Catégorie : Divertissement

  • L’Ecume des grâces…

    Un après-midi pas comme les autres.

    Place Sadi Carnot, sans doute la plus belle place de La Ciotat. Là se trouve le célébrissime, l’incontournable, l’inénarrable établissement « L’Ecume des Glaces ». Une grande maison multi-étoilée : ces étoiles qu’on trouve dans les yeux des gourmets qui découvrent glaces et sorbets, ces étoiles qui surgissent sur les papilles des mêmes dégustateurs-aventuriers, celles qui fleurissent aux oreilles des amateurs de musique et chansons.

    Aujourd’hui, la surprise du Chef ! Deux nouveautés. Je me lançais. Saveur, acidité, parfum, combinaisons de parfums. Et soudain, furtivement, l’image du poivre me vint à l’esprit. Le Chef repassa, me fixant d’un regard interrogateur. Je dis « Poivre ? ». J’avais trouvé ! Glace au poivre de Sichuan. Terrible ! Mais la deuxième, introuvable. Délicieuse mais indéterminée. Devant ma tristesse apparente, le Chef eut pitié : glace à la fève Tonka. Explosion de parfums !!! Ah ! Si vous passez à l’Ecume des Glaces, demandez-les ! Et n’oubliez pas nos héros de l’an passé : le sorbet citron – piment d’Espelette et mon petit chouchou, le sorbet Guiness ! Ils y sont sûrement encore. Demandez aussi !  :o) (suite…)

  • 300 !…

    Chers amis,

    Dans la vie d’un blog, il y aura toujours des étapes particulières qui donnent une occasion de faire un petit retour en arrière, un petit bilan, en quelque sorte.

    L’occasion du jour est ce 300ème article !

    Il y a un peu plus de quatre ans, ce 16 février 2009, lorsque je me lançais dans cette aventure, sacrifiant un peu à cette mode d’alors, les débuts ne furent pas totalement concluants. Le manque de temps en était la principale raison. Oh, alimenter un blog ne représente pas forcément un volume horaire terrifiant mais tout de même : il faut pouvoir s’y arrêter régulièrement, le plus régulièrement possible, en évitant quand même les (trop) longues interruptions.

    Car le vrai début de ce blog – propulsé fièrement par WordPress – fut une longue interruption… Jusqu’à ce 27 juillet 2009 (cinq mois après le premier article, tout de même) où apparut un texte sur le Festival « Musique en vacances » d’alors qui venait de se terminer. Bon, un seul article en juillet. Doucement… Le vrai démarrage (si, si !) aura lieu en août avec cinq articles ; et idem en septembre. Le rythme était pris. Beaucoup de tâtonnements au démarrage. Le thème (l’habillage) a donné lieu à de nombreuses hésitations (c’est un euphémisme). La découverte des thèmes par défaut de WordPress allait amener une certaine stabilisation : Twenty Ten, Twenty Eleven, Twenty Twelve (le thème en cours) sans oublier la version Twenty Thirteen, déjà annoncée avec WordPress 3.6 dont la sortie est imminente.

    Et depuis les origines, du côté des statistiques, nous avons enregistré jusqu’à ce jour près de 10.000 visites. Depuis quelques temps, il y a régulièrement entre 500 et 1000 connections par mois (dernier pic : le 7 avril 2013 avec presque 150 visiteurs). Et quel voyage les amis ! Voici une liste non exhaustive de la première centaine (environ) des pays visiteurs – selon l’ordre décroissant de fréquentation – illustrant à sa manière ces magnifiques mots de Khalil Gibran, qui figurent sur le fronton de mon blog : « La Terre est ma patrie et l’Humanité ma famille » :

    France, United States, Ukraine, Great Britain, South Korea, Russian Federation, European country, China, Czech Republic, Belgium, Canada, Kuwait, Spain, Venezuela, Peru, Austria, Mexico, Ecuador, Kazakhstan, Colombia, Switzerland, Philippines, Netherlands, Indonesia, Japan, Israel, Taiwan, Chile, Tunisia, Germany,Argentina, Italy, Poland, Morocco, India, Belarus, Algeria, Brazil, Sweden, Republic of Serbia ,Thailand, Finland, Australia, Bolivia, Iran, New Zealand, United Arab Emirates, Mauritius, Pakistan, Honduras, Egypt, Latvia, Lithuania, Bangladesh, Malaysia, Niger, Syria, Bulgaria, Nigeria, Bosnia-Herzegovina, Hong Kong, Vietnam, Mongolia, Turkey, Greece, Malawi, Gabon, Guatemala, Jordan, Azerbaidjan, Macau, South Africa, Polynesia (French), Saudi Arabia, Ireland, Moldova, Estonia, Monaco, Cote D’Ivoire, Romania, New Caledonia (French), Lebanon, Puerto Rico, Palestinian Territories, Uruguay, Iraq, Luxembourg, Portugal, Norway, Qatar, Senegal, Mauritania, Yemen

    Et les derniers mots de ce 300ème article, vous sont réservés. Vous les visiteuses et visiteurs réguliers ou occasionnels. Merci à vous. Et n’hésitez pas à me laisser un petit message à votre prochain passage ! 😉 Merci encore !

    Et pour terminer sur ce thème du nombre 300, une petite illustration vidéo, un peu décalée. 🙂

    [dailymotion width= »560″ height= »315″]http://www.dailymotion.com/video/x8qz9c_300-wesh-mozinor_fun[/dailymotion]

  • Musique en Vacances 2013

    Dans un mois jour pour jour débutera, à La Ciotat, la 18ème édition du Festival « Musique en Vacances », organisé par l’association AMEI (Association Méditerranéenne d’Echanges Internationaux).

    Dix-huit ans déjà… Le mois de juillet, à La Ciotat, est traditionnellement tourné vers les Arts en général et la musique en particulier. Toutes les musiques. Tous les styles. Tous les genres. Il y en a pour tous les goûts ! Ces dernières années nous avons vu passer tant d’artistes : l’orchestre philharmonique de Kiev, l’orchestre de l’Opéra de Marseille, le groupe de musique traditionnelle japonaise, la journée « guitare » et ses trois concerts : matin, après-midi et soirée ! La nuit du Gospel, le récital d’orgue, le quatuor à cordes, les choeurs, les polyphonies Corses, les chants Bulgares, le duo violoncelle – piano, la musique contemporaine, les récitals de piano, d’harmonica, de harpe, de trompette, les formations de Jazz, et j’en oublie ! Mais ce court aperçu vous aura, je l’espère, donné l’envie d’en savoir plus. Et si, ce mois de juillet, vous passiez par notre belle ville de La Ciotat, il y aura sûrement un spectacle à votre goût !

    Précisons qu’une grande partie des concerts sont gratuits, sur réservation. Les tarifs, par ailleurs, sont extrêmement raisonnables.

    Logo AMEI

    Pour en savoir plus :

    Le site webhttp://www.amei-festival-laciotat.fr

    La page Facebookhttps://www.facebook.com/FestivalMusiqueEnVacances (cliquez sur J’aime)

    Le compte Twitterhttps://twitter.com/FestivalAMEI ; @FestivalAMEI (abonnez-vous)

    °°°°°°°

    Ce samedi 13 juillet, à 20h00, Salle Paul Éluard, ce sera la

    SOIREE ROMANTIQUE

    avec un

    Hommage à Zino FRANCESCATTI

    2 Prélude

    Récital de Sonates

    Philip BRIDE, violon

    Erik BERCHOT, piano

    Programme : Beethoven, Schubert, Chopin…

    PAF : 15 / 12 / 3 €

    La billetterie sera disponible à partir du 17 JUIN 2013

    12, rue Gueymard – La Ciotat

     Téléphone : 04 42 83 08 08

  • Over the Rainbow

    Il y a 91 ans, le 10 juin 1922, à Grand Rapids, dans le Michigan, naissait Judy Garland, actrice et chanteuse américaine. De son vrai nom Frances Ethel Gumm, elle décèdera le 22 juin 1969 à Londres ; elle n’avait que 47 ans…

    La chanson « Over the Rainbow » immortalisée par Judy Garland fut adoptée par les troupes Américaines. (suite…)

  • Hine bati habaita

    C’est cette chanson qui constituait le générique de fin de la série israélienne Hatufim (littéralement, « Les kidnappés »), série qui donna l’idée aux réalisateurs américains de 24 Heures Chrono de l’adapter et cela donnera la célèbre série Homeland. Nous avons déjà évoqué ce phénomène Hatufim sur ce Blog : ici, ici et également .

    Hasard de la programmation ? Toujours est-il que, le même jour – jeudi 6 juin –  étaient diffusés, sur ARTE, les deux derniers épisodes de la Saison 1 d’Hatufim et sur Canal+ les deux premiers épisodes de la Saison 2 d’Homeland. Le site « http://leplus.nouvelobs.com » revient sur cette coïncidence et procède à une étude comparative des plus intéressantes entre les deux séries intitulée : « Homeland sur Canal Plus vs. Hatufim sur Arte : l’élève a-t-il dépassé le maître ? »

    La Saison 2 d’Hatufim sur ARTE devrait être diffusée durant l’année 2014.

    Ainsi, pour saluer la fin de cette première saison d’Hatufim, voici la chanson dont nous parlions en introduction, interprétée par Dana Berger et Itay Pearl : « Hine bati habaita » (Je suis rentré à la maison) :

    Lien :

    Dossier Hatufim sur le site d’ARTE

    Une remarque ?

    [contact-form][contact-field label=’Nom’ type=’name’ required=’1’/][contact-field label=’Adresse de contact’ type=’email’ required=’1’/][contact-field label=’Site web’ type=’url’/][contact-field label=’Commentaire’ type=’textarea’ required=’1’/][/contact-form]

  • Stéphane De Groodt, dimanche 2 juin 2013

    Chaque dimanche, j’essaye de ne pas louper, dans l’émission de Canal+ « Le Supplément », présentée par Maïtena Biraben, ce rendez-vous de quelques minutes de l’immense Stéphane de Groodt qui est pour moi certainement le plus brillant dans l’art de manier les mots. Avec quel brio ! Avec quelle finesse ! Avec quel humour ! Il faut parfois réécouter la chronique pour découvrir de nouvelles prouesses oratoires passées inaperçues, malgré une attention extrême, pesant chaque syllabe, chaque intonation, chaque liaison. Bref : un véritable plaisir pour celles et ceux qui aiment notre langue.

    Je pensais avoir tout vu. Mais aujourd’hui, je suis tombé de haut. Oh, bien sûr – comment en aurait-il pu être autrement avec le matraquage médiatique quotidien – j’en avais entendu parler. J’avais entendu parler de cette émission sur une chaîne que je ne connais pas. Elle, c’est Nabila. L’émission : les Anges de la Télé-réalité. Jamais je n’aurais imaginé cela. Et pourtant… Mettez côte à côte l’impératrice de la Télé-réalité et le prince des mots agiles, et appréciez :

    Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
  • Ah non ! TARATATA ne peut pas s’arrêter !

    Cette émission fait partie de notre culture, de notre vie, de notre patrimoine !

    taratata1

    Elle fait partie de l’histoire de la chaîne, cette chaîne publique qui a tant à gagner à ne pas supprimer Taratata ! Pour une fois que je me dis que ma redevance sert à quelque chose ! Pourquoi, à chaque fois qu’il s’agit de réduire les budgets, c’est toujours la culture qui en souffre ? Il y a des soucis d’audience ? Allons donc ! A l’heure où est diffusée l’émission est-ce étonnant ? Et pourquoi ne pas imaginer une fois par mois (pour commencer) un Taratata en « Prime-Time » ? Soyons fous !

    Unknown

    Quelqu’un peut me dire s’il existe sur le Service public une autre émission de ce genre qui diffuse des artistes en Live aussi bien que Taratata ? Ne cherchez pas : ce n’est que dans Taratata ! Un bel exemple signé Téléphone :

    Monsieur Rémy Pflimlin Président du Groupe France Télévisions, Madame Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture, épargnez Taratata. Soutenez notre émission.

    Décidément. Il est simplement impossible que Taratata s’arrête. Vite ! Signez la Pétition !

    Et puissions-nous encore entendre, durant des générations, ce fabuleux générique à nul autre pareil :

  • Que reste-t-il de nos amours ?

    Charles Trenet
    Auteur-compositeur-interprète

    trenet-charles-01-g

    18 mai 1913, Narbonne – 19 février 2001, Créteil

    Célébrons aujourd’hui le centenaire de la naissance du « Fou chantant », poète, auteur-compositeur-interprète…

    Ce soir, le vent qui frappe à ma porte
    Me parle des amours mortes
    Devant le feu qui s´éteint
    Ce soir, c´est une chanson d´automne
    Dans la maison qui frissonne
    Et je pense aux jours lointains

    Refrain :

    Que reste-t-il de nos amours ?
    Que reste-t-il de ces beaux jours ?
    Une photo, vieille photo de ma jeunesse
    Que reste-t-il des billets doux,
    Des mois d´avril, des rendez-vous ?
    Un souvenir qui me poursuit sans cesse
    Bonheur fané, cheveux au vent
    Baisers volés, rêves mouvants
    Que reste-t-il de tout cela ?
    Dites-le-moi
    Un petit village, un vieux clocher
    Un paysage si bien caché
    Et dans un nuage, le cher visage de mon passé

    Les mots, les mots tendres qu´on murmure
    Les caresses les plus pures
    Les serments au fond des bois
    Les fleurs qu´on retrouve dans un livre
    Dont le parfum vous enivre
    Se sont envolés, pourquoi ?

    charles_trenet_sur_scene_profil_n_b_reference

  • Hatufim : ça se précise !

    Jeudi prochain sera diffusée, case sur ARTE, doctor à 20h50, try la série israélienne qui a inspiré « Homeland » : Hatufim (Prisonniers de guerre) !!!

    « C’est par un coup de fil d’Ilan Feldman, l’officier chargé d’accompagner les familles des prisonniers, que celles-ci ont appris le retour imminent des deux survivants. Talia, l’épouse modèle, est partagée entre la joie et la crainte de ne pas être à la hauteur, tandis que ses deux enfants multiplient les remarques cyniques pour conjurer leur appréhension. Terrassée par la culpabilité, Nurit, l’ex-fiancée d’Uri, se plie aux exigences de l’armée et accepte de feindre qu’elle lui est restée fidèle. Quant à Yael, la sœur d’Amiel, bravant les conseils d’Ilan, elle se rend à l’aéroport comme les autres, mais pour accueillir, elle, la dépouille de son frère. »

    Hatufim

    Hatufim : Prisonniers de guerre (Prisoners of war)
    Une série créée, réalisée et écrite par Gideon Raff
    (Israël, ARTE France, 10×45 mn)
    Image : Itai Ne’eman
    Son : Itzik Cohen
    Direction artistique : Ido Dolev
    Casting : Hila Yuval
    Montage : Simon Herman, Ido Mochrik
    Producteur : Liat Benasuly
    Production : Keshet TV
    Avec : Yaël Abecassis (Talia Klein), Yoram Toledano (Nimrod Klein), Mili Avital (Nurit Halevi-Zach), Ishai Golan (Uri Zach), Adi Ezroni (Yael Ben Chorin), Assi Cohen (Amiel Ben Chorin), Guy Selnik (Chatzav), Yael Eitan (Dana)

    Date de première diffusion :
    Jeu., 9 mai 2013, 20h50

    Date(s) de rediffusion :
    Jeudi, 9 mai 2013, 20h50
    Mercredi, 15 mai 2013, 01h50

     

    ARTE

  • Peut-on rire de tout ? Peut-on rire avec tout le monde ?…

    « Dieu a dit : « tu aimeras ton prochain comme toi-même », c’est vrai. Mais Dieu ou pas, j’ai horreur qu’on me tutoie, et puis je préfère moi-même, c’est pas de ma faute ». (2)

    Vingt-cinq ans déjà…

    « Pierre Desproges, né le 9 mai 1939 à Pantin, mort le 18 avril 1988, à Paris, est un humoriste français réputé pour son humour noir, son anticonformisme et son sens de l’absurde », nous dit Wikipedia. (3) Mais… Au fait : Superman est-il un bon Français ?…

    Outre ses spectacles et autres prouesses radiophoniques ou télévisuelles, je garde un souvenir particulier des émissions désormais cultes du « Tribunal des Flagrants Délires », diffusées sur France Inter entre 11 h 30 et 12 h 45, de septembre 1980 à juin 1981, puis de septembre 1982 à juin 1983.

    Pierre Despoges commençait quasi-invariablement son intervention par les mots « Françaises, Français ; Belges, Belges ; mon Président, mon chien », ou encore « Monsieur l’avocat le plus bas d’Inter », « Mesdames et messieurs les Jurés ; public chéri, mon amour ! » et le célèbre « Bonjour, ma colère ! Salut, ma hargne ! Et mon courroux, coucou ! »… (1)

    « Né un peu prématurément dans une usine de Wouhan, en Chine populaire, le poupon d’une ouvrière a reçu le prénom charmant de « Fleur-éclose-sur-le-coin-d’établi-grâce-aux-efforts-du-camarade-contremaître » ». (4)

    Autre morceau d’anthologie, son interview de Françoise Sagan, dans le cadre du non moins mythique Petit Rapporteur (5) :

    A part ça, il y aurait tant à dire sur ce génie entré bien trop prématurément dans l’intemporalité – et donc, sans doute, dans l’immortalité (ne surtout pas oublier le « t ») – qu’avec respect et humilité, je n’écrirai simplement plus rien.

    ——————————————–

    Notes :

    (1) Extrait du Tribunal des Flagrants Délires
    (2) Textes de scène / Éditions du Seuil / 13/08/2008
    (3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Desproges
    (4) Le petit reporter / Éditions du Seuil
    (5) Le petit rapporteur – ORTF 1975

    Petite bibliographie :

    – Fonds de tiroir (ISBN 2020109026)
    – Tout Desproges (ISBN 2020971518)
    – Les Réquisitoires du Tribunal des flagrants délires en deux volumes. (ISBN 2020686260) (ISBN 2020685361) (ISBN 202068537X) (ISBN 2020628473) (ISBN 2020628589) (ISBN 2020638665))
    – Chroniques de la haine ordinaire (ISBN 202032041X) (ISBN 2020689057) (ISBN 2020130513)
    – Manuel du savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis (ISBN 2020321289)
    – Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des biens nantis (ISBN 2020324369)

    Liens :

    http://www.desproges.fr
    La chaîne Dailymotion consacrée à Pierre Desproges
    Télérama : 20 ans déjà sans Pierre Desproges

  • Quartett !

    C’est toujours dans notre cinéma Lumière, à La Ciotat, que j’ai eu le plaisir, hier, de voir le film « Quartett » réalisé par le célèbre Dustin Hoffman. Sachant cela, je n’ai pas eu d’hésitation à me rendre à la séance de samedi soir.

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    Ce film était diffusé dans le cadre de la section « Art et Essais » du cinéma, en VO bien entendu. Eh bien quel film ! Cette assemblée de respectables anciens qui par le passé avaient brillé sur toutes les scènes du monde, certains dénombrant pas moins de douze rappels, 🙂 inspire sympathie et respect.

    Ces personnages ! Chacun avec son caractère, sa personnalité, ses qualités mais aussi ses défauts. Et la vie se déroule, tranquillement, au rythme des occupants de Beecham House, cette maison de repos si particulière… Le synopsis : Wilf, Reggie et Cissy sont trois anciens chanteurs d’opéra. Chaque année, ils organisent un concert pour célébrer l’anniversaire de Verdi. Mais l’arrivée de l’ex-femme de Reggie, Jean, va bouleverser leur quotidien…

    L’histoire est vraiment belle. On se laisse facilement porter par les réactions, les caprices, l’humour des uns et des autres. Au début du générique de fin, ne partez pas de suite : nous découvrons chaque acteur dans sa jeunesse, lorsqu’il était encore en pleine lumière, dans tel ou tel opéra dans le monde… Moment très émouvant.

    Quartett est un film parfaitement bien réalisé, dynamique de bout en bout, promis à un bel avenir ; à n’en pas douter.

    Liens :

    Allociné

    Première

  • Abdul Karim Hamdan, d’Alep

    Lorsque l’on parle de la Syrie, ou que l’on tape ce nom dans Google, tout nous ramène à la guerre, à la violence qui semble ne jamais pouvoir s’arrêter, à cette détresse d’une population dépassée par ces combats meurtriers…

    La République Arabe Syrienne – tel est son titre officiel – est située au sud de la Turquie, à l’ouest de l’Irak au nord de la Jordanie et d’Israël, et à l’est du Liban. Ce pays a connu dans son Histoire récente de nombreuses dictatures militaires. C’est par un coup d’Etat qu’en 1970 Hafez El-Assad prend le pouvoir – son régime était très autoritaire – jusqu’en 2000, année de sa mort. Son fils Bachar lui succède sans rien changer dans la manière de diriger le pays. Puis ce fut le Printemps arabe, début 2011. Le conflit qui naquit à cette occasion se transforma en véritable guerre civile par la suite et dure toujours, en 2013…

    Destruction de Homs
    Destruction de Homs (cette photo a circulé sur Twitter récemment et montre dans quelle état de désolation se trouve cette ville)…

    Et au milieu de ces événements qui semblent ne jamais pouvoir trouver de fin, il reste des instantsAbdul Karim Hamdan où le temps semble suspendre son vol, laissant s’exprimer, sous quelque forme que ce soit, l’Art. Tels des îlots de Lumière dans un environnement de ténèbres, ces moments, tels des miracles, viennent enchanter les coeurs et les esprits. C’est le cas de ce chanteur, Abdul Karim Hamdan, qui a participé à une émission, dérivée d’American Idol ou – plus proche de nous – de The Voice : Arab Idol. Abdul Karim Hamdan vient d’Alep, ville du nord du pays. Il interprète sur cet extrait une chanson du patrimoine alépin. Et quand on voit l’effet que cela produit sur le jury et dans le public…

    Puisse ce pays sortir rapidement de cette guerre civile, ce cauchemar innommable…

    Liens :

    • Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_en_Syrie

    • Ministère des Affaires Etrangères : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/syrie/article/actualites-syrie

    • Arab Idol : http://shahid.mbc.net/media/program/347/Arab%20Idol

  • LOLITA, des impros, de 1993 à… nos jours.

    LOLITA, des impros, de 1993 à… nos jours.

    Chers amis

    Il y a une vingtaine d’années – déjà – en 1993, nous étions une petite dizaine de passionnés d’improvisation, la plupart issus de l’animation en centres de vacances (avec l’UFCV à l’époque). L’association créée le 1er avril 1993, baptisée « Ligue Ouverte et Libre d’Improvisation Théâtrale d’Alsace » / puis « Amateur » par la suite  (LOLITA, pour aller plus vite), il fallut bien nous former un minimum.

    Cette formation eut lieu le week-end du premier mai 1993 à Strasbourg (samedi 1 et dimanche 2) en toute fin des congés de printemps de cette année-là. Et celui qui eut la lourde charge de nous initier à l’art de l’impro théâtrale ne fut autre que le célèbre Papy, venu spécialement de Trappes pour nous.

    Faisons connaissance avec Alain DEGOIS, dit Papy :

    Papy, « Made in Trappes » par YVELINESPREMIERE

    Ah ! Quelle préparation ! J’en garde un souvenir extraordinaire, même si – après tant d’années – trop peu de choses précises subsistent… Après un samedi très riche de mise en place où nous fîmes connaissance avec quelques techniques d’improvisation, le dimanche fut autrement chargé. Entrainement le matin et l’après-midi. En fin d’après-midi, nous nous installions dans ce qui fut – si je ne me trompe pas – le CIARUS, pour notre premier (vrai) match d’impro en public.

    Nous étions tout juste assez nombreux pour composer deux équipes (je crois même que nous étions 5 contre 5, et non 6 contre 6, effectif réglementaire habituel)… Il y a une chose dont je me souviens parfaitement : nous n’avions pas de patinoire (on appelle « patinoire » les bords ressemblant à ceux d’une vraie patinoire, la glace en moins délimitant ainsi la zone d’évolution des jouteurs). Nous avions donc ce jour-là un genre de panneaux bas utilisés habituellement pour séparer les tables de ping-pong lors de tournois.

    (suite…)
  • Très bon Week-End de Pâques !

    Un petit souvenir d’Alsace :

    Le Lièvre de Pâques (Osterhas)

    OsterhasDans l’Est de la France, en Alsace et en Moselle, c’est le Lièvre de Pâques, un lièvre blanc qui, pendant la nuit du samedi au dimanche, vient pondre les oeufs, à condition évidemment qu’on lui ait préparé un confortable nid d’herbe et de mousse, bien caché à l’abri des regards indiscrets dans un coin du jardin et agrémenté d’une jolie carotte bien fraîche ; mais, pour qu’il ponde des oeufs – ce qui n’est tout de même pas son habitude ! – il faut encore réussir à lui mettre quelques grains de sel sur la queue ; le nid sera alors garni de jolis oeufs gourmands et multicolores. (Source)

    Au-delà de l’expression des religions, qui, somme toute, se rejoignent assurément – pour qui décide de déciller son regard – Pessa’h, qui symbolise la Sortie d’Egypte et, plus encore, le passage de l’esclavage à la liberté ; Pâques, qui célèbre la Résurrection du Christ, son passage de la Mort à la Vie, lui qui est sorti du tombeau vainqueur de la mort ; Nowrooz, la Fête du Feu, la victoire de cette Lumière nouvelle qui accompagne le printemps, après les ténèbres de l’hiver – tout n’est que « passages ». Mourir pour renaître. Quelle plus belle célébration que celle faite par celles et ceux qui – ayant pris conscience de leur finitude et leur petitesse insignifiante, au regard de l’immensité des astres et de l’univers – exprimaient ainsi leur espérance grandissante qu’accompagne cette Lumière, laquelle, de faible lueur hivernale, a su se régénérer pour vaincre les ténèbres et devenir cette grande Lumière. Mort et renaissance, thème qu’avaient déjà exprimé, plusieurs millénaires avant notre ère, les rédacteurs de la « Descente d’Inanna aux Enfers », récit venu de Sumer, suivant en cela les premiers mythes de l’Humanité du Proche-Orient ancien, des mythes agraires, qui traduisaient à leur manière ce Dieu qui meurt avec le grain à l’entrée de l’hiver pour renaître avec les moissons, à l’arrivée de l’été. Mais ça, c’est une autre histoire…

    Bonnes fêtes de Pâques, Pâque et Nowrooz à toutes et à tous. Accueillons ensemble la Lumière nouvelle, qu’elle éclaire et accompagne nos plus belles espérances…

  • In Other Words

    La chanson d’amour « Fly me to the Moon » fut écrite en 1954 par Bart Howard, compositeur et pianiste américain (1915–2004) sous le titre original « In Other Words ».

    Ce fut un tel succès que d’innombrables interprètes dans le monde – dont certains prestigieux – s’en sont emparés. Nous n’en retiendrons que trois, emblématiques à nos yeux (et oreilles).

    D’abord, la version devenue la plus célèbre : celle de Frank Sinatra (1964) :

    Une version Jazz nous viendra du fantastique Oscar Peterson :

    Puis la talentueuse Diana Krall nous livre, quelques années plus tard, son interprétation :

    Ce que disent les paroles (version de Frank Sinatra) :

    Fly me to the moon
    Let me play among the stars
    Let me see what spring is like on
    Jupiter and Mars

    In other words, hold my hand
    In other words, baby, kiss me

    Fill my heart with song
    And let me sing forever more
    You are all I long for
    All I worship and adore

    In other words, please be true
    In other words, I love you

    Fill my heart with song
    Let me sing forever more
    You are all I long for
    All I worship and adore

    In other words, please be true
    In other words
    In other words
    I love you