Un moment piquant…

En fin d’après midi, à l’extérieur, j’entendis comme un léger frottement sur ma droite. J’eus la surprise de voir une espèce de boule curieuse, d’une vingtaine de centimètres de long, se déplacer, passant à peine à quelques centimètres de moi. Un hérisson ! L’animal fit une halte. Je tentais de l’immortaliser. Je distinguais parfaitement son museau et l’un de ses yeux. Il se remit en route. Je décidais de le suivre un peu. Mais en  marchant par inadvertance sur une feuille morte, je fis un tel bruit qu’il stoppa net. En une fraction de seconde, il rentra ses pattes, son museau et hérissa tous ses piquants… Il faudra attendre quelques instants pour le voir se remettre en route. Le mammifère avança assez rapidement puis disparut dans la végétation environnante.

Petite documentation :

Hérisson est un nom vernaculaire (nom usuellement donné à une ou plusieurs espèces animales ou végétales dans son pays ou sa région d’origine) qui désigne en français divers petits mammifères insectivores disposant de poils agglomérés, durs, hérissés et piquants. Ce nom dérive du latin ericius. Les espèces les plus connues des francophones sont le Hérisson commun (Erinaceus europaeus) et le Hérisson oriental (Erinaceus concolor) mais il existe d’autres « hérissons » sur divers continents y compris en Asie un genre apparenté mais dont les représentants sont dépourvus de piquants : les gymnures. Plusieurs espèces comme les hérissons de Madagascar ou « tangues » sont encore consommées dans l’océan Indien, y compris à la Réunion, d’autres sont au contraire protégées.

La femelle du hérisson est appelée la hérissonne. On dit le hérisson et non pas l’hérisson.

Il ne faut pas confondre non plus les hérissons avec les porcs épics.

(Source : Wikipedia)

Chez le Hérisson, les deux sexes sont semblables. Il porte environ 6 000 piquants érectiles, jaunâtres, brun foncé à l’extrémité. Le pelage est grossier, jaunâtre ou brunâtre, plus ou moins clairsemé. L’allure générale est hésitante : il s’arrête souvent pour humer l’air. La mue n’est pas saisonnière. Les piquants sont remplacés irrégulièrement, et ont une durée de vie d’environ 18 mois.

Le Hérisson creuse des cavités dans les bouses de vache. Il est bruyant la nuit quand il se déplace dans la végétation. Les lieux de passage sont visibles le matin dans les herbes couvertes de rosée (herbes inclinées en avant). Le Hérisson est très souvent écrasé sur les routes.

La vitesse moyenne de déplacement est d’environ 3 m/minute. Il peut produire parfois des accélérations sur 30 à 40 m. Les jeunes se dispersent après le sevrage.

La longueur du corps et de la tête est de 22 à 27 cm (15 cm au sevrage). La queue mesure de 15 à 30 mm. Le poids est de 400 à 1200 g.

Le Hérisson possède 36 dents.

(Source : ecologie.nature.free.fr)

Poésie :

Le hérisson

Bien que je sois très pacifique,
Ce que je pique et pique et pique
Se lamentait le hérisson.

Je n’ai pas un seul compagnon.
Je suis pareil a un buisson,
Un tout petit buisson d’épines
Qui marcherait sur des chaussons.

J’envie la taupe ma cousine,
Douce comme un gant de velours.
Émergeant soudain des labours

« Il faut toujours que tu te plaignes »
Me reproche la musaraigne.

« Certes, je sais me mettre en boule
Ainsi qu’une grosse châtaigne,
Mais c’est surtout lorsque je roule
Plein de piquants, sous un buisson,
Que je pique et pique et repique
Moi qui suis si si pacifique »
Se lamentait le hérisson.

Maurice Carême

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