Depuis le temps que je rêvais de découvrir le Sud-Ouest et Toulouse en particulier.
Cet été mon rêve s’exauça.
Au mois d’août, nous prîmes la direction du Paîs, célébré par le poète.
L’eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes
Ô mon paîs, ô Toulouse, ô Toulouse
En route ! Départ avec la batterie à 100 %. Après une charge de 23 minutes (26 kWh / 8,58 €) au Superchargeur de Nîmes, au moment du déjeuner, nous arrivâmes dans la Ville rose sans encombre.
Nous avions réservé une location en pleine ville. Cela nous permit d’arpenter cette dernière sereinement, sans avoir à utiliser la voiture.
Une visite tout en images.
Un début de soirée, nous nous retrouvâmes allée de Brienne. Là, se situait un pont, autre que Mirabeau, sous lequel coulait, non point la Seine, mais le Canal de la Brienne. Une photo d’un côté, puis de l’autre.
L’été dans toute sa splendeur. Un arrêt rafraîchissements s’imposa soudainement, alors que nous aperçûmes justement au loin : « The Botanist Pub »… Une eau pétillante bien fraîche nous remit promptement sur pieds.
La découverte se poursuivait et sous nos yeux ébahis se dressa devant nous, admirablement bien éclairé, le majestueux Capitole, qui abrite le Théâtre du même nom, sis sur une vaste place éponyme.
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l’Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz?
Voici le Capitole, j’y arrête mes pas
Le lendemain, bon pied, bon oeil, nous nous rendîmes auprès de la Basilique Saint-Sernin, aux dimensions impressionnantes. Voici quelques précisions dûes au site « Toulouse Métropole » : 115 m de long, 64 m pour le transept, 21 m sous voûte pour la nef centrale, 65 m pour le clocher.
Ta violence bouillonne jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu’on se traite
Il y a de l’orage dans l’air et pourtant
L’église Saint-Sernin illumine le soir
Nous retrouvâmes, de jour cette fois, la Place du Capitole et son majestueux bâtiment, « Maison commune » de jadis, de nos jours : le Capitole. Un site magnifique !
Très belle visite. Or, après cette dernière, la mi-journée étant venue, il nous fallut trouver de quoi nous requinquer. Et quelle plus engageante enseigne que celle-ci : « Au Bon Graillou » !, place Victor Hugo. Impossible de résister.
Ah ! A nous, la gastronomie locale ! En entrée ce fut un délicieux foie gras partagé, sur toasts. Puis, nous commandâmes un cassoulet mais, en raison d’une gestion des stocks défectueuse, nous nous retrouvâmes avec une saucisse de Toulouse et sa purée. Néanmoins locale et délicieuse.
Lors de notre pérégrination digestive, nous croisâmes le maître des lieux, le poète de la Ville rose, j’ai nommé le grand, l’immense Claude Nougaro…
Dans l’après-midi, au bord de la Garonne, petite escapade aquatique.
Un couvent dans la ville. D’abord dominicain, bâti au XIIIe siècle, cet édifice religieux se trouve à mi-chemin entre le Capitole et la Garonne. Il jouxte le Lycée Pierre-de-Fermat.
Arrêtons-nous un instant devant le Lycée Pierre-de-Fermat. Le Lycée toulousain fut fondé en 1806, lors de la création des lycées impériaux par Napoléon Bonaparte (Source Wikipedia).
In Memoriam
À Blagnac tes avions ronflent gros
Si l’un me ramène sur cette ville
Pourrai je encore y revoir ma pincée de tuiles
Ô mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse…
Le lendemain, direction Blagnac ! Tout d’abord pour recharger la voiture qui en avait besoin (30 minutes / 43 kWh, 12,90 €). Puis nous découvrîmes le Musée de l’Air et de l’Espace, après avoir emprunté la Voie Lactée (nom de la route qui y mène).
Et ce jour-là, il a plu. Mais il a plu !
Le jour suivant, par temps sec, l’été était revenu, nous flânâmes du côté de la rue délicieusement baptisée « rue des Arts ».
Oh ! Une librairie ! Et pas des moindres : la Librairie Privat. Non loin, l’imposante bâtisse qui fut, par le passé, le Couvent des Augustins. Les bâtiments étaient une maison de l’ordre des ermites de Saint Augustin. Dans son emplacement actuel, à l’intérieur des murs de la cité, le couvent des Augustins de Toulouse fut construit à partir de 1310 après l’autorisation du pape Clément V donnée par un rescrit daté du 28 janvier 1310 (source : Wikipedia). Devenu de nos jours le Musée des Augustins de Toulouse.
Nous mîmes alors le cap vers la Garonne. Parvenus au Quai de Tounis, nous marchâmes, au bord de l’eau, sous le doux soleil d’été, le coeur léger.
« Et le cassoulet, alors ? », me direz-vous… Le jour du départ, nous devions passer par Castelnaudary. Au bord du Canal du Midi, joignons donc l’utile à l’agréable !
Bien qu’un peu sec à notre goût, ce cassoulet fut bon. Jouxtant le restaurant, une boutique d’alcools et eaux de vie. J’y trouvais la bouteille d’Armagnac que je recherchais. Il n’était pas dans l’ordre des choses de quitter cette belle terre du Sud-Ouest, sans une telle bouteille, eau-de-vie de vin de couleur ambre dorée, qui a été vieillie en fût de chêne. Vraiment, il serait très intéressant de découvrir un jour le Gers, l’un des berceaux de l’Armagnac ! (Mais également – ai-je pu voir, en examinant de près un site de spécialités de cette région : le foie gras, le confit, le magret frais grillé, le magret séché, les cous farcis, les fritons, les demoiselles grillées, les aiguillettes, le figuigers, l’oie rôtie, les volailles rôties ou grillées, tagine de canard, cassoulet, alicuit, garbure, rillettes, pâtés)… Mazette ! On dirait que le Gers nous tend les bras, avec tambours battants et oriflammes déployées !
Ah, vraiment. Nous avions réellement joint l’utile à l’agréable, les amis !
La route du retour fut pour le moins chargée. Pour l’occasion, c’est notre voiture qu’il nous fallut charger. Au Superchargeur de Béziers. Un énorme Superchargeur ! (37 kWh / 12,95 €).
A bientôt, Toulouse, majestueuse Ville rose. Ceci n’est qu’un au revoir…
Ô mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse…
Notes :
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