Catégorie : Cinéma

  • Les Murmures du Vent

    LES MURMURES DU VENT

    (Sirta la gal ba)

    Pays : IRAK
    Année de production : 2009
    Date de sortie : 31 MARS 2010
    Genre : COMÉDIE DRAMATIQUE
    Durée : 77 MIN
    Réalisateur : SHAHRAM ALIDI
    Production : TAW FILM
    Acteurs : OMAR CHAWSHIN, MARYAM BOUBANI, FAKHER MOHAMMAD BARZANI, VALID MAROUF JAROU, MOHARAM HOSSEIN GHADER
    Distribution : LES ACACIAS
    Prix SACD, prix Acid-CCAS, prix Ofag-TV5 (Cannes 2009)

    Je me dis tout de même que notre cinéma Lumière de La Ciotat vaut vraiment le détour. Loin des gigantesques complexes à la mode, le cinéma Lumière montre chaque jour qu’il n’a pas vendu son âme au diable du « tout commercial à outrance ». L’existence de cette programmation « Arts et Essais » en témoigne.

    (suite…)

  • « Theroun » – Téhéran

    Quel film, les amis !

    «Theroun» ou le vrai visage de l’Iran

    (…) Autant de contraintes qui ont influencé son travail sur le plan technique. Tournant avec une équipe franco-iranienne réduite et des moyens léger, Nader T. Homayoun a dû s’en tenir à la règle de trois scènes par jour durant environ trois heures de tournage. Des scènes qui étaient immédiatement copiées et enregistrées sur plusieurs disques durs conservés à des endroits différents de la ville. (…) (source : swissinfo.ch)

    Une belle émotion que ce film. Quel dépaysement aussi ! Ces vues de Téhéran dès le début, Ibrahim qui mendie un bébé dans les bras, jusqu’à la disparition de ce dernier et la découverte d’un trafic d’enfants… Rythme soutenu, humour, rebondissements, dialogues remarquables : ce film hors normes nous livre un véritable documentaire sur cette ville – que les riches appellent Téhéran et les pauvres, en argot « Theroun ». (suite…)

  • La Rafle

    Le film qui fera date

    Sortie le 10 mars

    Avec Jean Reno, Gad Elmaleh, Mélanie Laurent, Anne Brochet, Sylvie Testud…

    Un film de Roselyne Bosch

    1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de Juin, il doit aller à l’école, une étoile Jaune cousue sur sa poitrine… Il reçoit les encouragements d’un voisin brocanteur. Les railleries d’une boulangère.

    Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs comme lui, leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge.

    Du moins le croient-ils, jusqu’à ce matin de 16 Juillet 1942, ou leur fragile bonheur bascule…

    Du Vélodrome d’Hiver, où 13 000 raflés sont entassés, au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La Rafle suit les destins réels des victimes et des bourreaux.

    De ceux qui ont orchestré, de ceux qui ont eu confiance, de ceux qui ont fui, de ceux qui se sont opposés.

    Tous les personnages du film ont existé. Tous les évènements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942.

    Un film dur, qui laissera des traces dans la conscience française. (suite…)

  • Le Concert (Radu Mihaileanu) – Moment sublime

    Une fois n’est pas coutume, c’est de cinéma que je souhaite traiter. Après avoir vu « Le Concert », je dois dire qu’il me fallait en parler… Mélanie Laurent

    Mais quelle grandeur, les amis… Il y a cette histoire irrésistible, autant que peuvent l’être la présence de ces acteurs et la dimension hors du commun de Mélanie Laurent qui nous offre là une interprétation tout en nuances, tout en sensibilité. Le tout enveloppé par ce sublissime concerto pour violon et orchestre de Tchaikovsky, présent tout au long de cette oeuvre. Merci, Radu Mihaileanu qui nous avait déjà ravis avec son « Va, Vis et Deviens ».

    Ah, je dois aussi préciser que si la critique bien-pensante a accueilli plus que froidement « Le Concert », le public, lui, ne s’y est pas trompé : il a été et est toujours au rendez-vous.

    Oui : ce film, « Le Concert » est un moment de pur, de sublime bonheur.

    Courez le voir, si ce n’est déjà fait !…

    En attendant, voici la bande annonce qui traduit très bien la dimension générale de ce film : (suite…)

  • C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases…

    Mais quel délice… Je ne peux vraiment pas résister à ces quelques minutes de pur chef-d’oeuvre dont les répliques signées Audiard et l’interprétation d’acteurs d’exception ont contribué à ce que ce film, « Les Tontons Flingueurs », figure désormais au Panthéon des grands films de notre Histoire…