Quelle émotion, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo, de voir apparaître, juste après la première délégation, traditionnellement la Grèce, (quel magnifique symbole, merci le CIO !), ce groupe de femmes et d’hommes, de grands sourires illuminant leurs visages, s’avancer, arborant avec fierté le drapeau immaculé comportant les cinq anneaux olympiques.
La crise mondiale des réfugiés a pris une ampleur telle, ces dernières années, que le CIO avait décidé – déjà lors des Jeux de Rio en 2016 – de ne pas oublier les athlètes réfugiés. C’est ainsi que dix athlètes purent connaître la joie, l’honneur, la fierté de concourir sous les couleurs de l’Olympisme ; ils venaient d’Ethiopie, du Soudan du sud, de Syrie, et de la République démocratique du Congo.
Le Comité International Olympique a mis en place un programme de soutien aux athlètes réfugiés, grâce auquel ces derniers ont non seulement la possibilité de s’entraîner en vue des JO, mais également d’assurer leur avenir au-delà des Jeux. Bravo et merci, le CIO, bravo et merci à son président, Thomas Bach.
Les Jeux Olympiques de Tokyo accueillent, quant à eux, pas moins de vingt-neuf athlètes réfugiés. Celles et ceux que nous avons pu admirer, précédés du drapeau olympique, non sans ressentir une certaine émotion, le jour de la cérémonie d’ouverture.
Les voici :
- Abdullah Sediqi (Afghanistan) : Taekwondo ;
- Ahmad Alikaj (Syrie) : Judo ;
- Ahmad Baddredin Wais (Syrie) : Cyclisme sur route ;
- Aker Al Obaidi (Irak) : Lutte ;
- Alaa Maso (Syrie) : Natation ;
- Anjelina Nadai Lohalith (Soudan du sud) : Athlétisme ;
- Aram Mahmoud (Syrie) : Badminton ;
- Cyrille Fagat Tchatchet II (Cameroun) : Haltérophilie ;
- Dina Pouryounes Langeroudi (Iran) : Taekwondo ;
- Dorian Keletela (République du Congo) : Athlétisme ;
- Eldric Sella Rodriguez (Venezuela) : Boxe ;
- Hamoon Derafshipour (Iran) : Karaté ;
- Jamal Abdelmaji Eisa Mohammed (Darfour) : Athlétisme ;
- James Nyang Chiengjiek (Soudan du sud) : Athlétisme ;
- Javad Mahjoub (Iran) : Judo ;
- Kimia Alizadeh Zenozi (Iran) : Taekwondo ;
- Luna Solomon (Erythrée) : Tir ;
- Masomah Ali Zada (Afghanistan) : Cyclisme sur route ;
- Muna Dahouk (Syrie) : Judo ;
- Nigara Shaheen (Afghanistan) Judo ;
- Paulo Amotun Lokoro (Kenya) : Athlétisme ;
- Popole Misenga (République Démocratique du Congo) : Judo ;
- Rose Nathike Likonyen (Soudan du sud) : Athlétisme ;
- Saeid Fazloula (Iran) : Kayak en eau vive ;
- Sanda Aldass (Syrie) : Judo ;
- Tachlowini Gabriyesos (Erythrée) : Athlétisme ;
- Wael Shueb (Syrie) : Karaté ;
- Wessam Salamana (Syrie) : Boxe ;
- Yusra Mardini (Syrie) : Natation.
Pour toutes et tous :
« Citius, Altius, Fortius » devise latine qui signifie : « plus vite, plus haut, plus fort ».
Liens :
• Pour aller plus loin, sur le site des JO : https://olympics.com/fr/infos-liees/comment-soutenir-les-membres-de-l-equipe-olympique-des-refugies-du-cio
• Un article complet du journal Ouest-France à ce sujet : https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-07-16/cinq-choses-a-savoir-sur-lequipe-olympique-des-refugies-qui-va-participer-aux-jo-de-tokyo-907e8461-ac76-40dd-8741-a0e5b87cab43
• Articles des années passées, publiés sur ce blog, sur ce sujet :
Je viens, par ailleurs, de terminer un roman qui traite justement des réfugiés, ainsi que des crises migratoires. Il met en scène, d’une part, un jeune afghan, contraint de fuir son pays, rêvant de connaître un jour Paris, et d’autre part Hana, une journaliste basée à Strasbourg, qui découvrira avec passion ce sujet des réfugiés, qui occupera quasiment toute son activité. Je suis actuellement à la recherche d’une maison d’édition.
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