Chers amis,
Après une petite absence ces derniers temps, voici en guise de retour, un petit article sur notre montée à Paris le mercredi 2 décembre dernier, aux côtés du Président Michel Vauzelle, dans le cadre d’une action en faveur de la défense de nos collectivités territoriales dont la prochaine destruction est prévue par le gouvernement.
Départ, en compagnie de notre camarade Christine Abattu – dont la candidature a été retenue pour les prochaines régionales ! – en direction de la gare Saint Charles où nous avons été accueillis de manière très sympathique par Patrick Menucci, vers 10h15. Le TGV démarra à 10h36 (mais bon, le TGV ne méritait pas vraiment les lettre GV avec ses 1h30 de retard à l’arrivée)… Enfin ! Vers 15h00 nous débarquâmes à Paris. Là, un petit comité d’accueil nous rassura : nous n’étions plus seuls !
En fait un impressionnant groupe se forma autour de Michel Vauzelle. Direction le métro. Quelques stations plus tard, nous revînmes à l’air libre, au niveau de Palais Royal. Là, juste devant la Comédie Française, les premières interviews du président de la Région PACA débutèrent. La délégation provençale était réellement imposante.
Les drapeaux de la République Française et ceux de la Région PACA mettaient quelques couleurs éclatantes dans ce ciel gris et pluvieux parisien…
A deux pas de là, nous arrivâmes au Conseil Constitutionnel. Dans la cour intérieure, les interviews se poursuivirent lorsque Michel Vauzelle entra dans l’imposante bâtisse, au moment où la foule entonna une Marseillaise empreinte d’une si belle solennité. Vingt minutes après, ce fut la fin de l’entretien au cours duquel fut remise «une Adresse au président Jean-Louis Debré concernant le respect de la Constitution de la République par le chef de l’Etat »…
Car tel était l’objectif de cette montée à Paris : montrer notre refus face à cette tentative de restaurer un ancien régime des collectivités territoriales. Or notre Constitution dans son article premier précise que « La République est décentralisée » et l’article 72 rappelle en outre que « les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements et les régions. »
Puis ce fut le moment réconfortant de partager – quelle bonne surprise, dans tous les sens du terme – un délicieux mille-feuille entre amis. Mais l’heure avançait ; le gris du jour passa au noir de la nuit. La pluie ne cessait de tomber avec intermittence. Le groupe, toujours sous la conduite du Président de Région, entama une petit tour dans le quartier du Louvre. L’accès aux Colonnes de Buren était fermé pour travaux. L’ambiance était excellente. Cette manifestation improvisée permit aux drapeaux de flotter librement au-dessus de nos têtes, car en plus du froid et de la pluie, il y avait aussi du vent…
Déjà les derniers moments parisiens approchaient. Le temps pour le groupe de se donner rendez-vous à la gare avant de s’accorder tout de même un peu de tourisme bien mérité. C’est ainsi que nous vîmes une pyramide, frôlâmes la Tour Eiffel, croisâmes une grande roue, découvrîmes le magnifique obélisque de la Concorde, avant de terminer sur les Champs-Elysées dont les illuminations de fin d’année surent nous émerveiller.
Mais le moment de retrouver la gare de Lyon était arrivé. Pratique, le métro ! Nous nous installâmes avec Christine dans le TGV qui démarra à 18h46 précises à destination de Marseille Saint-Charles et eûment l’heureuse surprise d’arriver à l’heure prévue, à 21h58 – exactement ! A notre arrivée, avant de retrouver la voiture pour la dernière étape Marseille – La Ciotat, des camarades de la section 315 firent un bout de chemin en notre compagnie et nous eûmes l’occasion une ultime fois de dialoguer de manière très sympathique.
C’est vers 22h30 que prit fin cette journée pas comme les autres qui restera à n’en pas douter dans les mémoires.
Et ce n’est pas terminé ! Notez dans vos agendas cette prochaine date :
Rendez-vous le 17 décembre aux Docks des Suds à Marseille, à partir de 18 heures, pour le rassemblement des Résistances !
Notons pour terminer que cette date du 2 décembre n’a pas été choisie par hasard… Souvenons-nous simplement qu’un certain 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte exécuta un coup d’état : après avoir dissous illégalement l’Assemblée Nationale, il devint seul maître de la France, étouffant toute forme d’opposition avec des arrestations, des emprisonnements et des déportations…
A son propos, Victor Hugo avait écrit dans les Châtiments, ce célèbre texte intitulé « Napoléon-le-Petit » que je vous livrerai dans un prochain article, celui-ci étant déjà bien long…
Laisser un commentaire