Il était déjà Grand, il est devenu Immortel…
Installé au fauteuil n° 29 de Claude Lévi-Strauss, Amin Maalouf est venu prendre séance le jeudi 14 juin 2012 et a prononcé le discours suivant :
Discours d’Amin MAALOUF le 14 juin 2012
Autres liens :
Il était déjà Grand, il est devenu Immortel…
Installé au fauteuil n° 29 de Claude Lévi-Strauss, Amin Maalouf est venu prendre séance le jeudi 14 juin 2012 et a prononcé le discours suivant :
Discours d’Amin MAALOUF le 14 juin 2012
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Connaissez-vous le duo Heiting-Soucasse ? Nous, oui. Ceux-là même qui s’illustrèrent dans leur décapant spectacle lyrico-déjanté intitulé « Bizet Etait Une Femme ». Inoubliable.
Ils nous offrent-là leur deuxième création « Opéra Molotov » (vu dans le Festival « Musique en Vacances » l’été dernier) dans le même registre : un pianiste classique/jazz en tous points génial et une cantatrice lyrique comme on n’en fait plus.
On ne ressort jamais d’un tel spectacle exactement comme on y est entré, mais allez-y quand même 🙂 !…
Pour en savoir plus : http://duoheitingsoucasse.com/
PS : Nous parlions déjà de ce duo génial ici et là :
• Extravagance lyrico-déjantée…
(…)
On the day that you were born
The angels got together and decided
To create a dream come true
(…)
La Quête :
Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu’à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile
Telle est ma quête,
Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon coeur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux
Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile
Jacques Brel
Barclay 1968
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x367lz_jacques-brel-la-quete_music[/dailymotion]
http://www.youtube.com/watch?v=6sNZ7ulO1RQ
Une suite dialoguée très particulière, un minimalisme surprenant. Ce que l’on peut faire, avec un mot quand même 🙂
Pour information, cette série américaine, The Wire, diffusée par HBO entre 2002 et 2008, traite de la criminalité dans la ville de Baltimore, au travers du regard des divers protagonistes qui composent la société locale. La critique avait encensé cette production qui n’a pourtant pas franchement percé par la suite. Son style proche du documentaire, très réaliste, a contribué à son succès. The Wire a été considéré par plusieurs journaux comme étant la meilleure série diffusée à la télévision.
Liens :
• The Wire sur Allociné
• HBO : la page The Wire
• The Wire sur imdb.com
• La page Wikipedia de la série
Finale TOP 14 Orange
RUGBY CLUB TOULONNAIS (RCT)
–
STADE TOULOUSAIN (ST)
Samedi 09 juin 2012 à 18:00
Stade de France
Selon la LNR, pour la première fois les finalistes recevront des médailles :
Les vainqueurs recevront également une réplique du Bouclier de Brennus et une plaque commémorative.
Et voici Charles Brennus (né le 30 novembre 1859, mort le 23 décembre 1943).
Maître graveur de profession, il fut le créateur du bouclier éponyme brandi désormais par chaque vainqueur du championnat de France de Rugby. Bouclier qui fut constitué grâce à un dessin initial du baron Pierre de Coubertin.
Charles Brennus fut également co-fondateur de la Fédération Française de Rugby et en deviendra Président d’honneur en 1921. (Sources : Ligue Nationale de Rugby – LNR)
Et pour rendre hommage à l’ASM Clermont-Auvergne, autre équipe chère à mon coeur (à plus d’un titre), ce détail du Bouclier de Brennus :
Et pour terminer un résumé de la demi-finale Toulon-Clermont (personnes sensibles s’abstenir) :
[dailymotion frameborder= »0″ width= »480″ height= »270″ ]http://www.dailymotion.com/video/xrbxr9_resume-clermont-toulon-demi-finale_sport[/dailymotion]
par rctoulon
Retomber sur cette chanson après l’avoir presque oubliée, quel instant merveilleux… Une nouvelle découverte, en quelque sorte. Mais quelles paroles les amis !… C’est simplement splendide. Quel immense interprète, Serge REGGIANI (qui nous a quittés le 23 juillet 2004 déjà)…
Il suffirait de presque rien…
Les paroles sont de Jean-Max Rivière et la musique de Gérard Bourgeois (1968 « Moi j’ai le temps »).
Kippling a écrit ce poème à l’attention de son unique fils, John, âgé alors de 13 ans en 1910.
Si
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être que penseur ;
Si tu sais être dur, sans jamais être en rage,
Si tu sais être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral et pédant ;
Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois les Dieux la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils !
Traduction : André Maurois (1918)
Rudyard Kipling, un auteur si cher à mon coeur, à plus d’un titre…
Le 2 juin, La Ciotat accueillait l’orchestre philharmonique de Prague ainsi que les choeurs de l’opéra du même pays. Au programme : le Requiem de Wolfgang Amadeus MOZART.
Quelle interprétation ! Quelle justesse ! Quelle dimension !…
Après plusieurs minutes d’applaudissements d’un public conquis, debout, la formation est revenue sur scène pour nous offrir un petit rappel que nous avons filmé. Le voici :
[dailymotion frameborder= »0″ width= »480″ height= »270″ ]http://www.dailymotion.com/video/xrc6mz_requiem-de-mozart_music[/dailymotion]
Ce fut un grand moment. Comme à chaque fois lorsque nous avons le plaisir de recevoir de tels artistes. Mais un regret demeure. Et non des moindres. Quand pourrons-nous espérer, à La Ciotat, une salle de spectacles digne de ce nom, à l’acoustique satisfaisante, susceptible de pouvoir accueillir davantage de public et des formations encore plus importantes ? On le voit : notre ville est incontestablement terre de culture. L’excellent taux de participation du public à chaque spectacle proposé durant cette année par l’association Passion’Arts en est l’éclatante preuve ! Et nous ne parlons pas du Festival d’été « Musique en Vacances » au moins de juillet ! Oui : il serait temps de doter notre Ville d’un équipement à la hauteur de ces espérances. A la hauteur des besoins culturels de La Ciotat…
I have a dream
Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.
Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s’enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l’étoile du soir se lève dans l’azur.
Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon.
Ici, nous sommes dans la neuvième circonscription des Bouches-du-Rhône. Ici, ça fait deux législatives qu’on nous impose des candidats hors PS (résultat des tractations nationales avec les partis amis)… Ici, nous sommes fatigués de constater cette catastrophe en cours dont personne ne veut – ou ne peut – prendre en compte…
Plaçons-nous au dessus des partis. Observons. Et que voyons-nous ?
Une candidature Front de Gauche, une candidature EELV, une candidature Extrême-Gauche, une candidature Divers Gauche… Grande dispersion. Mais le plus désolant est de constater que les deux principaux candidats, ceux d’EELV et du FG, ont le don de s’ignorer superbement et d’ignorer en même temps le risque qu’ils font courir aux milliers d’électrices et d’électeurs qui – comme nous – désespèrent de ne pas voir une Gauche unie pour ces élections : celui d’offrir sur un plateau la réélection de l’UMP sortant !
Oh, nous entendons déjà certains nous répondre « mais nous sommes en campagne depuis très longtemps maintenant », d’autres nous rétorquer « nous avons toute la légitimité pour mener cette campagne ! », bref : on n’est pas sortis de l’auberge, comme on dit.
Nous rêvons d’un monde où les candidat-e-s de la Gauche dans notre circonscription seraient UNE BONNE FOIS POUR TOUTES capables de faire passer l’intérêt général avant leurs intérêts particuliers.
Nous rêvons d’une Gauche locale où l’égo surdimensionné de chaque prétendant-e se transformerait en humilité.
Alors seulement nous pourrions raisonnablement réaliser cette mission qui est la nôtre : virer l’UMP sortant ! Car c’est loin d’être impossible (et c’est bien là le drame !)…
Mais ce n’est qu’un rêve… Pauvre Gauche locale ! En l’état actuel des choses, il est urgent de revenir sur terre : tout n’est et ne sera qu’illusions et hypocrisie…