http://www.youtube.com/watch?v=nCHMCvjvT3U
Auteur/autrice : Laurent KAROUBY
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Un petit tour (en images)…
Souvenir d’un dernier petit voyage à Paris via l’Auvergne…
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La Part des Anges
Enfin !
Ca faisait un certain temps que nous l’attendions, la perle rare du moment. Eh bien c’est fait ! Incontestablement !
Ce fim signé Ken Loach et sorti le 27 juin 2012 est tout simplement extraordinaire ; quel rythme, quels acteurs, quelles images, quelle musique, bref : rien à redire !
Il n’y a en effet aucun temps mort dans ce film. L’histoire devient vite passionnante emmenée par des actrices et acteurs de premier plan :
Paul Brannigan
RobbieJasmin Riggins
MoRoger Allam
ThaddeusJoe Henshaw
HarryGary Maitland
AlbertSiobhan Reilly
LeonieWilliam Ruane
RhinoCharles MacLean
Rory McAllister (suite…) -
La Liberté guidant le Peuple
Eugène Delacroix (1798-1863)
Musée du Louvre – Paris(…) « Le premier de ces trois hommes était pâle, jeune, grave, avec les lèvres minces et le regard froid. Il avait dans la joue un tic nerveux qui devait le gêner pour sourire. Il était poudré, ganté, brossé, boutonné ; son habit bleu clair ne faisait pas un pli. Il avait une culotte de nankin, des bas blancs, une haute cravate, un jabot plissé, des souliers à boucles d’argent. Les deux autres hommes étaient, l’un, une espèce de géant, l’autre, une espèce de nain.
Le grand, débraillé dans un vaste habit de drap écarlate, le col nu dans une cravate dénouée tombant plus bas que le jabot, la veste ouverte avec des boutons arrachés, était botté de bottes à revers et avait les cheveux tout hérissés, quoiqu’on y vît un reste de coiffure et d’apprêt ; il y avait de la crinière dans sa perruque. Il avait la petite vérole sur la face, une ride de colère entre les sourcils, le pli de la bonté au coin de la bouche, les lèvres épaisses, les dents grandes, un poing de portefaix, l’oeil éclatant. Le petit était un homme jaune qui, assis, semblait difforme ; il avait la tête renversée en arrière, les yeux injectés de sang, des plaques livides sur le visage, un mouchoir noué sur ses cheveux gras et plats, pas de front, une bouche énorme et terrible. Il avait un pantalon à pied, des pantoufles, un gilet qui semblait avoir été de satin blanc, et par-dessus ce gilet une roule dans les plis de laquelle une ligne dure et droite laissait deviner un poignard. (…)
Le premier de ces hommes s’appelait Robespierre, le second Danton, le troisième, Marat. »
Extrait de « Quatre-Vingt-Treize » de Victor Hugo : Le Cabaret de la rue Paon.
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Un autre 14 juillet
C’était il y a déjà trente-trois ans, à l’autre bout du monde. En Nouvelle-Zélande, sur le terrain devenu mythique de l’Eden Park, à Auckland, devant 55 000 spectateurs. L’arbitre était John West (IRL)
Nouvelle Zélande : 2 essais de Stu Wilson (24e) et Mourie (80e) ; 3 pénalités (19e, 41e, 62e) et 1 transformation (80e) de Bevan Wilson.
France : 4 essais de Gallion (38e), Caussade (40e), Averous (42e), Codroniou (59e) ; 1 pénalité (10e) d’Aguirre ; 1 drop de Caussade (57e), 1 transformation de Caussade (59e)
Le XV de France, ce 14 juillet 1979 :
Aguirre (Bagnères),
Costes (Montferrand),
Mesny (Grenoble),
Codorniou (Narbonne),
Averous (la Voulte) (o)
Caussade (Lourdes) (m)
Gallion (Toulon),
Joinel (Brive),
Salas (Narbonne),
Rives (Cap, Toulouse),
Maleig (Oloron),
Haget (Biarritz),
Dubroca (Agen),
Dintrans (Tarbes),
Paparemborde (Pau).Entraîneur : Jean « Toto » Desclaux
Nous vous laissons apprécier ces presque dix minutes de bonheur, avec – cerise sur le gâteau – les commentaires du regretté Roger Couderc et de l’excellent Pierre Albaladejo.
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Ce que nous avons vu…
Il est des moments où nous comprenons sans effort ce que représente le terme humilité. Cette visite, résolument, en fait partie.
Ô temps, suspend ton vol, écrivait le poète. Comme il avait vu juste. Le temps était suspendu. Nous étions là, seuls, face à ce que l’Histoire pouvait avoir de plus fort, de plus majestueux à nous livrer. Minuscules devant l’immensité. Conscients que cet instant restera à jamais gravé dans nos mémoires. Cette escapade à Paris nous avait conduit devant le Panthéon.
Imposante bâtisse dont l’origine remonte à Louis XV qui avait projeté de construire une église gigantesque à la gloire de Sainte Geneviève. Dans un style néo-classique, la construction sera menée par Soufflot puis, après sa mort, par son plus proche élève. Car il en aura fallu des années pour qu’une telle entreprise soit terminée… Puis les aléas des périodes traversées ont régulièrement modifié la destination de ce monument : entre religieux et républicain. Il faudra attendre le XIXe siècle, en 1885 exactement, avec l’inhumation de Victor Hugo, pour que le Panthéon devienne définitivement ce lieu où la Patrie reconnaissante accueille ces grands Hommes.
Quelle visite passionnante, livrant les détails étonnants de ces décors peints et sculptés du XIXe siècle, la reconstitution de l’expérience du pendule de Foucault de 1851… (suite…)
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Obscurantisme… A quand la vraie Lumière ?…
Voilà où nous mène le nihilisme religieux…
Au cours du mois d’avril dernier, des mausolées de Tombouctou ont été réduits en miettes… Les islamistes responsables de ces actes (Ansar Eddine et AQMI) s’en sont pris là non pas à des éléments extérieurs qui auraient pu heurter leurs croyances, mais à des symboles musulmans que ces musulmans extrémistes considèrent comme étant « déviants » : pour eux, la vénération de saints – par l’intermédiaire de leurs mausolées – reviendrait à remettre en cause l’unicité de Dieu.
Or dans le monde arabe, il n’est pas rare de trouver des représentations humaines ! Par ailleurs, si dans la Torah il est écrit « Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la erre » (Exode, 20), il n’y a rien de tel dans le Coran. C’est dans les hadith (commentaires que l’on attribue au prophète Mahomet) que figure une telle interdiction.
De tels actes ne sont pas sans nous rappeler les terribles destructions par les talibans – à partir du 13 septembre 1998 – des Bouddhas de Bâmiyân, dans l’Hindou-Koush, et qui dataient du Ve siècle de notre ère (soit bien avant l’Hégire).
Le 26 février 2001, le mollah Mohammed Omar, émir autoproclamé des talibans depuis 1996, émet une fatwâ qui stipule que « toutes les statues préislamiques restant en différents endroits du pays doivent être détruites (…) car elles représentent les dieux des infidèles »
Malgré le rappel, par le New York Times des versets coraniques qui précisent : « tu as ta propre religion et j’ai la mienne » et « je ne sers pas ce que tu vénères ; et tu ne sers pas ce que je vénère », rien n’y fit. La destruction méthodique se poursuivit. Techniques employées : dynamitage, tir au canon de char et tirs de roquettes…
Mais dans quelle époque vivons-nous ?… Tout ça pour montrer que son Dieu est le plus fort, le plus vrai ? Vivre sa croyance religieuse consiste donc à refuser à d’autres de vivre une croyance différente ?
Il me revient en mémoire une parole entendue de la bouche d’un vieux sage qui disait que tant que chacun cherchera son Dieu dans le ciel, rien ne sera réglé. Le jour où les hommes comprendront que Dieu n’est nulle part dans le ciel, mais au plus profond de chacun d’eux, le monde, alors, sera apaisé.
Selon Bouddha : « Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même » ; « C’est sur soi-même qu’il faut œuvrer, c’est en soi-même qu’il faut chercher », nous livre Paracelse…
« Mehr Licht ! Mehr Licht ! » aurait dit le grand Goethe avant de s’éteindre. Visiblement il n’a pas encore été exaucé…
Trois documents à lire pour aller plus loin :
• Article paru sur Rue89 (04/07/2012 à 15h14)
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Happy 4th of July !
To all my American friends, order I wish you a wonderful Independence Day!
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Déjà 112 ans…
Le 29 juin 1900 naquit à Lyon Antoine de Saint-Exupéry. Devenu pilote en 1921, il sera engagé dans ce qui deviendra l’Aéropostale, en 1926. A partir de 1932, Saint-Exupéry se tournera vers l’écriture et le journalisme. Au début de la 2e guerre mondiale, il fut intégré à l’Armée de l’Air et gagna New-York. Au printemps 1944 il rejoignit la Sardaigne et la Corse dans une unité de reconnaissance photographique, en vue du débarquement en Provence. Il disparut en vol le 31 juillet 1944. Son avion ne sera retrouvé qu’en 2004.
« On croit que l’homme est libre… On ne voit pas la corde qui le rattache au puits, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre. »de Antoine de Saint-Exupéry
Extrait du Terre des Hommes
Son oeuvre :
L’Aviateur Publié en 1926.
Courrier sud Publié en 1929.
Vol de nuit Publié en décembre 1931.
Terre des hommes décembre 1939
Pilote de guerre Publié en 1942.
Le Petit Prince Publié en 1943 à New York et en 1945 en France
Lettre à un otage Publié en 1944.
Citadelle Publié en 1948.
Lettres de jeunesse (1923-1931) Publié en 1953.
Carnets Publié en 1953.
Lettres à sa mère Publié en 1955.
Écrits de guerre (1939-1944) Publié en 1982.
Manon, danseuse Publié en 2007. Court roman achevé en 1925.
Lettres à l’inconnue Collection de lettres d’amour à une jeune ambulancière de la Croix-Rouge rencontrée en mai 1943.
Merci Antoine de Saint-Exupéry. Quelle oeuvre, quel humanisme ! En ce jour anniversaire, souvenons-nous en. Rendons hommage à cet Etre d’exception.
Ainsi s’achève le 200ème article de ce blog…
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Quinze ans après…
Moment inespéré… Nous en parlions modestement le 11 août 2009… Après quinze années de privation de liberté, la Prix Nobel de la Paix, est arrivée le 13 juin dernier à Genève, point de départ d’une tournée qui, pendant deux semaines, l’aura emmenée en Norvège pour y recevoir enfin son prix (!!!), en Grande-Bretagne, en Irlande et, enfin, en France.
Aung San Suu Kyi s’est entretenue mardi avec le Président François Hollande, avant d’être reçue à l’Hôtel de Ville, où le Maire Bertrand Delanoë lui remit enfin officiellement le diplôme de Citoyenne d’Honneur de la Ville de Paris (prix qui lui avait été décerné… en 2004). Demain jeudi elle sera reçue à l’Assemblée Nationale ainsi qu’au Sénat avant de rencontrer des étudiants à la Sorbonne. Aung San Suu Kyi repartira vendredi.
Un émouvant reportage :
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xrt0h3_la-birmane-aung-san-suu-kyi-celebree-par-paris_news[/dailymotion]
Quelle Grande Dame…
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Elévation. Et Puy c’est tout…
Quelle belle ville, Clermont, que caractérisent ces pierres grises, d’origine volcanique, dites de Volvic…La plupart des bâtiments officiels en sont constitués. Ainsi que la célèbre cathédrale de Clermont. « La pierre de Volvic qui donne une couleur sombre et dont la résistance permit d’élever des piliers d’une grande sveltesse. Cette particularité lui valut le surnom moqueur de « Cathédrale des charbonniers » par les frères Goncourt » nous précise Wikipédia.Tout n’est finalement qu’élévation…Les deux flèches de la cathédrale (108 m. chacune tout de même) :La statue équestre de Vercingétorix (né aux environs de -80 sur le territoire des Arvernes, dans l’actuelle Auvergne, mort le 26 septembre -46 à Rome) s’impose sur cette belle place de Jaude. Réalisée par Bartholdi, on voit le chef Arverne brandir vers le ciel son glaive (qu’agrémente parfois un drapeau jaune et bleu de l’ASM durant les périodes d’exploits rugbystiques dont le fameux club est coutumier). Nul doute que Vercingétorix eût apprécié ce symbole moderne !Et puisqu’on en parle, ne s’élève-t-on pas également lorsque l’on boit simplement thé ou café dans ce magnifique mug aux couleurs de l’ASM Clermont-Auvergne ?…Oui, tout n’est qu’élévation sur cette terre magnifique, accueillante, inoubliable…Inoubliable… -
Je n’étais pas seul…
Ce soir, à 18h30, très belle occasion à ne pas manquer au cinéma Lumière : un film iranien, diffusé en avant-première, du réalisateur Asghar Farhadi : « Les enfants de belle ville » ! Quel réalisateur : « Une Séparation » (2011) [Producteur, Réalisateur, Scénariste] ; « A propos d’Eli » (2009) [Chef décorateur, Producteur, Réalisateur, Scénariste] ; « La Fête du feu » (2007). Quel plaisir également de retrouver cette langue (originale sous-titrée en français) et cette magnifique actrice Taraneh Alidoosti. Allons-y !
En arrivant, je me demandais qui se déplacerait pour voir un tel film. Il nous arrive assez régulièrement des films étrangers grâce au dynamisme de la section « Arts et Essais » du cinéma Lumière… Allez, nous serons trois ou quatre au maximum. Comme d’habitude !… Entrons !
– « Salle 1. Droit devant vous ! », me dit-on à la caisse… J’y vais.
Quelques personnes déjà. Tiens ! Et pourquoi pas ? Tant mieux si l’intérêt de ce type de film attire davantage de spectateurs ! Mais à un moment, je réalisais qu’il y avait tout autour de moi vingt ou plutôt trente personnes. Bon, me dis-je, voilà une occasion de réviser mon propre jugement…
Un monsieur s’avance, un micro à la main, avant le démarrage du film. Chouette, me dis-je : en plus une conférence sur l’Iran, la jeunesse iranienne, etc. ! Il prend la parole :
– « Bonsoir à toutes et à tous, je suis très heureux de vous accueillir aujourd’hui. Je constate avec plaisir que nous avons un spectateur payant (trente paires d’yeux se tournent vers moi… Instant furtif d’isolement curieux)… car notre assemblée est composée ce soir de responsables de salles (de cinéma, NDLR) »…
Voilà la cause de la soudaine affluence pour un film d’origine iranienne ! Je me retrouvais en fait dans une séance d’avant-première (le film sera diffusé dès le 11 juillet prochain) ouverte au public mais au milieu d’une foule (enfin, n’exagérons rien) de professionnels du cinéma ou de la culture (j’avais juste devant moi une personne qui m’a dit être de la mairie de La Ciotat, du service de la culture).
Point de conférence à l’horizon, mais un horaire et autres informations pour se retrouver au restaurant après cela et certains parlèrent également d’hôtel. Et le film commença. Sans aucune publicité habituelle ou autres annonces : démarrage direct.
Enfin… Je n’aurais jamais imaginé me retrouver en pareille compagnie. Le film fut très intéressant, et malgré mon petit moment de solitude, je me rendais bien compte que je n’étais pas seul…
Dès le 11 juillet, si vous en avez l’occasion, allez le voir, ce film. Taraneh Alidoosti y est rayonnante. Pour accéder à la bande annonce, rendez-vous sur le site de Memento Films, distributeur de ce film. En voici le synopsis donné sur le site :
Akbar est jeune, il vient d’avoir 18 ans, mais Akbar est condamné à mort. Alors qu’il attend son exécution dans une prison de Téhéran, son meilleur ami et sa sœur vont tenter d’obtenir le pardon du père de sa victime, seul moyen pour lui d’échapper à son destin.