improbable sursis…

    Or, il faut croire que le sol fut, la nuit dernière, suffisamment froid – Ah ! Ce vendredi glacial ! Voilà le coupable ! – pour que cette fois, ces flocons se retrouvent comme à la maison et plutôt que de fondre de désespoir, se donnent la main, revigorés, se serrant les coudes, se superposant, jusqu’à former une couche qui pouvait atteindre plusieurs centimètres d’épaisseur.

    Révolution de l’éphémère ! Dès demain, bientôt, ou quelque soit le jour d’après, un rayon de notre puissant soleil provençal n’aura aucun mal à terrasser cette curiosité nordique. Et dans quelques mois, lorsque la chaleur aura regagné ses terres, il nous restera ces souvenirs blancs et froids d’un hiver vrai enfin devenu réalité, même à La Ciotat !

  • Mais l’eau dis ? En sous-sol !

    La Ciotat, son béton et ses promoteurs…

    Eh ben, les « chemins de l’excellence » de monsieur le Maire de La Ciotat… Qu’ils le trouvent d’abord, le chemin… Le chemin des bétonnages, je veux bien. Le chemin des pollueurs, d’accord. Le chemin des scandales, encore d’accord. Et l’excellence, dans tout ça ? Allez demander aux résidents de « Côté Plage »…

    Voici une copie d’écran de l’article paru ce jour sur le site La Provence.com :

    Lien vers le site Laprovence.com : http://www.laprovence.com/article/la-ciotat/la-residence-cote-plage-prend-leau-en-sous-sol

  • La Lune dans l’ombre de la Terre…

    Une éclipse lunaire se produit lorsque l’ombre de la Terre se projette sur la Lune. Deux conditions sont requises pour que cela arrive. D’abord, la Lune doit être pleine, c’est-à-dire que, par rapport au Soleil, la Lune doit se trouver juste derrière la Terre. Toutefois, comme le plan orbital de la Lune est incliné de 5° par rapport au plan orbital de la Terre (l’écliptique), la plupart des pleines lunes se produisent quand la Lune est au Nord ou au Sud de l’ombre de la Terre. Ensuite, une deuxième condition pour qu’une éclipse lunaire advienne est que la Lune doit être à proximité d’un des deux points d’intersection que son orbite fait avec l’écliptique. Ces deux points nodaux sont appelés respectivement nœud ascendant lunaire et nœud descendant lunaire. (Wikipedia)

    Ce que nous pouvons retenir c’est que lors d’une éclipse de Lune, cette dernière passe dans l’ombre de la Terre, comme le montre le schéma ci-dessous :

    (suite…)

  • Roses

     
    Si belles, si fragiles…

     

    Mignonne, allons voir si la rose

    A Cassandre

    Mignonne, allons voir si la rose
    Qui ce matin avoit desclose
    Sa robe de pourpre au Soleil,
    A point perdu ceste vesprée
    Les plis de sa robe pourprée,
    Et son teint au vostre pareil.

    Las ! voyez comme en peu d’espace,
    Mignonne, elle a dessus la place
    Las ! las ses beautez laissé cheoir !
    Ô vrayment marastre Nature,
    Puis qu’une telle fleur ne dure
    Que du matin jusques au soir !

    Donc, si vous me croyez, mignonne,
    Tandis que vostre âge fleuronne
    En sa plus verte nouveauté,
    Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
    Comme à ceste fleur la vieillesse
    Fera ternir vostre beauté.

    Pierre de RONSARD (1524-1585)



    Roses écloses du jour.. Touches de couleurs délicates dans ce printemps naissant…

  • 20 mars 2011 à 22h20…

    Chers amis,

    Ca y est ! L’hiver est bien derrière nous. Depuis le 20 mars dernier, à 22h20 précisément, nous sommes passés de l’autre côté du miroir. Ce jour-là, à cette heure, la Lumière est parvenue à rétablir l’équilibre avec les ténèbres. Et plus encore, en ce jour d’Égalité, d’équinoxe, nous venons d’entrer dans le règne du Jour qui ne cessera de croître, réduisant progressivement la nuit, jusqu’au Grand jour, le jour le plus long, celui du solstice d’été, le 21 juin.

    Alors, tandis que chacun fêtera – musicalement peut-être – ce jour particulier, il s’agira de percevoir un autre signal. Celui d’une nouvelle variation qui déjà s’annonce : celle de l’imminente réduction de la lumière qui ira de réduction en réduction, jusqu’à ce nouveau palier du 21 décembre : le jour le plus court de l’année… A ce moment où les lumières se font tellement rares, l’espérance est malgré tout en nous. Car bientôt, telle une étincelle providentielle, la petite lumière trouvera en elle l’énergie de grandir, envers et contre tout, avant de vaincre à nouveau, six mois plus tard. Alors Inanna pourra revenir sur terre. Perséphone également…

    Nous le voyons, tout n’est que cycle, rien n’est figé. Il y a un temps pour tout disait Qohélet. A celui de la pensée succèdera celui de l’action et inversement. Au plus haut de la lumière, déjà une inéluctable réduction est en marche. Alors qu’au temps du jour le plus petit, l’espoir vient d’un accroissement progressif. Tout comme le montre le symbole du Ying et du Yang : il y a un peu de blanc dans le noir et un peu de noir dans le blanc. Ainsi va la vie. Jusqu’au moment où ce cycle s’interrompra. Fin inéluctable également…

     

  • Un petit coin de La Ciotat

    Chers amis,

    Notre belle ville de La Ciotat, depuis quelques années, a bien perdu de son cachet d’antan. Le bétonnage tous azimuts est devenu la règle. Plus un mètre carré de terre, bientôt, ne sera épargné sur l’autel du développement immobilier…

    Il est un coin en particulier, un petit coin de La Ciotat, qui pourrait bientôt changer de forme. Bienvenue dans un petit voyage que l’on peut encore appeler « fiction ». Pourvu que ça dure…

    Alors voilà. Il y a quelques temps – pas si lointains – il fut question de fermer une école. L’école Louis Marin pour être précis. Curieux pour un établissement dont les effectifs sont loin, très loin d’être déficitaires ! Déjà à l’époque on entendait certaines voix exprimer combien le rouleau-compresseur des intérêts financiers n’allait pas s’émouvoir d’une école de centre-ville qui a le malheur d’être orientée vers la mer… Ah ! Cette « vue mer » !… (Enfin, il faut tout de même pour voir la mer sortir dans la rue et tordre son cou vers la droite)…

    Mais s’il n’y avait que l’école… Un peu plus bas, dans la continuité de l’école, se trouve le Théâtre du Golfe à côté duquel se tenait une caserne de pompiers à présent désaffectée (le pompiers ayant depuis rejoint une caserne flambant-neuf). Il en est de même pour une caserne de gendarmerie nautique dont il était fortement question qu’elle ne soit supprimée (si ce n’est déjà fait) au nom de la « révision générale des politiques publiques ».

    Revenons un instant au Théâtre du Golfe. Lors du dernier Conseil municipal, la décision fut prise d’aménager une ancienne halle à bois, plus longue que large, en salle de concert et spectacles. On y verra sûrement les mêmes spectacles qui ont lieu dans le Théâtre du Golfe… Si cela s’avère vrai, pourquoi ne pas fermer ce dernier ? Et du coup, la Ville disposerait d’un sacré petit coin face à la mer qui en ferait pâlir plus d’un…

    Allez zou ! Avec l’aide de Google Maps et d’un peu d’imagination, voici une espèce de bande dessinée aux accents lugubres. Pour l’instant on peut préciser, en la paraphrasant, la célèbre formule : « Toute ressemblance avec des lieux existants ou ayant existé est purement fortuite« . Pour l’instant…

    (suite…)

  • Et pendant ce temps, là-haut, dans le ciel…

    C’était le dernier jour de l’an 2010, déjà les ténèbres commençaient à poindre.

    Soudain, au-dessus de nos têtes, ce fut comme le bruit d’un froissement qui se prolongeait, un frottement qui durait de longues secondes. Le ciel venait de croiser un nuage de petits éléments sombres qui évoluait de manière étonnamment synchronisée…

    Ciel de La Ciotat, 30 décembre 2010, 17h30

    Des étourneaux ! Des centaines, des milliers de ces petits volatiles avaient choisi ce moment pour lancer cette escadrille démesurée… Echauffement ? Grand départ ? Arrivée ? Difficile d’en savoir plus…

    « L’étourneau sansonnet, Sturnus vulgaris, est un petit passereau de 70 à 80 grammes, d’une longueur de 20 centimètres et de 37 centimètres d’envergure environ », nous précise l’INRA.

    « Cet oiseau peut être solitaire comme il peut aussi former des nuées de plus de 100 000 individus, qui s’organisent en dortoirs pour la nuit. Lorsqu’elle est grégaire, cette espèce donne un spectacle impressionnant à voir et à entendre, en particulier le soir quand les oiseaux viennent se percher dans des buissons de roseaux, attirant par là souvent des oiseaux de proie tels que les émerillons ou les éperviers. Originaire des forêts de feuillus, l’étourneau s’est établi au voisinage de l’homme : de grandes bandes (exceptionnellement jusqu’à un million d’individus), peuvent se former dans les centres des villes, où leurs fientes provoquent beaucoup de désagréments », trouve-t-on sur Wikipédia…

    Mais que lit-on sur le site de l’INRA Rennes ?

    « En France, les étourneaux sont sédentaires, ils restent en hiver sur les zones où ils se sont reproduits l’été. En automne (début novembre), ces individus sont rejoints par des migrateurs qui arrivent du nord-est de l’Europe pour rejoindre leurs quartiers d’hiver aujourd’hui centrés plutôt sur l’Espagne. Ces migrateurs repartiront au début du printemps courant mars ».

    Donc c’est la relève qui arrive ! Les migrateurs sont là ! Etonnant, non ? Ils repartiraient au début du printemps (les migrateurs ! pas nos étourneaux sédentaires qui eux ne bougent pas d’ici)…

    Mais au-delà de ces considérations scientifiques, resteront ces fabuleuses images d’un ciel d’hiver parcouru par une nuée de petits volatiles se dirigeant de manière surprenante dans les airs comme le font ces milliers de petits poissons sous les eaux qui tel un nuage compact avancent, tournent, montent, descendent, tout ceci sans une hésitation, sans un défaut, dans un parfait ensemble. Magie de la nature…

    « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » nous transmet, dans La Table d’émeraude, l’enseignement de Hermès Trismégiste…

    Liens :

  • Coup de coeur : Le « Projet VSSU en Inde »

    Il s’agit d’un projet porté par la délégation du Var de l’association AGIRabcd (Association Générale des Intervenants Retraités Actions de Bénévoles pour la Coopération et le Développement) et dont M. Henri PARAT, Ingénieur en économie de l’agriculture, est le principal coordonnateur.

    Plus précisément, AGIRabcd est une Organisation Non Gouvernementale (O.N.G.) regroupant des bénévoles retraités et préretraités qui proposent et entreprennent, tant en France qu’à l’étranger, des actions de solidarité mettant à profit leur expérience professionnelle et humaine. Apolitique et non confessionnelle, elle est reconnue Association d’Utilité Publique depuis août 1990 et agréée depuis mars 2008 par le Ministère de l’Education Nationale et le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports.

    Qu’est-ce que le projet VSSU ?…

    L’organisation VSSU (acronyme du titre hindi : « Vivekananda Sevakendra O Sishu Uddyan », qui signifie « développement communautaire au moyen de ressources communautaires ») est associée « AGIRabcd Délégation du Var ». VSSU (site web : www.vssu.in), est une Institution de Microfinance (IMF).

    Notons que le  Dr. Sasadhar Purkait (photo), président de VSSU, a été  disciple de GANDHI  de 1943 à 1946. Il a la confiance de tous les agriculteurs de la région et le directeur de VSSU est un véritable fils spirituel du président.

    Le projet VSSU concerne l’INDE et plus exactement le Bengale Occidental. (suite…)

  • Un moment piquant…

    En fin d’après midi, à l’extérieur, j’entendis comme un léger frottement sur ma droite. J’eus la surprise de voir une espèce de boule curieuse, d’une vingtaine de centimètres de long, se déplacer, passant à peine à quelques centimètres de moi. Un hérisson ! L’animal fit une halte. Je tentais de l’immortaliser. Je distinguais parfaitement son museau et l’un de ses yeux. Il se remit en route. Je décidais de le suivre un peu. Mais en  marchant par inadvertance sur une feuille morte, je fis un tel bruit qu’il stoppa net. En une fraction de seconde, il rentra ses pattes, son museau et hérissa tous ses piquants… Il faudra attendre quelques instants pour le voir se remettre en route. Le mammifère avança assez rapidement puis disparut dans la végétation environnante. (suite…)

  • Un peu de poésie…

    Les roses d’Ispahan

    Les roses d’Ispahan dans leur gaine de mousse,
    Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l’oranger
    Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce,
    Ô blanche Leilah ! que ton souffle léger.

    Ta lèvre est de corail, et ton rire léger
    Sonne mieux que l’eau vive et d’une voix plus douce,
    Mieux que le vent joyeux qui berce l’oranger,
    Mieux que l’oiseau qui chante au bord d’un lit de mousse.
    (suite…)

  • La Ciotat, le 8 mai 2010 à midi

    Température : 14°C – Humidité : 82 % :

    Voilà ce que nous dit Météo France pour aujourd’hui.

    Mais un peu avant midi, l’orage qui a choisi de s’arrêter sur nos têtes aurait mieux fait de poursuivre sa route… Ciel invisible, lumière diffuse. Puis ce fut le déluge.

    Une pluie d’une rare violence, continue, serrée, n’en finissait plus de tomber. De longues minutes, des heures…

    Tout ceci à La Ciotat, le 8 mai 2010, à midi.

  • Le mystère de la disparition des abeilles (ARTE)

    Chers amis,

    Je souhaitais faire connaître un dossier passionnant traitant de la disparition des abeilles transmis par un ami de notre AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne « Pierre et le Chou », Alliance Provence).

    Le 18 mai prochain sera diffusée sur ARTE à 20h35 une émission consacrée entièrement à ce sujet. Vous trouverez ci-après divers contenus dont les sources sur le site Arte-Tv seront systématiquement mentionnées.

    Bienvenue dans un monde méconnu…


    Le mystère de la disparition des abeilles : Le film

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    Mardi 18 mai à 20h35
    Le mystère de la disparition des abeilles

    Rediffusion jeudi 20 mai à 14H45

    Un documentaire de Mark Daniels
    Une coproduction : ARTE France, Telfrance, Galafilm (2010 – 90 mn)
    (France, Canada)
    ARTE F
    …………………………………………… (suite…)

  • Serait-ce… le printemps ?

    Alors que la rose s’est déployée, non loin une autre s’apprête à voir le jour tandis que le citronnier semble également renaître de ce trop long sommeil hivernal…

    Printemps

    Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
    Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
    Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
    Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
    Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
    L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
    Il semble que tout rit, et que les arbres verts
    Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
    Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
    Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
    A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
    Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.

    Victor HUGO (1802-1885)
    (Recueil : Toute la lyre)

  • Rose again…

    Après avoir sommeillé tout cet hiver et patienté longuement en ce début de printemps qui peine toujours à s’affirmer, elle est enfin sortie.

    Première rose apparue, tache de couleur majestueuse au milieu de la verdure, impression de sagesse.

    Ah ! Quelle force, quelle beauté !

    « Je regarde une rose et je suis apaisé », pensait Victor Hugo.
    Moi aussi…

    (suite…)