Chers amis,
Ca y est ! L’hiver est bien derrière nous. Depuis le 20 mars dernier, à 22h20 précisément, nous sommes passés de l’autre côté du miroir. Ce jour-là, à cette heure, la Lumière est parvenue à rétablir l’équilibre avec les ténèbres. Et plus encore, en ce jour d’Égalité, d’équinoxe, nous venons d’entrer dans le règne du Jour qui ne cessera de croître, réduisant progressivement la nuit, jusqu’au Grand jour, le jour le plus long, celui du solstice d’été, le 21 juin.
Alors, tandis que chacun fêtera – musicalement peut-être – ce jour particulier, il s’agira de percevoir un autre signal. Celui d’une nouvelle variation qui déjà s’annonce : celle de l’imminente réduction de la lumière qui ira de réduction en réduction, jusqu’à ce nouveau palier du 21 décembre : le jour le plus court de l’année… A ce moment où les lumières se font tellement rares, l’espérance est malgré tout en nous. Car bientôt, telle une étincelle providentielle, la petite lumière trouvera en elle l’énergie de grandir, envers et contre tout, avant de vaincre à nouveau, six mois plus tard. Alors Inanna pourra revenir sur terre. Perséphone également…
Nous le voyons, tout n’est que cycle, rien n’est figé. Il y a un temps pour tout disait Qohélet. A celui de la pensée succèdera celui de l’action et inversement. Au plus haut de la lumière, déjà une inéluctable réduction est en marche. Alors qu’au temps du jour le plus petit, l’espoir vient d’un accroissement progressif. Tout comme le montre le symbole du Ying et du Yang : il y a un peu de blanc dans le noir et un peu de noir dans le blanc. Ainsi va la vie. Jusqu’au moment où ce cycle s’interrompra. Fin inéluctable également…
Laisser un commentaire