Mais non, tabarnak ! Il n’est point question ici de religiosité, mais de parlure ! Celle que l’on pratique chez nos cousins de la Belle Province, nous avons nommé les Québecois ! Souvenirs des jouteurs de ce pays croisés lors de matches d’improvisation ou encore de l’ami Stéphane, venu de Sherbrooke passer quelques jours à la maison, il y a quelques années… Mais revenons à cette langue.
Il faut remonter à la fin du 17e siècle pour constater que les colons arrivés en Nouvelle-France s’exprimaient dans un français comparable à celui parlé par la cour du roi. Même si par la suite, en France, la langue a changé, particulièrement après la Révolution française, il n’en fut pas de même au Québec où l’on continuait à pratiquer le français royal. Des siècles plus tard, l’anglais avait quasiment phagocyté la langue française dans bien des domaines. Heureusement, dans les années 60, une réaction nationaliste contribuera à la réhabilitation du français. Le premier roman en français québecois est écrit en 1964. Depuis, on ne compte plus les lives, chansons, films dans cette langue.
Et il est un point particulier inséparable de ce français-québecois : les jurons ! Il est étonnant de constater que des appellations du domaine sacré aient pu ainsi entrer dans le langage commun. Il s’agit de sacres (ou autrement dit blasphèmes) tels que : Tabarnak ! Calice ! Ostie ! Calvaire ! Ciboire !
Pour en savoir plus, et si l’on a la chance de se trouver à Québec d’ici le 2 septembre prochain, courez à l’exposition intitulée « TABARNAK, l’expo qui jure ! », organisée par le Musée des religions du monde : il y aura de quoi explorer l’univers des sacres !
Coordonnées :
900, boul. Louis-Fréchette
Nicolet (Québec) J3T 1V5
Tél. : 819 293-6148
musee@museedesreligions.qc.ca
Liens :
• La page du Musée des religions consacrée à cette manifestation
• Le français québécois (Site de la République libre du Québéc)
• Une page sur la parlure québécoise
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